Travail du dimanche
Les magasins d’ameublement sont désormais libres d’ouvrir le dimanche. Ce retour en arrière est l’oeuvre de la sénatrice UMP Isabelle Debré. Elle affirmait que son amendement permettait de garantir une rémunération supérieure pour les salariés qui travailleront le dimanche sur la base du volontariat. Cette affirmation était fondée sur une convention collective qui garantissait ces droits. Seul problème, la convention collective en question est applicable à toutes les entreprises d’ameublement… de Corrèze!
La convention collective du négoce de l’ameublement prévoit bien une majoration salariale et un repos compensateur en cas de «travail exceptionnel le dimanche». Mais elle est «inapplicable au salarié qui travaille habituellement le dimanche», selon un arrêt de la Cour de cassation du 31 janvier 2006.
Résultat pour les 70 000 salariés du secteur de l’ameublement : ils seront obligés d’aller travailler pour des clopinettes le dimanche.
La convention collective du négoce de l’ameublement prévoit bien une majoration salariale et un repos compensateur en cas de «travail exceptionnel le dimanche». Mais elle est «inapplicable au salarié qui travaille habituellement le dimanche», selon un arrêt de la Cour de cassation du 31 janvier 2006.
Résultat pour les 70 000 salariés du secteur de l’ameublement : ils seront obligés d’aller travailler pour des clopinettes le dimanche.
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