Edito : Pas d’état de grâce pour Sarkozy !

Vous voulez toucher plus ? Vous n’avez qu’à travailler plus ! Mais les heures supplémentaires que vous serez obligés d’effectuer seront exonérées de cotisations pour les patrons. Les promoteurs de cette devise « travailler plus pour gagner plus », expliquent que les salariés s’y retrouveront car ces heures seront défiscalisées. Quelle avancée en effet pour des travailleurs aux petits revenus (nombreux et nombreuses dans ce pays) qui payent pas ou peu d’impôt car très peu rémunérés, mais qui par contre payent la TVA au même titre qu’un richissime détenteur de stock options ou de « parachute doré ». Une arnaque donc de plus, mais celle de la « TVA sociale » n’est pas passée comme ça, et certains au gouvernement doivent avoir un goût amer dans la bouche après le deuxième tour des élections législatives, puisque l’annonce de cette TVA sociale a eu pour effet immédiat d’empêcher l’arrivée à l’assemblée d’une « vague bleue » que l’UMP pensait irrémédiable.
Malgré tout, nos tristes sires au pouvoir poursuivent inexorablement : politique fiscale en faveur des plus riches, remise en cause du droit de grève purement et simplement dans les transports pour commencer, franchise médicale pour les soins, casse de l’université avec la loi sur l’autonomie des universités, suppression de 10000 postes à la rentrée dans l’Éducation nationale ! À cet ultralibéralisme il faut adjoindre la politique du tout-répressif en direction de la jeunesse notamment et des sans-papiers. Pour ces derniers la chasse est ouverte, pour les plus jeunes c’est la mise en place des peines planchers. Au rancard donc prévention et éducation, voici le temps de la répression et de l’emprisonnement des mineurs.
Il faut réagir et agir vite. La victoire électorale du camp de la réaction ne doit pas nous faire oublier ceux et celles qui résistent, les luttes pour les salaires pendant la campagne électorale, les mobilisations autour des enfants scolarisés sans papiers et leurs familles. Même le vote au deuxième tour des législatives a démontré que l’état de grâce ne durerait pas très longtemps : en se saisissant d’un bulletin PS, non pas parce qu’il y avait quelques espoirs du côté d’un parti socialiste qui vire de plus en plus au centre, les électeurs ont voulu envoyer un message à la droite : tout ne passera pas. Bien sûr le nouveau pouvoir en a pris la mesure ; il décide donc d’accélérer la mise en route des contre-réformes dès cet été, afin de limiter l’action des salariés et des jeunes en cette période estivale. Pourtant il s’agit bien, dès à présent, de travailler aux mobilisations et de les faire converger. La Ligue s’y attellera avec la volonté d’unir dans un même combat contre les politiques libérales et liberticides l’ensemble de la gauche sociale et politique.
Mais l’urgence politique exige aujourd’hui d’avancer sur la question du nouveau parti à construire. Un parti anticapitaliste de masse capable de répondre aux aspirations des travailleurs, des jeunes, de tous ceux et de toutes celles qui en ont assez d’un système qui n’est que misère, inégalités et violences. Par la campagne d’Olivier Besancenot, par les résultats électoraux obtenus tant à la présidentielle qu’aux législatives, la LCR a des responsabilités. Pour y répondre et dès à présent, la Ligue propose de débattre de la construction de ce nouveau parti, tant au sein de sa propre organisation, qu’avec les hommes et les femmes qui souhaitent renverser le capitalisme et qui pensent qu’une autre société, de justice et d’égalité, est possible.
Malgré tout, nos tristes sires au pouvoir poursuivent inexorablement : politique fiscale en faveur des plus riches, remise en cause du droit de grève purement et simplement dans les transports pour commencer, franchise médicale pour les soins, casse de l’université avec la loi sur l’autonomie des universités, suppression de 10000 postes à la rentrée dans l’Éducation nationale ! À cet ultralibéralisme il faut adjoindre la politique du tout-répressif en direction de la jeunesse notamment et des sans-papiers. Pour ces derniers la chasse est ouverte, pour les plus jeunes c’est la mise en place des peines planchers. Au rancard donc prévention et éducation, voici le temps de la répression et de l’emprisonnement des mineurs.
Il faut réagir et agir vite. La victoire électorale du camp de la réaction ne doit pas nous faire oublier ceux et celles qui résistent, les luttes pour les salaires pendant la campagne électorale, les mobilisations autour des enfants scolarisés sans papiers et leurs familles. Même le vote au deuxième tour des législatives a démontré que l’état de grâce ne durerait pas très longtemps : en se saisissant d’un bulletin PS, non pas parce qu’il y avait quelques espoirs du côté d’un parti socialiste qui vire de plus en plus au centre, les électeurs ont voulu envoyer un message à la droite : tout ne passera pas. Bien sûr le nouveau pouvoir en a pris la mesure ; il décide donc d’accélérer la mise en route des contre-réformes dès cet été, afin de limiter l’action des salariés et des jeunes en cette période estivale. Pourtant il s’agit bien, dès à présent, de travailler aux mobilisations et de les faire converger. La Ligue s’y attellera avec la volonté d’unir dans un même combat contre les politiques libérales et liberticides l’ensemble de la gauche sociale et politique.
Mais l’urgence politique exige aujourd’hui d’avancer sur la question du nouveau parti à construire. Un parti anticapitaliste de masse capable de répondre aux aspirations des travailleurs, des jeunes, de tous ceux et de toutes celles qui en ont assez d’un système qui n’est que misère, inégalités et violences. Par la campagne d’Olivier Besancenot, par les résultats électoraux obtenus tant à la présidentielle qu’aux législatives, la LCR a des responsabilités. Pour y répondre et dès à présent, la Ligue propose de débattre de la construction de ce nouveau parti, tant au sein de sa propre organisation, qu’avec les hommes et les femmes qui souhaitent renverser le capitalisme et qui pensent qu’une autre société, de justice et d’égalité, est possible.
Myriam Martin
1 commentaire:
Pas besoin de vous excuser !
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