« Pièces d’usine »
Michel-Julien Naudy, éditions Les Passés simples, 12 €
Notre camarade Michel-Julien Naudy, né à Toulouse en 1944, aujourd’hui retraité, à été longtemps ouvrier à ITT, d’où il fut licencié en 1987, puis gérant d’un cinéma municipal à Colomiers. Il a publié des livres de jeunesse puis plusieurs polars notamment à la Série noire, Côte Sanguine (1985), Équipe de nuit (1988) et Le Pas du Parisien (2003). Il nous offre maintenant quatre nouvelles parues dans une maison d’édition toulousaine, Les Passés simples.
La nostalgie de l’usine et les souvenirs de militantisme syndical et politique peuplent les pages de ces histoires souvent personnelles où les Pyrénées sont comme une toile de fond.
Michel raconte, dans la mélancolie de ces personnages, les meurtrissures graves, celles des licenciés et, comme il le dit lui-même, qu’ils soient d’ITT, de Dassault ou de Péchiney, inconnus de Moulinex, de Métalleurop, ils se retrouveront peut-être dans ces pages.
Dans Le Sarrat du Pauvre Homme, son premier récit, le meilleur, il rend un vibrant hommage au travail d’orfèvre des ouvriers qualifiés, en rappelant l’ensemble des gestes de ces ajusteurs, fraiseurs et autres héros anonymes. Toujours dans cette histore, il raconte de nombreux souvenirs politiques, narrant les luttes contre le patronat et les stratégies antagoniques entre les trotskistes, les anars et les stals. Sans citer son nom, Michel rappelle aussi la mémoire de celui qui était correspondant de L’Huma, Louis Destrem, un ami, passionné entre autres de polars, qui nous a quittés il y a cinq ans.
En lisant ces nouvelles, il faut rassembler toutes ces Pièces d’Usine, souvent dispersées, afin de ne jamais perdre de vue le sens de la lutte des classes.
Jean-Claude Fages
Notre camarade Michel-Julien Naudy, né à Toulouse en 1944, aujourd’hui retraité, à été longtemps ouvrier à ITT, d’où il fut licencié en 1987, puis gérant d’un cinéma municipal à Colomiers. Il a publié des livres de jeunesse puis plusieurs polars notamment à la Série noire, Côte Sanguine (1985), Équipe de nuit (1988) et Le Pas du Parisien (2003). Il nous offre maintenant quatre nouvelles parues dans une maison d’édition toulousaine, Les Passés simples.
La nostalgie de l’usine et les souvenirs de militantisme syndical et politique peuplent les pages de ces histoires souvent personnelles où les Pyrénées sont comme une toile de fond.
Michel raconte, dans la mélancolie de ces personnages, les meurtrissures graves, celles des licenciés et, comme il le dit lui-même, qu’ils soient d’ITT, de Dassault ou de Péchiney, inconnus de Moulinex, de Métalleurop, ils se retrouveront peut-être dans ces pages.
Dans Le Sarrat du Pauvre Homme, son premier récit, le meilleur, il rend un vibrant hommage au travail d’orfèvre des ouvriers qualifiés, en rappelant l’ensemble des gestes de ces ajusteurs, fraiseurs et autres héros anonymes. Toujours dans cette histore, il raconte de nombreux souvenirs politiques, narrant les luttes contre le patronat et les stratégies antagoniques entre les trotskistes, les anars et les stals. Sans citer son nom, Michel rappelle aussi la mémoire de celui qui était correspondant de L’Huma, Louis Destrem, un ami, passionné entre autres de polars, qui nous a quittés il y a cinq ans.
En lisant ces nouvelles, il faut rassembler toutes ces Pièces d’Usine, souvent dispersées, afin de ne jamais perdre de vue le sens de la lutte des classes.
Jean-Claude Fages
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