MONTAUBAN: Les salariés de Leche Pascual en lutte pour leur dignité
Mercredi 27 février, nous étions présents au rassemblement qui avait lieu devant la laiterie de Leche Pascual.
Le 21 février dernier, la direction espagnole du groupe est venue annoncer brutalement l’arrêt de l’activité transformation et conditionnement du lait. Ceci implique la suppression de 39 emplois sur 45 existants. Cet arrêt de l’activité n’a qu’un seul but : augmenter la rentabilité de l’entreprise sans tenir compte du préjudice que subiront les personnes licenciées.
À l’annonce de cette nouvelle, les salariés ont décidé de se mettre en grève pour exiger des négociations. Ce qu’ils veulent : le maintien de leurs emplois ou, à défaut, une indemnisation du préjudice qu’ils subissent. La direction, quant à elle, ne propose que la mise en oeuvre des dispositifs habituels avec une possibilité de reclassement sur des postes… en Espagne.
Après dix-huit ans de bons et loyaux services, les salariés ont le sentiment d’être jetés comme de vulgaires mouchoirs en papier. Ils interpellent l’ensemble des acteurs politiques et économiques
sur la nécessité de maintenir les emplois sur Montauban car le site est rentable.
La dignité des salariés n’est pas à vendre et dans la négociation en cours, ils ont le sentiment que le stock de lait intéresse plus la direction que leur devenir. Unis et solidaires, ils sont déterminés à se battre et nous soutenons leur lutte.
Les salariés ont repris le travail le 7 mars après avoir obtenu le paiement des jours de grève et des indemnités de licenciement plus avantageuses que celles prévues au départ. Cependant le
conflit n’est pas terminé.
LCR 82, le 14/03/08
Le 21 février dernier, la direction espagnole du groupe est venue annoncer brutalement l’arrêt de l’activité transformation et conditionnement du lait. Ceci implique la suppression de 39 emplois sur 45 existants. Cet arrêt de l’activité n’a qu’un seul but : augmenter la rentabilité de l’entreprise sans tenir compte du préjudice que subiront les personnes licenciées.
À l’annonce de cette nouvelle, les salariés ont décidé de se mettre en grève pour exiger des négociations. Ce qu’ils veulent : le maintien de leurs emplois ou, à défaut, une indemnisation du préjudice qu’ils subissent. La direction, quant à elle, ne propose que la mise en oeuvre des dispositifs habituels avec une possibilité de reclassement sur des postes… en Espagne.
Après dix-huit ans de bons et loyaux services, les salariés ont le sentiment d’être jetés comme de vulgaires mouchoirs en papier. Ils interpellent l’ensemble des acteurs politiques et économiques
sur la nécessité de maintenir les emplois sur Montauban car le site est rentable.
La dignité des salariés n’est pas à vendre et dans la négociation en cours, ils ont le sentiment que le stock de lait intéresse plus la direction que leur devenir. Unis et solidaires, ils sont déterminés à se battre et nous soutenons leur lutte.
Les salariés ont repris le travail le 7 mars après avoir obtenu le paiement des jours de grève et des indemnités de licenciement plus avantageuses que celles prévues au départ. Cependant le
conflit n’est pas terminé.
LCR 82, le 14/03/08
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