Ce site n'est plus actualisé, toute l'ACTU dela LCR31 est maintenant sur ce site:

Franchises NON !

DECLARATION DE MYRIAM MARTIN
PORTE PAROLE DE LA FEDERATION LCR-100% A GAUCHE DE LA HAUTE-GARONNE


Sarkozy avait promis de s’occuper de notre pouvoir d’achat. Certains n’avaient peut-être pas bien compris de quelle façon! On le sait maintenant. Pour la santé, il veut imposer les «franchises médicales ». Comme une voiture, il faudra payer une franchise et faire jouer l’assurance pour se soigner. C’est le démantèlement du principe solidaire de la protection sociale, où « chacun cotise selon ses moyens et se soigne selon ses besoins ». Si on n’empêche pas ce projet, dès le 1er janvier, on paiera 0,50 euro par boîte de médicaments, 0,50 euro par acte médical et 2 euros sur les transports sanitaires. En plus de ce que nous payons déjà de notre poche. Cela peut aller jusqu’à 50 euros par an et par personne.

LES MALADES PAIENT DEUX FOIS ! TOUS ENSEMBLE, IL FAUT DIRE NON !

La « franchise » est une mesure illégitime : elle transforme notre Sécu en compagnie d’assurance. La «franchise » est une mesure aberrante et dangereuse : elle pénalise le patient pour le faire renoncer aux soins.

TOUS ENSEMBLE, IL FAUT DIRE NON !
MOBILISONS PARTOUT LE 29 SEPTEMBRE, ET DANS LA RUE !
Rassemblement à Toulouse samedi 29 septembre 10 h place du Capitole

Agression d'une syndicaliste étudiante.

La LCR et les JCR 31 condamnent l’agression dont a été victime une jeune militante du syndicat étudiant Aget-Fse, agression perpétrée par des nervis fascistes, et souhaitent apporter leur entière solidarité à cette syndicaliste. Cette agression n’est pas un cas isolé. L’ensemble des organisations antiracistes et antifascistes se doive d’agir. La LCR et les JCR sont, dès à présent, disponibles pour toute action unitaire.

Samedi 29 10h30 ... Tous au Capitole contre les franchises !

Franchises, non ! solidarité oui !

Premiers signataires du collectif unitaire de Toulouse contre les Franchises* : (Act’up31, AMP, Association Soleil 31, Attac Toulouse, Collectif Midi-Pyrénées pour les Droits des Femmes , Collectif Service Public31, Comité de Défense de l’Hôpital Public, FSU31, LCR31, Les Collectifs Unitaires Anti-libéraux 31, Les Communistes Unitaires 31, Ligue des Droits de l’Homme 31, LO 31, Médecins du Monde Toulouse, UdCgt31, PCF31, PS31, Solidaires31, Syndicat de Médecine Générale…), JCR31, AIDES, Association La Clef, Association La Case de Santé…

Contre les franchises médicales, pour l’accès aux soins pour toutes et tous !

Mobilisons-nous le 29 septembre, rassemblement place du Capitole (10 h 30 – 12 h 30)

Les franchises soi-disant « médicales » de Sarkozy, c’est toujours nous faire payer plus de notre poche ! Elles se rajouteront à ce que les malades doivent déjà payer : toujours pénaliser le patient et le faire renoncer aux soins pris en charge par la Sécu.

A compter du 1^er janvier, Sarkozy veut faire payer 0,50 euro par boîte de médicament, 0,50 euro par acte médical et 2,00 euros par trajet en ambulance. Cela va coûter 850 millions d’euros par an aux malades ! Plus ils seront malades, plus on les fera payer : c’est le principe de la double peine ! Et plus les charges médicales augmenteront et plus le pouvoir d’achat des malades diminuera ! 15 % des assurés renoncent déjà à des soins pour des raisons financières. Chacun doit cotiser selon ses moyens et recevoir selon ses besoins.

Une pétition nationale a déjà reçu 55 000 signatures et des organisations politiques, syndicales et associatives (particulièrement d’usagers et de malades) nous rejoignent tous les jours. Toutes les villes se mobilisent !

Pour défendre nos acquis sociaux, le 29 septembre sera une première étape de résistance, toutes et tous ensemble !

Il est temps de rétablir la vérité sur les régimes spéciaux

1) Le contribuable paye les avantages spécifiques des régimes spéciaux : FAUX.

Il n’y a pas un centime d’euro donné par l’Etat, donc le contribuable, afin de payer les départs anticipés à la SNCF. Ce sont les cheminots par leur surcotisation et des pensions plus faibles qui les financent. Comment ? En cotisant en moyenne 12 points de plus par rapport au privé (40 % de cotisation sociale pour 28 % dans le privé) et en touchant une pension proportionnellement plus petite au regard du dernier salaire touché (67 % du dernier salaire à la SNCF contre 84 % dans le privé). Cotiser plus, toucher moins, mais partir plus tôt à la retraite, voilà comment les cheminots financent eux-mêmes leur départ anticipé.

Le saviez-vous ?

Un cheminot en cotisant 40 % tout au long de sa carrière, laquelle est en moyenne de 34 ans, cotise plus d’argent pour les retraites qu’un salarié du privé cotisant à 28 % pendant 40 ans. C’est mathématique !

2) Mais alors à quoi servent les 2,6 milliards d’euros que l’Etat donne à la SNCF afin de financer son régime spécial ?

Voilà l’ambiguïté de la chose, permettant aux esprits mal intentionnés d’expliquer que le contribuable finance les départs anticipés à la retraite des cheminots. Pourtant la réalité est tout autre. En 1945, il y avait 450 000 cheminots, aujourd’hui ils ne sont plus que 160 000. Résultat : en 2007, il y a 164 000 cotisants pour 300 000 pensionnés (190 000 pensions directes et 112 000 pensions de reversions). L’Etat et la direction de la SNCF ont volontairement diminué l’effectif du chemin de fer depuis 50 ans : disparition des gardes-barrières, suppression de l’aide conducteur dans les cabines de conduite, mise en place de l’EAS (équipement agent seul), des guichets automatiques, fermeture de gares etc. Résultat, il y a deux fois plus de pensionnés par rapport au nombre de cotisants. On appelle cela un « déficit démographique ». Celui-ci est financé par l’Etat à hauteur de 2,6 milliards d’euros. Si un jour le régime de retraite de la SNCF passe au régime général, et donc avec un départ à 60 ans, ce n’est pas l’Etat qui donnera cette compensation mais la Sécurité sociale, donc l’argent des salariés français.

Le saviez-vous ?

Aujourd’hui les secteurs d’activités pourvoyeurs d’emplois financent les déficits démographiques des secteurs déficitaires, par exemple le textile ou la sidérurgie, secteurs ayant plus de pensionnés que de cotisants. Ce vase communicant existe déjà à la Sécurité sociale du régime général. S’il est invisible aux yeux de tous, il est pourtant la base de la solidarité interprofessionnelle. Y ajouter le régime de la SNCF ne fera pas un centime d’économie, car ce qui aujourd'hui est payé par l’Etat, demain serait payé par la Sécurité sociale.

3) Le régime spécial des cheminots est « indigne ».

« Indigne », voilà l’adjectif utilisé par Sarkozy pour qualifier les régimes spéciaux. Il ne parle pas ici des parachutes dorés de certains patrons finançant leur retraite à coup de stock-options à hauteur de plusieurs millions d’euros. Il n’évoque pas non plus, par cet adjectif, les pensions des députés 6 fois plus importantes que le montant de leur cotisation. Ni la retraite de Jacques Chirac de l’ordre de 30 000 euros net par mois. Non l’adjectif « indigne » est réservé aux régimes spéciaux. Mais quelle est donc exactement l’ampleur de ces retraites dorées ?

Le saviez-vous ?

La pension moyenne d’un retraité cheminot est de 1 600 euros brut en 2006 pour 1 713 euros brut chez un salarié du privé. 19 % des cheminots ont une retraite inférieure à 1 100 euros brut par mois. 70 % des pensions de reversion (veuves essentiellement) sont inférieures à 700 euros brut par mois. Voilà la réalité des retraites « indignes » des cheminots. La seule chose indigne là-dedans, ce sont les propos d’un président de la République, toujours prêt à stigmatiser une catégorie de la population.

4) Il est juste d’aligner les régimes spéciaux au régime général.

L’argument de l’égalité est sûrement le plus fallacieux. La justice étant évidemment, pour certains, le nivellement par le bas au lieu de l’alignement vers le haut. Aujourd’hui les écarts de salaires entre les hommes et les femmes sont en moyenne de l’ordre de 25 %. Qui pourrait accepter qu’au nom de l’égalité on baisse les salaires des hommes de 25 % afin de les mettre au niveau de ceux des femmes ? Personne. Pourtant voilà ce qui est proposé sur les retraites. Il est anormal que la quatrième puissance économique mondiale ne puisse pas financer le départ à la retraite de tous avec 37,5 années de cotisation. A quoi servent alors les progrès techniques s'ils ne permettent pas au plus grand nombre d’en profiter ?

5) Le vieillissement de la population nous oblige à réformer notre système de retraite, il n’y a pas suffisamment de cotisants pour payer les retraites.

L’argument démographique paraît souvent comme le plus évident : trop de retraités, pas suffisamment de cotisants, le système ne peut plus fonctionner de la sorte. CQFD. Pourtant là encore la réalité est bien plus complexe qu’il n’y paraît. En 1960, la part du PIB consacrée aux retraites était de 5 %, pour 12 % en 2007. En 2040, si le système ne change pas, cette part attendra 18 % du PIB, soit une augmentation de 0,7 % d’ici 2020. On est finalement assez loin de la « faillite ». S’il y a de moins en moins d’actifs, ceux-ci produisent individuellement bien plus de richesses chaque année. La question n’est donc pas le nombre d’actifs, mais bien la richesse produite par chaque actif. Aujourd’hui celle-ci est suffisamment importante pour financer les pensions de retraités quand bien même ceux-ci deviendraient aussi nombreux que les actifs.

Le saviez-vous ?

En 1980, il fallait 2 conducteurs pour conduire un train, le conducteur plus son aide ; en 2007, il n’y a plus qu’un seul agent. Par conséquent un agent de conduite produit autant de richesse en 2007 que 2 agents en 1980. Des exemples de ce type se multiplient à foison dans toutes les branches professionnelles.

6) le métier est devenu moins pénible, un départ anticipé ne se justifie plus.

A la SNCF, de nombreux postes de sécurité nécessitent des formations longues et onéreuses pour la SNCF. Afin de « fidéliser » ses salariés, elle leur a proposé des avantages spécifiques, comme la retraite à 55 ans. La retraite à 50 ans pour les conducteurs correspond à la pénibilité liée à leur travail. Ce type de système existe déjà partout, notamment dans les grandes firmes américaines, lesquelles proposent régulièrement à leurs salariés des avantages spécifiques en termes de retraite et de prestation sociale.

Le saviez-vous ?

Pour ce qui est de la pénibilité au travail, sur 160 000 cheminots, 120 000 travaillent en horaire décalé, les week-ends, jours fériés, lors des vacances scolaires, à toute heure du jour et de la nuit. S'il est vrai que le progrès a permis de faire baisser la pénibilité d’un strict point de vue physique, celle-ci n’a pas pour autant disparu, en se transformant notamment en pénibilité psychologique. L’individualisation du salariat, combiné à de nombreuses et diverses évolutions, a considérablement augmenté le stress sur le lieu de travail. Agents commerciaux insultés, solitude dans certains postes, notamment pour les agents de conduite. Toutes ses évolutions rendent très difficile le travail jusqu’à 60 ans. Est-il raisonnable qu’un travailleur de 60 ans se lève à 3 h du matin pour conduire un train 7 heures d’affilée ? Au même âge, comment un agent d’accueil pourra-t-il supporter les insultes quotidiennement subies de la part d'usagers ?

MONSIEUR R LIVRERA LA BANDE SON DU LIVRE D'OLIVIER BESANCENOT HOMMAGE AU CHE GUEVARA :

Le 8 Octobre 2007, Monsieur R nous livrera la Bande Son du livre évènement de Olivier BESANCENOT rendant hommage au CHE GUEVARA à l’occasion des 40 ans de sa disparition. L’album revient sur la vie et les combats du Che, mais aussi, et surtout, sur ses idées.

Composé de 12 titres engagés interprétés par Monsieur R et des artistes militants invités dont Keny ARKANA, cet album contient également une introduction d'Olivier BESANCENOT d’après un texte inédit, et spécialement écrit pour l’occasion par le Sous-Commandant Marcos.

Extrait:

FRANCHISES ET MALADIES

Les malades ne paieront pas !!!
Sarkozy utilise la compassion envers les malades pour justifier les franchises. Mais les associations de malades ne sont pas dupes...

Entretien avec Arnaud Debroca, secrétaire général de la Fédération des accidentés de la vie.

La Fédération nationale des accidentés de la vie (accidents du travail, handicaps), la Fnath, a réagi vivement lorsque la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s’est exclamée, à propos des franchises : « Qui ne peut pas payer quatre euros par mois ? » La fédération fait partie du Collectif interassociatif sur la santé (Ciss), qui fédère 25 associations de malades (diabétiques, myopathes, séropositifs, etc.), qui dénoncent la rupture de solidarité du projet Sarkozy. Ces prises de positions sont décisives pour démonter la propagande du pouvoir. Lire la suite...


Appel unitaire sur le nouveau projet de traité européen


En 2005, les citoyennes et les citoyens de notre pays et des Pays-Bas ont refusé la « constitution » européenne que les chefs d’État de gouvernement avaient adoptée. Dans plusieurs pays, elle n’a jamais été ratifiée. Fin juin 2007, les chefs d’État et de gouvernement ont lancé une procédure éclair pour un nouveau traité européen, sans débat populaire, sans référendum.

Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, ce n’est pas un « mini-traité ». Sous un autre nom et une autre forme, il reprend l’essentiel de la « constitution » rejetée.

Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, « le respect de l’économie ouverte de marché où la concurrence est libre » restera la pierre angulaire de la construction européenne à laquelle tout est subordonné. Aucune des principales exigences soulevées dans le débat sur le traité constitutionnel n’est prise en compte : services publics, égalité hommes-femmes, laïcité, préservation de l’environnement et des ressources non renouvelables, Europe sociale, refus de la libre circulation des capitaux et du dumping fiscal, surpuissance et missions de la banque centrale européenne (BCE), politique de paix, fonctionnement démocratique de l’Union européenne. Rien.

Les services publics restent soumis aux règles de la concurrence. La référence aux « héritages religieux » est maintenue. Aucun des obstacles à l’amélioration des règles sociales n’est levé. Les politiques environnementales sont stérilisées par les choix économiques ultra-libéraux. Le pouvoir de la BCE est préservé. L’inscription de la défense européenne dans la politique de l’OTAN, c’est à dire sa soumission aux États-Unis, et la militarisation de l’Europe sont confortées. La charte des « droits fondamentaux », déjà très insuffisante, reste vidée de toute portée pratique. Et, comme prévu par le traité constitutionnel, le système institutionnel actuel, profondément anti-démocratique, n’est pas vraiment transformé. Bref, on retrouve tout ce qui fait de l’Europe une zone aménagée de libre échange et de promotion des politiques néo-libérales, au lieu qu’elle se construise démocratiquement et propose une autre voie que le règne sans partage des multinationales et des marchés financiers.

Nous sommes des partisans déterminés d’une Europe émancipée de cette tutelle des puissances financières, capable de refuser les politiques de domination agressive et les interventions militaires pour mettre en œuvre de nouvelles relations internationales, notamment avec les pays du Sud. Nous voulons une Europe fondée sur le refus de toutes les discriminations, le respect effectif de la diversité culturelle et la convergence par le haut des droits sociaux, des normes environnementales et des protections des consommateurs. Nous voulons une Europe bâtie sur la volonté et la souveraineté populaire. Voilà pourquoi nous refusons ce nouveau traité. Et nous proposons une démarche : l’élaboration d’un nouveau texte fondateur à la suite d’un processus démocratique, populaire et transparent ; puis sa ratification par référendum dans tous les États.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui veulent cette Europe là à se mobiliser, à faire converger leurs initiatives et à unir les forces pour expliquer le véritable contenu du nouveau traité, dénoncer la tromperie et pour ouvrir une nouvelle perspective d’une Europe démocratique, sociale, écologique et solidaire.

Pour éviter que le peuple tranche, Sarkozy veut faire adopter le nouveau traité par la voie parlementaire. Rien ne dit qu’il pourra le faire. Les citoyens et les élus, quel qu’ait été leur vote le 29 mai 2005, doivent refuser que la démocratie et la volonté populaire soient bafouées et exiger un nouveau référendum.

Le 16 octobre 2007.

Premiers signataires :
AC ! - AlterEkolo - Alternatifs - ATTAC - Cactus La Gauche - Confédération Paysanne - Coordination des Groupes de Femmes Egalité - Coordination nationale des collectifs antilibéraux - Démocratie & Socialisme - Fondation Copernic - Forces Militantes - LCR - Marches européennes - MARS Gauche Républicaine - PCF - PCOF - Pour la République Sociale - Réseau Féministe Ruptures - Union des Familles Laïques - Union syndicale Solidaires ...

Appel unitaire sur le nouveau projet de traité européen


En 2005, les citoyennes et les citoyens de notre pays et des Pays-Bas ont refusé la « constitution » européenne que les chefs d’État de gouvernement avaient adoptée. Dans plusieurs pays, elle n’a jamais été ratifiée. Fin juin 2007, les chefs d’État et de gouvernement ont lancé une procédure éclair pour un nouveau traité européen, sans débat populaire, sans référendum.

Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, ce n’est pas un « mini-traité ». Sous un autre nom et une autre forme, il reprend l’essentiel de la « constitution » rejetée.

Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, « le respect de l’économie ouverte de marché où la concurrence est libre » restera la pierre angulaire de la construction européenne à laquelle tout est subordonné. Aucune des principales exigences soulevées dans le débat sur le traité constitutionnel n’est prise en compte : services publics, égalité hommes-femmes, laïcité, préservation de l’environnement et des ressources non renouvelables, Europe sociale, refus de la libre circulation des capitaux et du dumping fiscal, surpuissance et missions de la banque centrale européenne (BCE), politique de paix, fonctionnement démocratique de l’Union européenne. Rien.

Les services publics restent soumis aux règles de la concurrence. La référence aux « héritages religieux » est maintenue. Aucun des obstacles à l’amélioration des règles sociales n’est levé. Les politiques environnementales sont stérilisées par les choix économiques ultra-libéraux. Le pouvoir de la BCE est préservé. L’inscription de la défense européenne dans la politique de l’OTAN, c’est à dire sa soumission aux États-Unis, et la militarisation de l’Europe sont confortées. La charte des « droits fondamentaux », déjà très insuffisante, reste vidée de toute portée pratique. Et, comme prévu par le traité constitutionnel, le système institutionnel actuel, profondément anti-démocratique, n’est pas vraiment transformé. Bref, on retrouve tout ce qui fait de l’Europe une zone aménagée de libre échange et de promotion des politiques néo-libérales, au lieu qu’elle se construise démocratiquement et propose une autre voie que le règne sans partage des multinationales et des marchés financiers.

Nous sommes des partisans déterminés d’une Europe émancipée de cette tutelle des puissances financières, capable de refuser les politiques de domination agressive et les interventions militaires pour mettre en œuvre de nouvelles relations internationales, notamment avec les pays du Sud. Nous voulons une Europe fondée sur le refus de toutes les discriminations, le respect effectif de la diversité culturelle et la convergence par le haut des droits sociaux, des normes environnementales et des protections des consommateurs. Nous voulons une Europe bâtie sur la volonté et la souveraineté populaire. Voilà pourquoi nous refusons ce nouveau traité. Et nous proposons une démarche : l’élaboration d’un nouveau texte fondateur à la suite d’un processus démocratique, populaire et transparent ; puis sa ratification par référendum dans tous les États.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui veulent cette Europe là à se mobiliser, à faire converger leurs initiatives et à unir les forces pour expliquer le véritable contenu du nouveau traité, dénoncer la tromperie et pour ouvrir une nouvelle perspective d’une Europe démocratique, sociale, écologique et solidaire.

Pour éviter que le peuple tranche, Sarkozy veut faire adopter le nouveau traité par la voie parlementaire. Rien ne dit qu’il pourra le faire. Les citoyens et les élus, quel qu’ait été leur vote le 29 mai 2005, doivent refuser que la démocratie et la volonté populaire soient bafouées et exiger un nouveau référendum.

Le 16 octobre 2007.

Premiers signataires :
AC ! - AlterEkolo - Alternatifs - ATTAC - Cactus La Gauche - Confédération Paysanne - Coordination des Groupes de Femmes Egalité - Coordination nationale des collectifs antilibéraux - Démocratie & Socialisme - Fondation Copernic - Forces Militantes - LCR - Marches européennes - MARS Gauche Républicaine - PCF - PCOF - Pour la République Sociale - Réseau Féministe Ruptures - Union des Familles Laïques - Union syndicale Solidaires ...

Assez d'expulsions !

DECLARATION DE MYRIAM MARTIN
PORTE PAROLE DE LA FEDERATION LCR-100% A GAUCHE DE LA HAUTE-GARONNE

Pour le président Sarkozy et, il n’y aurait pas assez d’expulsions de sans papiers ! Aussi son ministre de l’immigration et de l’identité nationale, Brice Hortefeux a-t-il décidé de faire diligence et de convoquer aujourd’hui même les préfets des départements qui ne font pas assez de chiffres. La LCR 31 dénonce cette politique inhumaine qui associe cynisme et répression contre les sans papiers. La LCR 31 rappelle également qu’en Haute Garonne et ailleurs, les mobilisations existent et se poursuivent afin d’empêcher les expulsions de familles entières. A la politique du président et de son gouvernement, opposons une mobilisation sans faille avec l’ensemble des réseaux, associations et organisations. La LCR 31 poursuivra son combat aux côtés des sans papiers.

UNIVERSITE D’ETE DE LA LCR : Nouveau succès !

La 16e Université d’été de la LCR a réuni un millier de participants à Port-Leucate (Aude), du 24 au 29 août.

C’était la seizième, cette université d’été, une nouvelle fois à Port-Leucate. Et cette fois encore, le succès fut au rendez-vous, plus éclatant encore que l’an passé : le millier de participants a été atteint, avec beaucoup de camarades participant pour la première fois et beaucoup de jeunes. Une telle participation et l’été pourri pouvaient faire craindre une dégradation du climat. Il n’en fut heureusement rien ! Une grande tente supplémentaire pour les débats, un soleil brillant, l’efficacité de l’équipe organisatrice, le talent et le dévouement confirmés du personnel du village Les Carrats ont permis de faire face à cette foule, souvent affamée et assoiffée... Et l’ambiance fut en permanence au beau fixe ! Lire la suite...

Retraites : Déclaration de guerre

Olivier Besancenot, chef de file de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), estime que les propos du Premier ministre, François Fillon, sur les régimes spéciaux de retraite constituent une "déclaration de guerre".

Le chef du gouvernement a dit dimanche que la réforme était prête et pourrait être mise en oeuvre "dans les prochains mois" si Nicolas Sarkozy donnait son feu vert. Elle consisterait à aligner les régimes spéciaux sur le régime des fonctionnaires.

Pour Olivier Besancenot, qui était interrogé lundi sur LCI, "bien sûr, c'est une déclaration de guerre de la part de Fillon, il le sait, d'ailleurs on l'attendait".

"Elle vient un petit peu plus vite que prévu car il y a des difficultés économiques qui se profilent en cascade pour le gouvernement", a ajouté le dirigeant d'extrême gauche.

Olivier Besancenot a souligné que face aux projets du gouvernement "à la rentrée sociale, il s'agit de répondre présent, dans la rue, dans les mobilisations".

Sans préjuger de la réaction des syndicats de salariés et des Français en général, l'ancien candidat à l'Elysée de la LCR a fait remarquer que "dès qu'on touche aux acquis sociaux arrachés par nos anciens ça peut très, très rapidement se transformer en bordel dans le pays".

"Le seul adversaire de taille qui se dresse face à la droite, face au Medef, c'est l'histoire sociale de ce pays", a-t-il ajouté.

Reuters

Une pensée solidaire et fraternelle pour N. SARKOZY !!?

Cher(e)s ami(e)s,
Une pensée solidaire et fraternelle pour N. SARKOZY !!?

Ne t'inquiète pas Nicolas, hors du stade de France le collectif fonctionne encore !

Le pack des avants (franchises médicales, éducation nationale de la maternelle à l'université, EDF/GDF, Directive postale, Transports) reste solide et regroupé. Il multipliera "les bouchons*" pour montrer notre détermination.

Il ne se désolidarise pas du reste de l'équipe prêt à jaillir de tous les côtés (Recherche, ANPE/Assedic, santé, territoriaux, culture, médias publiques, social, logement...) en utilisant à profusion "chistera *" et "chandelles *".
Sur le banc des remplaçants, la vigueur et le courage sont également au rendez-vous ( petite enfance, "4e age", eau...)

Nous ne serons pas pris par une émotion démobilisante à la lecture du la lettre de Guy MOQUET, bien au contraire car nous avons bien entendu ton message : être solidaire, fraternelle et résister pour le bien commun de tous et toutes !

En conclusion, cher Nicolas, tu peux compter sur un collectif "de combat" pour aller vers une victoire transcendante et vitale pour l'ensemble de la population. Nous n'avons que cette ambition, aller vers l'essai et le transformer !

Fraternellement,

Christian Nguyen (pour Convergence des collectifs)
Internet : http://www.v-s-p.org/ Tél : 06 81 98 94 46 (B.Defaix) - Courriel : nosfuturs@tiscali.fr

* BOUCHON.
Ce terme caractérise un gros plaquage sur un adversaire. Un bouchon a non seulement pour objectif d'arrêter l'adversaire mais aussi de lui faire passer un message clair : il ne passera jamais plus pendant le match et s'il s'y risque, il peut s'attendre à de belles courbatures !

* CHANDELLE.
Terme utilisé lorsqu'un joueur effectue, au pied, un renvoi très haut du ballon pour laisser le temps aux joueurs de son équipe de se rendre au point de chute du ballon.

* CHISTERA.
Passe effectuée dans le dos, en projetant les bras vers l'arrière pour tromper l'adversaire.

Che Guevara : une braise qui brûle encore...

Diffusée le 8 octobre 2007

Entretien avec Olivier Besancenot et Michael Lowy autour de leur livre "Che Guevara : une braise qui brûle encore".
« Ernesto “Che” Guevara n’était ni un saint, ni un surhomme, ni un chef infaillible : il était un homme comme les autres, avec ses forces et ses faiblesses, ses lucidités et ses aveuglements, ses erreurs et ses maladresses. Mais il avait cette qualité rare chez les acteurs de la scène politique : la cohérence entre les paroles et les actes. De ce point de vue, il était exceptionnel, et cette singularité est pour beaucoup dans l’attraction qu’il exerce aujourd’hui encore à travers le monde.

Médecin argentin devenu ministre de l’Industrie à Cuba, il est mort en combattant la dictature militaire en Bolivie le 9 octobre 1967. Il existe déjà un bon nombre de biographies consacrées au Che. Nous, nous avons fait le choix de nous intéresser aux idées, aux valeurs, aux analyses, aux propositions, aux rêves de l’homme. Certes, il était un combattant qui maniait avec autant d’aisance la plume que le fusil. Mais pour quelle cause se battait-il ? Quelle image avait-il de la société enfin émancipée du cauchemar capitaliste ? Voilà les questions qui nous occupent dans ce livre, sans avoir la prétention de livrer la réponse. »
O. B. et M. L.

Programmation musicale :
Carlos Puebla : Hasta siempre

Livre :
Olivier Besancenot et Michael Lowy
Che Guevara : une braise qui brûle encore
éditeur : Mille et une nuits
parution : Septembre 2007

Non à l’expulsion d’Alioune !


COMMUNIQUE DE PRESSE

Alioune, habitant d’Empalot, a été placé depuis lundi 3 septembre au centre de rétention de Cornebarrieu. Il est sous la menace d’une reconduite imminente à la frontière.

La LCR 31 s’associe au Collectif de défense des sans-papiers d’Empalot pour dire non à son expulsion. Elle dénonce l’acharnement particulier dont font preuve les autorités, alors qu’Alioune et sa femme, française, disposent d’un billet d’avion pour le Sénégal, où ils s’apprêtaient à se rendre pour déposer une demande de visa auprès du Consulat de France.

Alioune avait déjà été arrêté et placé en centre de rétention il y a un an. Son cas avait alors fait l’objet d’une large mobilisation, au terme de laquelle une décision
de justice avait prononcé sa libération.

Encore une fois, pour le droit de vivre dignement en France, il est urgent de se mobiliser. : la LCR 31 se joint à l’appel à rassemblement du mercredi 5 septembre à partir de 11h30, place commerciale d’Empalot.

La LCR 31 dénonce la politique répressive du gouvernement qui veut faire du chiffre et renvoyer un maximum de sans-papiers, ainsi que les graves conséquences qu’elle entraîne sur les personnes, au détriment de leurs droits les plus élémentaires. Seule une mesure de régularisation des sans papiers pourra mettre fin à ces situations dramatiques en donnant le droit de circuler et de s’installer librement.

Toulouse le 4 septembre

L'affaire Julien Terrié contre la Radiologie de la clinique Pasteur passe en Appel.

Communiqué de Presse Association du Personnel des Cabinets Médicaux 31
www.apcr31.abri.org

Deux ans, jour pour jour, après l'audience aux Prud'hommes, l'affaire opposant Julien Terrié et la radiologie de la clinique pasteur passe devant la Cour d'Appel, le Mercredi 5 septembre 2007.
Julien Terrié avait été licencié pour faute grave suite à un mouvement de grève victorieux les 20 et 21 mars 2003.

Le premier jugement au Conseil des prud'hommes avait seulement jugé la requalification du licenciement pour faute grave, en licenciement pour cause réelle et sérieuse et condamné la Radio Pasteur à 1860 euros de dommages et intérêts.

Le jugement n'avait pas satisfait l'avocat de Monsieur Terrié, Maître Sabatté, car il amenait comme seule preuve une phrase extraite du dossier qui avait été attribuée à Julien Terrié alors qu'elle provenait du témoignage d'un de ses collègues avouant une des 4 fautes retenues. Cette erreur avait conduit Julien Terrié à faire appel. La Clinique ayant usé de tous ses retards tolérés par les tribunaux nous ne recevons que maintenant les nouvelles conclusions de leur avocat Maître Matheu.

Celles ci comportent une nouvelle pièce, qui n'a pas manqué pas de nous surprendre : la profession de foi de Julien Terrié, candidat aux législatives pour la LCR d'Olivier Besancenot dans la II° circonscription toulousaine le 10 et 17 Juin dernier !!!

Julien Terrié a effectivement été candidat, mais en quoi ceci étayerait leur thèse des fautes professionnelles ?
Cette nouvelle pièce ne fait que confirmer que Julien Terrié était indésirable au sein du service de radio Pasteur et que son licenciement relève d'une pure répression patronale. Nous espérons que ce licenciement sera enfin reconnu par la cour d'appel comme abusif.

Le Bureau de L'apcr31

Organisations solidaires: CGT Clinique PASTEUR, Syndicats CGT et FO Clinique de l'Union, Fédération CGT Santé Privée, CGT CHU Toulouse, CGT laboratoire Clinique PASTEUR, SUD Santé Sociaux, Union nationale CGT CROUS, CGT Airbus, CGT commerce, UFMICT CGT, UGICT CGT 31, CGT EDF Sud ouest, UL CGT La Timone, UL CGT Rochefort, ACCOR CGT 31, CGT Cheminots Bourges, CGT PTT Besançon, LCR 31, Ligue des Droits de l'Homme .

STEREOTYPES

Une identité musicale cosmopolite au service d'un rap conscient et énergique StéréoTypes, un des groupes phares de la scène toulousaine, se compose de 3 MCs et de 4 musiciens. Konic, Mista et Keys, rappeurs, improvisateurs et auteurs, Dayon à la basse, Sweet Ohms au sampleur, Dj Slices et Nico à la batterie.

Ne pensez surtout pas que leur rap est stéréotypé Un jeu de mot pour justement ironiser sur les caricatures et préjugés dont le Hip Hop est souvent victime. Le groupe a déjà plus de 10 ans d existence et plus de 130 scènes à son actif.

Leur état d'esprit s'exprime tant par leurs textes que par leur engagement citoyen avec l'association K.M.K Prod, structure militante et active dans le milieu socio-culturel. Exigence et ouverture caractérisent leur recherche musicale, cherchant des alliances subtiles et des rencontres insolites comme, par exemple, avec Jean Luc Amestoy (des Motivés) à l accordéon le temps du morceau « Jolie colonie » ou avec Jeanne de Lartigue, chanteuse lyrique.

Une musique énergique voire énergétique, allant du rap le plus pur à l' électro en passant par l' acoustique, une musique mature et vivante qui a conservé l'essence originelle du Hip Hop. Le show peut être enrichi par une performance vidéo interactive réalisée par des VJs de talent du collectif Pro_Visoire.

La création d' une alliance entre le son et la vidéo donne ainsi une dimension supplémentaire à la scène et à la musique. La configuration utilisée permet aux artistes d' interagir sur une installation visuelle.

Souscription 2007 / 150000 €
récoltés 94000 €/ manquent 56000 €

Non, la LCR ne sort pas ruinée de l’élection présidentielle : nous avons construit notre budget de campagne de manière à ce qu’il soit couvert, pour l’essentiel, par le forfait de 800000euros accordé par l’État à chaque candidat. D’autres partis ont été moins prudents… Renforcée, non seulement par le nombre de voix qui se sont portées sur Olivier Besancenot, mais aussi par l’écho de la campagne, pour la première fois, la LCR a présenté ou soutenu plus de 500 candidatures aux élections législatives, beaucoup plus que ce que nous avions prévu et budgétisé. Et là, pas de remboursement de l’État.

Mais les activités de la LCR ne s’arrêtent pas à cela :
– Nous voulons que de nombreux jeunes, chômeurs, salarié-e-s précaires puissent participer à notre Université d’été, au-delà des contraintes financières.

– Nous voulons pouvoir être présents, dès maintenant, avec des affiches, des tracts contre la politique de Sarkozy et sa bande de tueurs des droits sociaux et démocratiques.

– Nous voulons que notre hebdomadaire, Rouge, puisse vivre.
Nous savons que vous comptez sur la LCR pour les luttes futures. La LCR compte sur vous pour l’aider à les mener. En 2006, comme en 2005, nous avons réussi la souscription et dépassé les 150000 euros. En 2007,nous ne doutons pas que nous ferons aussi bien.

D’avance, merci à toutes et tous

Participez à la souscription en envoyant vos chèques pour "lcr souscription" à lcr31 9, rue corneille 31300 Toulouse