Retraites : Déclaration de guerre
Olivier Besancenot, chef de file de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), estime que les propos du Premier ministre, François Fillon, sur les régimes spéciaux de retraite constituent une "déclaration de guerre".
Le chef du gouvernement a dit dimanche que la réforme était prête et pourrait être mise en oeuvre "dans les prochains mois" si Nicolas Sarkozy donnait son feu vert. Elle consisterait à aligner les régimes spéciaux sur le régime des fonctionnaires.
Pour Olivier Besancenot, qui était interrogé lundi sur LCI, "bien sûr, c'est une déclaration de guerre de la part de Fillon, il le sait, d'ailleurs on l'attendait".
"Elle vient un petit peu plus vite que prévu car il y a des difficultés économiques qui se profilent en cascade pour le gouvernement", a ajouté le dirigeant d'extrême gauche.
Olivier Besancenot a souligné que face aux projets du gouvernement "à la rentrée sociale, il s'agit de répondre présent, dans la rue, dans les mobilisations".
Sans préjuger de la réaction des syndicats de salariés et des Français en général, l'ancien candidat à l'Elysée de la LCR a fait remarquer que "dès qu'on touche aux acquis sociaux arrachés par nos anciens ça peut très, très rapidement se transformer en bordel dans le pays".
"Le seul adversaire de taille qui se dresse face à la droite, face au Medef, c'est l'histoire sociale de ce pays", a-t-il ajouté.
Reuters
Le chef du gouvernement a dit dimanche que la réforme était prête et pourrait être mise en oeuvre "dans les prochains mois" si Nicolas Sarkozy donnait son feu vert. Elle consisterait à aligner les régimes spéciaux sur le régime des fonctionnaires.
Pour Olivier Besancenot, qui était interrogé lundi sur LCI, "bien sûr, c'est une déclaration de guerre de la part de Fillon, il le sait, d'ailleurs on l'attendait".
"Elle vient un petit peu plus vite que prévu car il y a des difficultés économiques qui se profilent en cascade pour le gouvernement", a ajouté le dirigeant d'extrême gauche.
Olivier Besancenot a souligné que face aux projets du gouvernement "à la rentrée sociale, il s'agit de répondre présent, dans la rue, dans les mobilisations".
Sans préjuger de la réaction des syndicats de salariés et des Français en général, l'ancien candidat à l'Elysée de la LCR a fait remarquer que "dès qu'on touche aux acquis sociaux arrachés par nos anciens ça peut très, très rapidement se transformer en bordel dans le pays".
"Le seul adversaire de taille qui se dresse face à la droite, face au Medef, c'est l'histoire sociale de ce pays", a-t-il ajouté.
Reuters
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