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Liban : Chirac-Siniora connection

Photothèque Rouge/DR

Par Pierre Vimont



Huit milliards de dollars ! C’est le pactole que Chirac Jacques a amassé à la conférence de Paris 3, réunie le 25 janvier dernier, pour refinancer un État libanais en faillite. Du moins, telle est la version officielle. Les 8 milliards de dollars émargeront certes au budget du ministère libanais des finances à la ligne des recettes, mais passeront aussitôt à la ligne des dépenses pour éponger la dette publique colossale de 42 milliards de dollars du pays, dette contractée depuis 1990 auprès des grands capitalistes Hariri, Joumblatt, Gemayel, Geagea, etc., ceux-là mêmes ou leurs proches qui siègent au gouvernement contesté par une majorité de la population libanaise qui réclame sa démission depuis trois mois. Ceux-là mêmes qui viennent d’adopter un plan de réforme libérale pour le Liban : austérité budgétaire, privatisation des services publics (dont le juteux secteur de la téléphonie) et hausse de la TVA de 12 % à 15 % en 2008… Une hausse qui va venir alourdir encore un peu plus la charge des classes populaires déjà frappées de plein fouet par une inflation de 13,7 % entre juillet et fin octobre 2006 !

Paris 3 n’aura été qu’un rassemblement de bailleurs de fonds et de bénéficiaires d’un délit d’initiés. La crise libanaise actuelle se lit dans les livres de comptes des multinationales financières et commerciales de la Françafrique, et non dans les trois versions du Livre des croyants comme veut nous en convaincre la presse françafricaine (L’Orient-le-Jour, Le Monde, Le Figaro, etc.). Intoxication sans effet sur la population libanaise elle-même dont une large majorité a suivi les consignes de grève générale le 23 janvier dernier lancées par les partis d’opposition (Hezbollah, Amal et Courant patriotique libre), le Parti communiste libanais et la CGT libanaise. Grève suspendue au bout de deux jours après les affrontements causés par des provocateurs d’extrême droite des Forces libanaises, ayant entraîné la mort de quatre personnes et des dizaines de blessés. Le gouvernement corrompu de Siniora y aura trouvé un répit, mais son discrédit est durable. Il ne survit que grâce à l’appui des impérialismes français, européens et états-unien, qui, sous couvert de l’ONU et de la FINUL, s’installent pour le protéger contre une majorité de son propre peuple.

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Souscription 2007 / 150000 €
récoltés 94000 €/ manquent 56000 €

Non, la LCR ne sort pas ruinée de l’élection présidentielle : nous avons construit notre budget de campagne de manière à ce qu’il soit couvert, pour l’essentiel, par le forfait de 800000euros accordé par l’État à chaque candidat. D’autres partis ont été moins prudents… Renforcée, non seulement par le nombre de voix qui se sont portées sur Olivier Besancenot, mais aussi par l’écho de la campagne, pour la première fois, la LCR a présenté ou soutenu plus de 500 candidatures aux élections législatives, beaucoup plus que ce que nous avions prévu et budgétisé. Et là, pas de remboursement de l’État.

Mais les activités de la LCR ne s’arrêtent pas à cela :
– Nous voulons que de nombreux jeunes, chômeurs, salarié-e-s précaires puissent participer à notre Université d’été, au-delà des contraintes financières.

– Nous voulons pouvoir être présents, dès maintenant, avec des affiches, des tracts contre la politique de Sarkozy et sa bande de tueurs des droits sociaux et démocratiques.

– Nous voulons que notre hebdomadaire, Rouge, puisse vivre.
Nous savons que vous comptez sur la LCR pour les luttes futures. La LCR compte sur vous pour l’aider à les mener. En 2006, comme en 2005, nous avons réussi la souscription et dépassé les 150000 euros. En 2007,nous ne doutons pas que nous ferons aussi bien.

D’avance, merci à toutes et tous

Participez à la souscription en envoyant vos chèques pour "lcr souscription" à lcr31 9, rue corneille 31300 Toulouse