EDITO
Le 22 Avril: POUR UNE GAUCHE 100% A GAUCHE, VOTEZ OLIVIER BESANCENOT !
Par Myriam Martin
Ca y est ! On est entrés dans la dernière ligne droite après avoir franchi, non sans difficultés, un obstacle de taille, celui des 500 parrainages indispensables pour être présent aux élections présidentielles. Et ce, malgré la censure administrative orchestrée par le PS et l’UMP. Ces deux « grands » partis auraient bien aimé laisser aux électeurs et aux électrices un choix bien limité, entre un libéralisme teinté d’un peu de social et un libéralisme pur et dur, entre en fait « l’ordre juste » de Ségolène Royal et « la rupture tranquille » de Nicolas Sarkozy ! Tout un programme ! Il ne manquait plus que « la révolution pacifique » de François Bayrou pour occuper quelques temps politologues et spécialistes en sémantique en tout genre.
Pendant ce temps là les préoccupations légitimes des hommes et des femmes de ce pays, en matière de salaire, de pouvoir d’achat, de logement, de services publics, demeurent. Les réponses de la droite ? Toujours plus brutales et libérales, avec une bonne dose de xénophobie. Sarkozy, candidat d’une droite décomplexée, comme il aime à le dire, lorgne de plus en plus du côté de Le Pen, avec son annonce concernant la création d’un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale ». En bon démagogue populiste, Sarkozy est prêt à tout pour engranger des voix mais toujours prêt surtout à servir le Médef. Face à Sarkozy, Ségolène Royal peinerait à se faire entendre. Certains médias ou politiques y compris dans le camp de la candidate socialiste, avancent des explications liées à la personnalité de cette dernière. Ces explications sont bien commodes quand on refuse de tirer le bilan d’un passé récent, celui d’une politique menée par le PS au sein du gouvernement Jospin, quand on offre comme seule perspective l’adaptation au libéralisme, à la mondialisation avec des mesurettes dérisoires quand il faudrait des réponses alternatives au système.
Enfin quand on limite le vote Ségo à un vote utile contre Sarko, on ne doit pas s’étonner de décevoir un certain électorat socialiste. D’autant que cette posture simpliste a du vent dans l’aile avec les intentions de vote en faveur de François Bayrou, candidat qui pourrait peut-être dans l’esprit de pas mal d’électeurs, barrer plus efficacement la route à Sarkozy. C’est ainsi qu’est apparu le « troisième homme » ! Bayrou, appartenant à la majorité de droite à l’assemblée depuis cinq ans, incarnerait le renouveau ! Une imposture incroyable sur laquelle surfe le candidat de l’UDF qui a compris qu’il y avait une carte à jouer sur le soi-disant dépassement du clivage droite/gauche. Et ce d’autant plus que les différences entre Royal et Bayrou, restent difficiles à cerner.
Et quand Royal se place sur le terrain favori de Sarkozy en ce qui concerne l’ordre et la sécurité, l’électorat traditionnel du PS est plus que décontenancé.Pour offrir de vraies perspectives à ceux et celles qui subissent les politiques libérales, c'est-à-dire les salarié-e-s, les chômeurs et les jeunes, à savoir une large majorité, il faut imposer une politique de rupture avec le système capitaliste. La candidature d’Olivier Besancenot est porteuse de cette orientation-là, contre le chômage et la précarité et pour le partage des richesses ; contre toutes les discriminations et pour l’égalité des droits.
Pour cela il faut plus que jamais une vraie gauche, combative, radicale et indépendante du social-libéralisme. Une gauche qui ne fléchisse pas. Une gauche dans laquelle doivent pouvoir se reconnaître des dizaines de milliers de travailleur-e-s qui luttent pour améliorer leur quotidien comme les salariés de Citroën-Aulnay, qui luttent contre les licenciements comme à Airbus et à Alcatel- Lucent.
Etre présent à ces élections avec Olivier Besancenot , c’est donc faire entendre aussi la voix de ceux et celles qui se mobilisent et qui refusent la logique implacable du profit à tout prix imposée par la droite et le médef.
A ces élections il s’agit enfin de porter haut et fort la nécessité de lutter contre le capitalisme, pour une autre société, de justice et d’égalité.
Alors Le 22 avril, n’oubliez pas : VOTEZ COMME VOUS LUTTEZ !
Pendant ce temps là les préoccupations légitimes des hommes et des femmes de ce pays, en matière de salaire, de pouvoir d’achat, de logement, de services publics, demeurent. Les réponses de la droite ? Toujours plus brutales et libérales, avec une bonne dose de xénophobie. Sarkozy, candidat d’une droite décomplexée, comme il aime à le dire, lorgne de plus en plus du côté de Le Pen, avec son annonce concernant la création d’un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale ». En bon démagogue populiste, Sarkozy est prêt à tout pour engranger des voix mais toujours prêt surtout à servir le Médef. Face à Sarkozy, Ségolène Royal peinerait à se faire entendre. Certains médias ou politiques y compris dans le camp de la candidate socialiste, avancent des explications liées à la personnalité de cette dernière. Ces explications sont bien commodes quand on refuse de tirer le bilan d’un passé récent, celui d’une politique menée par le PS au sein du gouvernement Jospin, quand on offre comme seule perspective l’adaptation au libéralisme, à la mondialisation avec des mesurettes dérisoires quand il faudrait des réponses alternatives au système.
Enfin quand on limite le vote Ségo à un vote utile contre Sarko, on ne doit pas s’étonner de décevoir un certain électorat socialiste. D’autant que cette posture simpliste a du vent dans l’aile avec les intentions de vote en faveur de François Bayrou, candidat qui pourrait peut-être dans l’esprit de pas mal d’électeurs, barrer plus efficacement la route à Sarkozy. C’est ainsi qu’est apparu le « troisième homme » ! Bayrou, appartenant à la majorité de droite à l’assemblée depuis cinq ans, incarnerait le renouveau ! Une imposture incroyable sur laquelle surfe le candidat de l’UDF qui a compris qu’il y avait une carte à jouer sur le soi-disant dépassement du clivage droite/gauche. Et ce d’autant plus que les différences entre Royal et Bayrou, restent difficiles à cerner.
Et quand Royal se place sur le terrain favori de Sarkozy en ce qui concerne l’ordre et la sécurité, l’électorat traditionnel du PS est plus que décontenancé.Pour offrir de vraies perspectives à ceux et celles qui subissent les politiques libérales, c'est-à-dire les salarié-e-s, les chômeurs et les jeunes, à savoir une large majorité, il faut imposer une politique de rupture avec le système capitaliste. La candidature d’Olivier Besancenot est porteuse de cette orientation-là, contre le chômage et la précarité et pour le partage des richesses ; contre toutes les discriminations et pour l’égalité des droits.
Pour cela il faut plus que jamais une vraie gauche, combative, radicale et indépendante du social-libéralisme. Une gauche qui ne fléchisse pas. Une gauche dans laquelle doivent pouvoir se reconnaître des dizaines de milliers de travailleur-e-s qui luttent pour améliorer leur quotidien comme les salariés de Citroën-Aulnay, qui luttent contre les licenciements comme à Airbus et à Alcatel- Lucent.
Etre présent à ces élections avec Olivier Besancenot , c’est donc faire entendre aussi la voix de ceux et celles qui se mobilisent et qui refusent la logique implacable du profit à tout prix imposée par la droite et le médef.
A ces élections il s’agit enfin de porter haut et fort la nécessité de lutter contre le capitalisme, pour une autre société, de justice et d’égalité.
Alors Le 22 avril, n’oubliez pas : VOTEZ COMME VOUS LUTTEZ !
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