Le 16 mars à Blagnac…
Nous étions environ 7000 salariés venus protester contre le plan de restructuration « Power 8 » devant le siège d’Airbus à Blagnac le vendredi 16 mars. L’ambiance était chaude et dynamique. Les salariés anglais, allemands et espagnols détachés en France étaient présents et nos collègues allemands sous les drapeaux de l’IG Metall se sont fait entendre aux cris de « Toulouse, Hambourg solidarité ! ». Le ton du rassemblement était résolument contre les actionnaires ce qui est un fait nouveau car, jusque-là, les syndicats majoritaires (FO, CGC, CFTC) se battaient pour un « partage équitable des sacrifices » ! C’est ainsi que la manifestation du mardi 6 mars s’était faite avec comme slogan « l’A320 à Toulouse ! » et que des tracts disant que c’est la France qui supporte l’essentiel du plan « Power 8 » n’ont pas manqué.
Eh oui ! les faits sont là et bien là : Airbus engrange des commandes et sa maison mère EADS fait des profits comme jamais. Le sentiment qui gagne du terrain c’est que la direction nous ment et qu’Airbus ne va pas si mal que ça.
C’est du parasitisme du capital financier dont nous sommes victimes et non pas de la parité euro/dollar dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée.
Sur tous les sites européens d’Airbus la journée d’action a été un succès mais pour faire remballer son plan à la direction et, derrière elle, aux actionnaires, il faut passer à la vitesse supérieure et bloquer réellement la production.
Petit calcul : sachant qu’il sort environ deux avions par jour des chaînes de Toulouse, c’est à peu près 100 millions d’euros par jour que nous produisons. Ça donne des idées non… ?
Eh oui ! les faits sont là et bien là : Airbus engrange des commandes et sa maison mère EADS fait des profits comme jamais. Le sentiment qui gagne du terrain c’est que la direction nous ment et qu’Airbus ne va pas si mal que ça.
C’est du parasitisme du capital financier dont nous sommes victimes et non pas de la parité euro/dollar dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée.
Sur tous les sites européens d’Airbus la journée d’action a été un succès mais pour faire remballer son plan à la direction et, derrière elle, aux actionnaires, il faut passer à la vitesse supérieure et bloquer réellement la production.
Petit calcul : sachant qu’il sort environ deux avions par jour des chaînes de Toulouse, c’est à peu près 100 millions d’euros par jour que nous produisons. Ça donne des idées non… ?
Correspondant Airbus
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