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L’origine sociale des députés

Employés et ouvriers représentent la moitié de la population active, mais à peine 6% des députés.

Origine sociale
des députés

Nombre
de députés

En pourcentage
Agriculteurs142,5
Artisans, Commerçants et Chefs d'entreprises315,6
Cadres et professions intellectuelles supérieures43878,8
Professions intermédiaires407,2
Employés285,0
Ouvriers50,9
Total556100,0
Tableau extrait de "Le pouvoir local ou la démocratie improbable" de Michel Koebel - éd. du Croquant 2006.
Source : Assemblée nationale. Les retraités et les fonctionnaires sans autre précision ont été replacés dans leurs catégories sociales d'appartenance. Deux députés sans profession et dix neuf sans profession n'ont pas été pris en compte.. Année des données : 2003

Alors que les employés et les ouvriers représentent plus de la moitié de la population active, seuls 5,9% des députés proviennent de leurs rangs. Et encore, certains élus ont quitté leur profession d’origine depuis de longues années. Les élus d’origine ouvrière ne représentent même que 0,9 % des députés, contre 28 % de la population active... A l’inverse, les cadres et professions intellectuelles supérieures sont largement sur-représentés.

C'est pour cette raison que nous présentons des candidats qui ressemblent plus à la société française, qui sont de ceux qui luttent tous les jours pour les droits des travailleurs et des exclus. Alors, pourquoi pas être élu et remettre des ouvriers et employés dans ce haut lieu de pouvoir qu'est l'assemblée. A vous de juger.

DECLARATION DES CANDIDATS ET DES CANDIDATES LCR 100% A GAUCHE DE LA HAUTE GARONNE

La LCR 31 apporte tout son soutien aux salarié-e-s de SFR en lutte depuis mercredi 23 mai. Ces derniers se sont mis en grève pour s’opposer à la vente du centre d’appel toulousain au sous traitant Téléperformance ». Les centres d’appel de Lyon et de Poitiers sont également menacés. Les salarié-e-s de SFR savent que c’est la délocalisation qui les guette ainsi qu’une dégradation des conditions de travail et la perte des acquis actuels (convention des Télécoms). Encore une fois il s’agit de satisfaire l’appétit monstrueux des actionnaires au détriment des travailleurs. De surcroît, le centre d’appel a reçu des subventions publiques (collectivités territoriales) pour s’installer, à hauteur de 500 000 euros !

Avec ces salarié-e-s exigeons le refus de la vente du centre d’appel.

Aujourd’hui ce qu’il faut exiger c’est le retour d’un service public des télécommunications et la fin des subventions publiques à des groupes dont la seule préoccupation est le profit, et qui à la première occasion délocalisent ou licencient.

Pour la LCR 31, Myriam Martin, porte parole.

Comme si la mort au travail était acceptable...

Par Annie Thébaud Mony, sociologue, directrice de recherche à l’Inserm. Elle vient de publier : Travailler peut nuire gravement à votre santé, Paris, La Découverte, 2007.

Incantatoires références à la « valeur travail »… Les décideurs ne regardent ni ce que la notion de travail recouvre vraiment, ni ce que sont réellement les conditions de travail sur le terrain. Depuis plusieurs années, l’obligation de travail a été transformée en obligation de résultats, sans donner au travailleur la possibilité de négocier les moyens d’obtenir ces résultats. On en constate aujourd’hui sans cesse les conséquences. Les récents suicides dans l’industrie automobile sont symptomatiques de cette évolution. Tout comme le suicide d’un jeune intérimaire auquel j’ai été personnellement confrontée lors d’une enquête. Il était pris dans l’étau de la sous-traitance du nucléaire. À un moment donné, il n’a plus vu d’autre moyen que de se suicider pour dire sa résistance : « Puisque je n’ai plus les moyens de changer la situation, puisque je n’ai plus prise sur la réalité, je me sauve de cette condition-là. »

Cette obligation de résultat fait partie du leitmotiv de la baisse des coûts du travail. Un exemple récent : Airbus et l’aérospatiale. La situation est absurde : le groupe a du retard dans la livraison de ses avions. A priori, ce n’est pas un problème d’effectifs. Pourtant, le groupe décide de réduire les effectifs. On peut formuler l’hypothèse que ces retards sont dus à la « désorganisation du travail » liée à la sous-traitance en cascade de ce secteur qui place souvent les salariés dans des situations très difficiles à gérer. Lire la suite...

Un gouvernement de choc !

Nicolas Sarkozy vient de composer un gouvernement de choc. Il a beau en faire des tonnes sur l’ouverture et faire une grande opération de communication, les hommes choisis ont un sens. François Fillon, premier ministre, et Alain Juppé, numéro 2 de la nouvelle équipe, ont en commun de s’être attaqués à la protection sociale et au droit à la retraite en 1995 et 2003, en suscitant des grèves et des mouvements sociaux sans précédent. Des hommes déterminés à appliquer le programme de rupture du président de la République : remise en cause du droit de grève et du code du travail, nouvelles privatisations, expulsions de familles sans-papiers... L’intitulé des ministères ne laisse pas place au doute : l’ordre moral et sécuritaire est au pouvoir avec, par exemple, la création du ministère de l’immigration et de l’identité nationale. Certains, à gauche, comme Kouchner, n’en finissent pas de dériver vers la droite en se ralliant au sarkozysme, et en lui servant de caution gauche et soixante-huitarde. L’heure est, à l’opposé, à la construction d’un front unitaire de résistance contre la politique de Sarkozy et la construction d’une alternative anticapitaliste.
Olivier Besancenot

Les félicitations du MEDEF....


Laurence Parisot salue la perspective d’ un "gouvernement d’ouverture".

Dépêche AFP | 18.05.2007 | 12:04.

La présidente du Medef Laurence Parisot a qualifié vendredi d’"excellente nouvelle" la perspective d’un gouvernement d’ouverture au centre et à la gauche.

"Un gouvernement d’ouverture qui aille non seulement vers le centre, mais au-delà vers la gauche, n’est-ce pas ce que les Français attendaient depuis longtemps, je pense dès le 21 avril 2002", a-t-elle dit sur France 2.

Cela fait "longtemps" qu’il y a "un désir d’ouvrir et de regrouper les personnes les plus compétentes de la manière la plus large possible", a-t-elle ajouté. "Si on s’y met tous", gouvernement, syndicats et patronat, "d’ici un an, un an et demi, il peut y avoir des résultats tout à fait significatifs", a estimé ajouté la présidente du Medef.

Lors d’une prochaine rencontre avec le président Nicolas Sarkozy, "on pourra discuter des sujets dont les partenaires sociaux souhaitent se saisir : le contrat de travail, la sécurisation des parcours professionnels, la remise à plat de l’assurance-chômage", a poursuivi Mme Parisot, qui ne souhaite pas de lois sur ces sujets.

Selon elle, il "est possible" d’atteindre le plein emploi en cinq ans, comme promis par M. Sarkozy. Si "nous acceptons de réformer le marchés du travail", si l’Etat "s’engage fortement pour donner aux universités et à l’enseignement supérieur, à la recherche et à l’innovation tout le potentiel qui leur convient pour se développer" et "si nous nous mettons tous au boulot", a-t-elle ajouté.

Licenciements à la Papèterie de Ledar dans l' Ariège

Le fond d'investissement Mattlin-Paterson a décidé de sacrifier la papéterie de Lédar. Ce prédateur financier, implanté dans un paradis fiscal aux Iles Caïman, dans les Antilles, veut imposer un soit-disant 'plan de redressement' qui entrainera la mort de la papeterie de Lédar, qui affiche pourtant des résultats positifs. Ce plan prévoit la suppression de 25 emplois sur les 117 restants et la mise en vente des centrales de Castillon et Lédar. Aprés avoir dépecé le groupe Matussiere et Forest et s'être approprié la papeterie de Lédar pour une bouchée de pain, c'est la mort du site que ces voyoux financiers ont programmé! La LCR 09 appelle à la manifestation samedi 19 mai, à 10 heures, place de Lédar, devant l'usine. Soyons le plus nombreux possible! Ne laissons pas aux patrons le pouvoir exhorbitant de licencier, de ruiner des familles et une région entière pour augmenter leurs profits! Interdiction des licenciements.

Denis Seel et Marie Angèle Claret
Candidats LCR aux législatives dans l'Ariège

Kouchner ministre des affaires étrangères de Sarkozy ?

Quoi de plus normal qu’un président - ami de Bolloré - nomme comme ministre un ami de Desmarest ? En plus, il a parfaitement le profil du poste : « Total m’a demandé un rapport sur la situation sanitaire et la façon dont ils géraient la situation dans la zone du gazoduc. J’ai reçu 25 000 euros pour deux mois de travail... Comment croyez-vous que je gagne ma vie moi ? (...) Les Birmans que j’ai vus sont absolument heureux de la présence de Total, trop à mon avis par rapport au reste de la population. Personne ne connaît les "victimes de Total", à ma connaissance (...). Je ne crois pas qu’il ait été besoin pour les gens de Total, qui sont couverts d’or et qui gagnent bien leur vie, de recourir à des travailleurs forcés. » Bernard Kouchner, Libération, le 10 décembre 2003.

Bon... il est peu probable que l’association MSF se félicite de la nouvelle nomination d’un de ses fondateurs...

Mais le plus choquant dans toute cette histoire, c’est pas tellement que Kouchner blanchisse le recours au travail forcé ou qu’il accepte d’être le ministre de Sarkozy ("Travaillez plus sinon...") mais bien qu’il soit encore présenté comme une personnalité de « gauche »...

Plus d’info sur

Appel unitaire d'organisations de jeunesse

Préparons dès maintenant la riposte à Sarkozy et son projet


Nous, organisations de jeunesse, nous opposons à Nicolas Sarkozy et à son projet. L'expulsion massive de sans-papiers, le projet d'un « ministère de l'immigration et de l'identité nationale » nourrissent le racisme et font passer les immigrés pour responsables de tous les maux. Le projet de mise en place d'un contrat unique de travail sur le modèle du CNE ne ferait que généraliser la précarité. Le renforcement de l'autonomie des universités et la sélection à l'entrée des facs seraient une nouvelle attaque contre l'éducation. L'objectif de Sarkozy est de remettre en cause l'essentiel des droits sociaux et démocratiques acquis depuis des dizaines d'années.

Face à ces attaques programmées contre les salariés et les jeunes, nous appelons les jeunes à s'organiser pour préparer la riposte, qui sera nécessaire. Nous nous battons pour une éducation ouverte à tous, quelle que soit l'origine sociale et quelle que soit la nationalité.
Nous nous battons pour que chaque jeune ait un emploi, un droit à l'avenir, un droit à un environnement vivable.Nous nous opposons à la criminalisation des mouvements sociaux et nous demandons l'amnistie des jeunes arrêtés arbitrairement alors qu'ils étaient descendus dans la rue contre Sarkozy et son projet.
Des milliers de jeunes ont manifesté dès le dimanche soir et des centaines d'étudiants et de lycéens se sont réunis en Assemblées Générales à Nanterre, Tolbiac, Toulouse…

C'est pourquoi nous exigeons :
- L'arrêt des expulsions et la régularisation de tous les sans-papiers
- Non au Contrat Unique et abrogation du CNE : un CDI pour tous
- Pas touche au droit de grève !
- Non à la sélection et à l'augmentation des frais d'inscription à l'université

Nous appelons à la constitution de Comités de Résistance ouverts à tous, dans toutes les facs, tous les lycées et quartiers, et nous appelons à des Assemblées Générales et à des réunions dans tous ces lieux.

Nous appelons à une manifestation à Toulouse, mercredi 16 Mai,
à 18h00 place du Capitole


Premiers signataires :
Fédération Syndicale Etudiante (AGET-FSE)
Jeunesses Communistes Révolutionnaires (JCR)
La guerre tue
Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJCF)
SUD-Etudiant

DECLARATION DE MYRIAM MARTIN

Porte-parole de la fédération LCR- 100% à gauche de Haute-Garonne

Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, l’élection de Sarkozy à la présidence de la république ne délégitime en rien les mobilisations sociales. Mais certaines actions des derniers jours, trop minoritaires ou violentes, ne servent en rien la nécessaire construction d’un mouvement puissant et uni de résistance aux mesures antisociales et liberticide que le nouveau pouvoir a annoncé.

Le troisième tour social c’est en effet la construction de mobilisations pour résister aux projets de la droite, et non des initiatives du type de celles qu’on a vu dernièrement place du Capitole.

La LCR par le biais de son porte parole Olivier Besancenot, appelle à une journée de vigilance avec l’ensemble des organisations de la gauche sociale et politique afin de contrer la politique de la droite et de son nouveau président, et ce fin mai ou début juin.

En ce qui concerne les jugements qui se sont déroulés mercredi 9 mai à Toulouse, la LCR 31 s’inquiète des peines de prison fermes qui sont tombées systématiquement pour de nombreux jeunes gens qui pour beaucoup, n’avaient jamais eu affaire à la justice. Cette répression, tant policière et judiciaire, est inquiétante et rappelle celle qui s’est abattue en 2005 et en 2006, sur les grévistes et manifestants en lutte contre les réformes Fillon et contre le CPE. Elle ne peut en aucun cas être la réponse à la révolte des jeunes. Là encore nous devons dès à présent être vigilants avec l’ensemble des forces de gauche.

Bonne nouvelle pour les "Don Quichotte"

Après 5 mois de lutte, d'occupation des Allées François Verdier, d'actions, de manifestations, d'occupations symboliques de bâtiments publics et sociaux, de participations à des meetings, de rencontres avec des élus, les enfants de Don Quichotte Toulouse ont reçu quelques jours avant le résultat des élections, des mains de la municipalité, une assignation à référé avec obligation de vider les lieux.

Hier matin, une bonne centaine de personnes attendaient la décision du juge.
La mairie a été déboutée! La juge a considéré d'une part que la mairie s'était engagée à reloger les gens qui participaient à l'action et d'autre part qu'elle avait fait état de considérations politiques pour justifier son refus de reloger ces gens.

Les 24 personnes qui restaient hier sur le campement vont bénéficier de bungalows aménagés et de chambres d'hôtel afin d'accéder le plus vite possible à des logements pérennes. Il faut bien sûr rester vigilant pour obliger la mairie à remplir ses obligations.

Appel pour une réunion unitaire des organisations de jeunesse contre Sarkozy et les politiques anti-sociales

Depuis 5 ans, Sarkozy et son gouvernement n'ont cessé de mener une politique raciste et répressive. Lui et la droite s'inspirent aujourd'hui de plus en plus directement de l'extrême droite, comme l'a illustré récemment son projet d'un « ministère de l'immigration et de l'identité nationale. »
En accord avec le MEDEF, son projet c'est également de généraliser le CNE et de mettre en place la rupture du contrat de travail « à l'amiable ». Dès l'élection de Sarkozy, ce sera « Tolérance Zéro » pour les mineurs, qui seront enfermés de plus en plus systématiquement en cas de délit. Le droit de grève et les retraites sont également dans la ligne de mire.

Le mouvement contre Le Pen en 2002, la grève de mai-juin 2003 pour la défense des retraites, le mouvement lycéen, le NON à la Constitution Européenne, la révolte des quartiers populaires, le mouvement contre le CPE. ont montré que, depuis 5 ans, les jeunes et les salariés n'ont pas hésité à descendre dans la rue pour rejeter les politiques libérales et discriminatoires. Dès le dimanche soir de l'élection de Sarkozy, des milliers de jeunes sont descendus dans la rue dans de nombreuses villes de France, dans des quartiers populaires. Dès le lendemain, plusieurs lycées ont été bloqués et des manifestations spontanées ont eu lieu.

Pour donner une suite organisée à ces réactions de colère légitime, nous vous proposons une réunion de toutes les organisations de jeunesse liées au mouvement social, le jeudi 10 mai à 19h, à au Paul Associatif et Syndical de l'Université Paul Sabatier..

Salutations Révolutionnaires,

Le Bureau de ville des JCR-Toulouse

Expulsion des Don Quichotte Toulousains

ça commence...

Jeudi, 9 H 30, Place du Salin, les EDQ Toulouse sont convoqués au tribunal en vue de leur expulsion des allées F. Verdier.

Nous demandons un soutien massif !

Resistance !

Déclaration d’Olivier Besancenot le 6 mai 2007 à 20 heures

Nicolas Sarkozy vient donc d’être élu président de la république avec environ 53,5...des voix. Avec lui, c’est le programme du MEDEF qui s’incruste au pouvoir. De nouveaux cadeaux fiscaux aux entreprises et aux plus riches, la privatisation de nouveaux services publics, la chasse aux enfants sans papier, la remise en cause de droits sociaux et démocratiques fondamentaux comme le droit de grève ou le CDI sont dans l’agenda du nouveau président de la République. Ce soir, l’Etat UMP dispose une nouvelle fois du pouvoir politique central. La démagogie populiste utilisée dans cette campagne va désormais laisser place à la réalité de mesures antisociales, sécuritaires et antidémocratiques qui ne manqueront pas de susciter des mobilisations très larges. C’est à la construction de ces résistances sociales et démocratiques que la LCR entend désormais consacrer toutes ses forces. Elle propose que face au programme ultra libéral et ultra sécuritaire d’un Sarkozy, un front unitaire de toutes les forces sociales et démocratiques soient immédiatement disponible pour organiser la riposte. Elle prendra toutes les initiatives en ce sens dans les prochains jours.

La démonstration est également faite qu’une gauche social-libérale, qui a tenté jusqu’au bout une alliance avec l’UDF de Bayrou, n’est pas un rempart efficace face à une droite dure et autoritaire. Les appels du pied vers la droite n’auront servi à rien d’autre qu’à contribuer à brouiller les repères. C’esr parce que Ségolène Royal n’a pas su faire souffler le vent de l’espoir du changement qu’une partie des classes populaires déboussolée lui a fait défaut. Plus que jamais la construction d’une force anticapitaliste puissante, implantée dans les entreprises, les services publics et les quartiers populaires, est urgente pour, dans la rue comme dans les urnes, battre la droite et le MEDEF. C’est le sens de la campagne qu’a menée Olivier Besancenot et qu’entend poursuivre la LCR : rassembler les forces anticapitalistes en indépendance complète vis à vis de la direction du PS.

C’est sur ces bases que nous nous présenterons aux élections législatives autour d’un programme d’urgence social et démocratique.

Santé : la pilule va être dure a avaler

"En Sarkoland, mieux vaut être riche et bien portant ! "
Déclaration d’Olivier Besancenot. (Le 25 mai 2007)

Par Arnaud

Le gouvernement vient de confirmer sa volonté de mettre en place une « franchise » sur le remboursement des soins. Comme pour une assurance automobile, il s’agit de « responsabiliser » le malade en le contraignant à payer de sa poche une franchise (on parle de 25 à 100 €) avant de pouvoir être remboursé par l’assurance maladie et sa mutuelle complémentaire (pour ceux qui en ont une). Cette franchise s’appliquerait à tous les soins, consultations médicales, hospitalisations, remboursement des examens et des médicaments. Ces dispositions n’empêcheront pas la plupart des habitants de Neuilly de se soigner, mais la « France qui travaille » et gagne peu sera lourdement pénalisée. Un français sur 5 renonce aujourd’hui à des soins pour des raisons financières. Cette inégalité s’aggraverait si le gouvernement devait parvenir à ses fins. Même si les bénéficiaires des « minima sociaux » en sont exemptés, les salariés, en particulier les plus précaires, les retraités, les jeunes seront particulièrement visés. Ils devront retarder ou renoncer à des soins, ce qui aura des conséquences catastrophiques sur l’état de santé de la population. Les propos du président de la république à Dunkerque qui veut en finir avec les urgences « ouvertes à tout le monde » pour des raisons de « commodité », illustrent bien cette vision marchande et inégalitaire de la santé. La LCR appelle donc l’ensemble des forces politiques, syndicales, associatives à organiser immédiatement la riposte pour mettre en échec ce projet qui constituerait un recul dramatique dans l’accès aux soins.

En matière d’assurance maladie l’UMP et Nicolas Sarkozy ont une idée fixe: l’augmentation des dépenses de santé, ce serait d’abord et avant tout la faute des patients. Il faudrait donc les « responsabiliser », c’est-à-dire les pénaliser financièrement pour “ qu’ils consomment moins », ou, au minimum, pour que "la Sécu rembourse de moins en moins"


Une régression sociale

L’assurance maladie solidaire en danger" ! C’est le cri d’alarme lancé par trois médecins généralistes, Christian Lehmann, Philippe Sopena et Martin Winckler, auteurs d’un Appel contre la franchise Sarkozy.
L’Appel met en garde contre une véritable régression sociale : "Dans son principe même, une franchise d’un montant identique pour tous pèsera différemment selon les revenus. C’est la fin d’un système d’assurance maladie solidaire dans lequel chacun cotise selon son revenu et qui protège, équitablement, les individus en bonne santé et les malades. On quitte la logique de la solidarité pour celle de l’assurance privée". Il souligne qu’elle menace l’accès aux soins des plus modestes, dénonçant "des effets dramatiques pour les patients aux faibles revenus, mais pas assez pauvres pour en être dispensés. Certains d’entre eux amputeraient leur train de vie modeste pour pouvoir accéder aux soins. D’autres tenteraient de les retarder, y renonceraient. (...) il faut dissuader de se faire soigner pour des maladies apparemment moins sévères (celles qui, non soignées, peuvent justement s’aggraver) et bien évidemment pour les actes de prévention que l’on croit toujours pouvoir « reporter » à plus tard. L’inverse d’une politique cohérente de santé publique.Une fois ce réquisitoire prononcé, reste à se pencher sur la façon dont Nicolas Sarkozy détourne l’usage du mot franchise, dont le dictionnaire nous enseigne qu’elle est certes "une somme forfaitaire restant à la charge de l’assuré", mais aussi la "qualité d’une personne franche, sincérité, droiture". En l’espèce, il est surtout question de duplicité ! "Nicolas Sarkozy a dit tout et son contraire en ce qui concerne sa mise en œuvre concrète", constatent nos défenseurs de l’assurance maladie solidaire, énumérant ses variations : "franchise modulable de 50 à 100 €" annuels, "40 € par famille et par an", "les 10 ou 15 premiers euros de dépenses d’assurance-maladie à l’année", "quelques centimes d’euros à quelques euros par actes, selon ceux-ci"... Qu’importe. Initialement le forfait peut être minime, l’important c’est d’en faire accepter le principe". Parce qu’une chose est sûre, que le président UMP a toujours répétée : le montant de la franchise sera réévalué chaque année, en fonction des comptes de la Sécurité sociale. Or, du fait du vieillissement de la population conjugué à "l’équation financière de la protection sociale, de plus en plus déficitaire au fur et à mesure que s’amenuisent les revenus du travail au profit des revenus spéculatifs (...) les dépenses augmentent, inéluctablement, plus vite que le PNB et avec elles le déficit de la Sécu (donc) la franchise augmentera, non moins inéluctablement", démontrent de façon limpide les trois généralistes. Voilà bien l’engrenage dans lequel la droite veut nous faire mettre le doigt. De façon d’autant plus méprisable que discrète, honteuse, cachée...

Franchise médicale : ça se précise

La ministre de la Santé et du Sport, Roselyne Bachelot-Narquin, a annoncé que seront mises en place quatre franchises médicales de 10 euros chacune par foyer et par an. Sur les visites médicales, les examens biologiques, les achats de médicaments et l’hospitalisation. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008, présenté en septembre prochain, devrait se ménager la possibilité de les réévaluer chaque année, en fonction de l’évolution du "trou" de la sécurité sociale. Du fait de la pyramide des âges, celui-ci ne pourra que se creuser. Les franchises, forcément, augmenteront donc indéfiniment. N’en seront exemptées que les personnes dans des "situations sociales très dégradées". Ce qui a suffi à ce que Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté un temps en désaccord, se dise "rassuré". Scélérate position pour qui se prétend de gauche, puisque les revenus modestes les subiront de plein fouet.

« Le problème n’est pas celui de la responsabilisation des patients mais de corriger les graves inégalités d’accès aux soins qui dissuadent les familles les plus modestes du recours aux soins primaires », résume avec pertinence Gérard Bapt, député PS de la Haute-Garonne. Même Michel Chassang, le président du premier syndicat de médecins libéraux, la CSMF, déclare que les franchises risquent "de retarder l’accès aux soins des plus démunis". Sondage CSA publié hier : 61% des Français considèrent "plutôt comme une mauvaise chose" cette mesure. Le candidat UMP l’avait annoncée. Smicard sarkoziste qui te lèves tôt, ces franchises tu paieras. Commences-tu enfin à comprendre ?

Ainsi, si l’on est responsable, raisonnable, on ne doit pas tomber malade. Ceux qui le font sont donc des irresponsables, coupables de dépenser sans compter au motif futile de se soigner, alors qu’on n’est même pas sûr qu’il ne s’agisse pas de simulateurs, tricheurs et profiteurs qui plombent les comptes de notre système de santé ! Responsabiliser les usagers... A quoi cela rime-t-il, quand "environ 70% de la dépense totale est le fait de 10% de patients qui sont atteints de lourdes pathologies, parfois en fin de vie, et à qui on ne demande guère leur avis quant aux soins dont ils sont l’objet? Et dont la seule « responsabilité » serait de décider de ne plus se soigner. Est-ce la société que l’on veut ?". Voilà établi clairement que le principe fondateur même de cette franchise est aberrant.

Comme les ricains…

Le gouvernement veut importer le système à l’américaine d’une santé à deux vitesses, financé par les assurances privées pour les riches quand les pauvres n’y ont pas accès. Les Etats-Unis émargent au plus haut niveau mondial de dépense par habitant, mais 40 millions d’Américains sont privés d’assurance maladie et le résultat sanitaire est déplorable... En France, l’UMP voudrait y venir : "Déremboursements incohérents, augmentation du ticket modérateur sur des soins courants, généralisation des dépassements tarifaires pour les médecins spécialistes, invention du forfait de 1 € par acte de soins ou de biologie, du forfait de 18 € sur les actes supérieurs à 91 €, l’actuelle majorité a multiplié les atteintes à la prise en charge solidaire des soins. Mais si elle a augmenté le reste à la charge des patients, le déficit de l’assurance maladie n’en a pas été comblé pour autant". D’où l’obsession sarkoziste d’aller plus loin, en instaurant donc cette fameuse franchise.

Déremboursement des médicaments :

Triste constat aux comptoirs des pharmacies : de moins en moins de médicaments sont remboursés (ou leur taux de remboursement chute).

D’après la sécurité sociale si ces médicaments ne sont plus remboursés (ou très peu) c’est parce que leur efficacité serait remise en cause ! Dans ce cas pourquoi nos chers médecins continus de les prescrire ?

En plein week-end de Pâques l’assurance maladie obligatoire a annoncé qu’elle baissera de 65 à 35 % le taux de remboursement de 617 médicaments fréquemment prescrits (1), au plus tard le 20 mai.


(1) Voltarène, Zyrtec, Vogalène, ainsi qu’un vaccin obligatoire comme le DTCoq (diphtérie, tétanos, coqueluche) sont concernés.

Analyses résultats du premier tour présidentielle:

Retour sur une grève exemplaire: Six semaines à Citroën

Éric Guérineau est un des 500 grévistes de Citroën à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) qui ont, pendant six semaines, fait grève et popularisé dans toute la région, et au-delà par les médias, leurs trois revendications : 300 euros net pour tous, embauche des 700 intérimaires du site, départ en retraite des salariés de plus de 55 ans. Le groupe PSA ne voulait surtout pas lâcher sur des revendications posant de fait la question d’un autre partage des richesses. Les grévistes ont repris le travail, le 11 avril, fiers d’un combat mené jusqu’aux limites des forces engagées. Éric Guérineau tire le bilan de cette expérience collective.

• Quels ont été les éléments déclencheurs de la grève à Citroën-Aulnay ?

Éric Guérineau - Le succès de la grève à la société Magneto nous a incités à faire de même. Dans cette société de 300 salariés, sous-traitante de Citroën, une grève de six jours a permis d’obtenir 100 euros net d’augmentation salariale, l’embauche de dix intérimaires, l’amélioration du déroulement de carrière et des conditions de travail, le paiement des jours de grève. L’étincelle Magneto s’est produite à Aulnay sur un terreau militant plutôt actif et revendicatif. De plus, on sait maintenant que les grèves refleurissent au printemps (deux mois de grève au printemps 1933, au printemps 1982, en mars 2005, et donc six semaines au printemps 2007). Lire la Suite...

Réaction de la LCR après le débat Sarkozy-Royal

Le débat de second tour l’a une nouvelle fois montré : si la politique défendue par S.Royal n’est pas à la hauteur des attentes et des espoirs de changement des classes populaires, celle que prône N.Sarkozy représente un danger redoutable. Le candidat de l’UMP a donné avec précision les meilleurs arguments pour convaincre les derniers hésitants à gauche qu’il faut vraiment voter contre lui.Sarkozy veut aggraver la politique menée par la droite ces cinq dernières années, politique dont il est co-responsable. Il pille le programme du FN. Avec ses amis du Medef, il veut privatiser les derniers services publics, casser le CDI, généraliser la précarité, américaniser la vie politique, s’attaquer aux libertés publiques.Plus que jamais, il faut lui barrer la route. Le 6 mai, sans hésitation, battons Sarkozy.

Tribune dans Libé : "La haine de mai 68"

par D. Bensaïd et A. Krivine

Article paru dans Libération du 3 mai.

De quoi Mai est-il coupable ? Le profit et le cynisme n’ont-ils pas un rôle dans la décadence française ?

« Dans cette élection, il s’agit de savoir si l’héritage de Mai 68 doit être perpétué ou s’il doit être liquidé une fois pour toutes. Je veux tourner la page de Mai 68. » Il a donc fallu attendre la dernière semaine de campagne pour apprendre de la bouche de Sarkozy le véritable enjeu de cette élection. En finir avec l’esprit et l’héritage de Mai 68, ce pelé, ce galeux d’où nous vient tout le mal, responsable de toutes les décadences françaises. La voilà enfin, la rupture, mais moins « tranquille » qu’elle n’était annoncée.

S’il s’agit d’en finir avec l’espérance de Mai, il y a bien longtemps que, de commémorations en oraisons funèbres, de Mitterrand en Cohn-Bendit, d’autres s’en sont chargés. Narcissisme générationnel aidant, les cérémonies du 20e anniversaire, en 1988, furent déjà une sorte d’enterrement spectaculaire préfigurant les festivités funèbres du bicentenaire. De 68 il ne restait déjà plus, dans la mémoire de certains acteurs, qu’un grand monôme étudiant, un gigantesque libertinage et une entrée tardive dans la modernité hédoniste. Toutes choses qui se sont produites dans nos sociétés de marché occidentales sans qu’il fût besoin pour cela de la grève générale la plus massive et la plus longue de l’histoire. L’héritage n’est pas un bien que l’on possède et que l’on garde. Mais quelque chose que les héritiers se disputent, et ce qu’ils en font. Il y a leur Mai et le nôtre. Celui de la légende dorée du style « heureux, riches et célèbres » ou « amour, gloire et beauté ». Et celui des usines et des facs occupées, celui de « si on arrêtait tout », pour que tout devienne possible. Or c’est bien ce Mai 68 de la grève générale dont le candidat Sarkozy promet de tourner la page, en commençant par s’attaquer au droit de grève et au code du travail. « De tous les malheureux que la vie a brisés, que la vie a usés, je veux être le porte-parole. Tous ces sans-grade, tous ces anonymes, tous ces gens ordinaires, c’est pour eux que je veux parler. » Ils ne lui en demandent pas tant.

Ils préféreraient parler pour eux-mêmes plutôt que de confier le monopole de leur parole à la voix de ses maîtres, Bouygues, Lagardère, Dassault et consorts. « Je veux redonner au travailleur la première place dans la société. » Au travail plutôt qu’au travailleur, qui devra la mériter, cette première place, en travaillant plus pour gagner moins, et qui recevra en échange non plus un dû, mais une généreuse « récompense » (sic !), consentie par un bon maître. Coupable, Mai 68. Et de quoi ? D’avoir imposé « le relativisme intellectuel et moral » pour lequel tout se vaut et s’équivaut ? Comme si ce n’était pas l’esprit du capitalisme qui inculquait que tout s’achète et tout se vend. Comme si c’était Mai 68, et non la boulimie de profit, qui était responsable du scandale du Crédit lyonnais, des parachutes dorés, des frégates de Taiwan, des orgies de la mairie de Paris, des délits d’initiés, des combines immobilières et des trafics boursiers. D’avoir « liquidé l’école de Jules Ferry » et fait « détester la laïcité » ? Comme si la liquidation de l’école pour tous n’était pas d’abord le fait des discriminations sociales et des ségrégations spatiales ! Comme si la laïcité n’était pas davantage menacée par la décentralisation et la privatisation rampante de l’éducation publique et par le transfert, exigé par le Medef, de la mission éducative à l’entreprise ! D’avoir « introduit le cynisme dans la société et dans la politique » et favorisé le culte de l’argent roi, du projet à court terme, des dérives du capitalisme financier ? Comme si le cynisme n’était pas chez les patrons du CAC 40, qui empochent les subventions, les allégements de charges, et délocalisent pour gagner plus, en exigeant 15 % de retour sur investissement pour une croissance de 2 % ! Et comme si le chef-d’oeuvre du cynisme n’était pas dans ce discours de Bercy qui invoque Jeanne d’Arc et la misère qu’il y avait alors au royaume de France, pour en appeler à un sursaut moral, sans un mot sur les politiques qui ont produit cette détresse sociale et sur le rôle de l’orateur lui-même.

Chaque passage de ce discours laisse un profond malaise. C’est un discours de revanche et de vengeance. Un discours versaillais, qui fait frissonner d’aise la brochette des ministres et des ministrables. Pourquoi tant de haine ? Sans doute est-elle proportionnelle à une grande peur. A la grande peur d’hier, la vieille peur recuite des possédants, des momies rassemblées bras dessus bras dessous pour chasser leurs cauchemars, un certain 30 mai devant l’Arc de triomphe. Car le parti de l’ordre est toujours, quelque part, l’envers et la doublure d’un parti de la peur. Peur de demain, aussi : s’agit-il vraiment, de tourner la page, ou de conjurer le spectre d’un nouveau mois de mai ? Silence aux pauvres ! Il faut défendre « la famille, la société, l’Etat, la nation, la République ». Et le travail. Contre la canaille, la chienlit ou la racaille, la ritournelle n’est pas nouvelle. La devise de l’Etat français peut toujours servir. Il y a trente ans, à la veille des élections législatives de 1978, Gilles Deleuze avait lu juste dans le jeu des ­ alors ­ nouveaux philosophes. « Les conditions particulières des élections aujourd’hui font que le niveau de connerie monte. » Le niveau ne se contente plus de monter. Il déborde. « C’est sur cette grille, ajoutait Deleuze, que les nouveaux philosophes se sont inscrits dès le début. Il importe peu que certains d’entre eux aient été immédiatement contre l’union de la gauche, tandis que d’autres auraient souhaité fournir un brain trust de plus à Mitterrand.

Une homogénéisation des deux tendances s’est produite, plutôt contre la gauche mais surtout à partir d’un thème qui était présent déjà dans leurs premiers livres : la haine de 68. C’était à qui cracherait le mieux sur Mai 68. C’est en fonction de cette haine qu’ils ont construit leur sujet d’énonciation : "Nous, en tant que nous, avons fait Mai 68, nous pouvons vous dire que c’était bête et que nous ne le referons plus." Une rancoeur de 68, ils n’ont que ça à vendre. » Cette haine de 68, le candidat Sarko en a fait, André Glucksmann et Luc Ferry aidant, sa philosophie électorale. Dimanche, nous irons donc voter en fredonnant une vieille chanson rouge : « Tout ça n’empêch’pas, Nicolas, qu’la Commune n’est pas morte... Tout ça n’empêche pas, Nicolas... »

1er Mai à Toulouse

La pluie n'a en rien freiné l'ardeur des militants !
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TOUS DANS LA RUE !

Contre Sarko et pour montrer à Ségolène qu'elle ne fera rien sans nous avoir sur le dos...
Manif du 1er mai
Place Arnaud Bernard à 10 h.

Souscription 2007 / 150000 €
récoltés 94000 €/ manquent 56000 €

Non, la LCR ne sort pas ruinée de l’élection présidentielle : nous avons construit notre budget de campagne de manière à ce qu’il soit couvert, pour l’essentiel, par le forfait de 800000euros accordé par l’État à chaque candidat. D’autres partis ont été moins prudents… Renforcée, non seulement par le nombre de voix qui se sont portées sur Olivier Besancenot, mais aussi par l’écho de la campagne, pour la première fois, la LCR a présenté ou soutenu plus de 500 candidatures aux élections législatives, beaucoup plus que ce que nous avions prévu et budgétisé. Et là, pas de remboursement de l’État.

Mais les activités de la LCR ne s’arrêtent pas à cela :
– Nous voulons que de nombreux jeunes, chômeurs, salarié-e-s précaires puissent participer à notre Université d’été, au-delà des contraintes financières.

– Nous voulons pouvoir être présents, dès maintenant, avec des affiches, des tracts contre la politique de Sarkozy et sa bande de tueurs des droits sociaux et démocratiques.

– Nous voulons que notre hebdomadaire, Rouge, puisse vivre.
Nous savons que vous comptez sur la LCR pour les luttes futures. La LCR compte sur vous pour l’aider à les mener. En 2006, comme en 2005, nous avons réussi la souscription et dépassé les 150000 euros. En 2007,nous ne doutons pas que nous ferons aussi bien.

D’avance, merci à toutes et tous

Participez à la souscription en envoyant vos chèques pour "lcr souscription" à lcr31 9, rue corneille 31300 Toulouse