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Elections municipales : objectif Toulouse pour la LCR

Myriam Martin proposée pour conduire une liste «ouverte et indépendante».

La LCR envisage de multiplier les listes pour les élections municipales de mars prochain en Haute-Garonne. Toulouse reste la priorité mais des listes pourraient être suscitées dans les principales communes de la périphérie toulousaine (Colomiers, Muret, Cugnaux…). «On sent une poussée derrière nous, observe Frédéric Borras, l'un des porte-parole de la LCR 31. On va essayer de traduire cela par une augmentation des listes aux municipales.»

A Toulouse, Myriam Martin, 39 ans, prof dans un lycée professionnel, conduira une liste ouverte à toute organisation qui partage les luttes du mouvement d'Olivier Besancenot. «Les discussions sont en cours. Nous avons rencontré les Verts et le PCF pour constater nos désaccords puisqu'ils s'allient avec le PS. Nous devons rencontrer LO, le collectif antilibéral de Toulouse, les Motivé-e-s…» La LCR sera intransigeante sur «les services publics, la petite enfance ou la remunicipalisation du service de l'eau». La liste sera constituée «en toute indépendance du PS». Même en cas de fusion au second tour ? «Le débat n'est pas encore tranché, reconnaît Myriam Martin. Mais si jamais il y a fusion, elle sera purement technique. On ne veut pas se lier les mains. Si Pierre Cohen est élu et que nous avons des conseillers municipaux, on ne s'interdira pas de voter contre le budget si c'est nécessaire.» La liste devra faire aussi une large place aux femmes, aux jeunes, aux salariés, aux chômeurs et aux habitants des quartiers populaires. «Les vrais gens, quoi…» En 2001, la liste de la LCR avait recueilli 2,5 % des voix. Et à l'élection présidentielle, Olivier Besancenot avait tutoyé les 4 % à Toulouse.

Myriam Martin, tête de liste LCR à Toulouse. Photo DDM Thierry Bordas.
La depêche :Publié le 28 novembre 2007 à 10h41 Auteur : Sébastien Marti

INSERTION : UN « GRENELLE » QUI ÉLUDE LES VRAIS PROBLÈMES

Par ATTAC

Les 23 et 24 novembre s'ouvre à Grenoble le « Grenelle de l'insertion ». L'appellation affiche les ambitions gouvernementales, de même que la responsabilité donnée à Martin Hirsch de s'occuper pour le gouvernement de cette conférence.

La pauvreté est bien installée, en dépit de chiffres officiels du chômage contestés :
- Martin Hirsch lui-même reconnaît pour 2005 des chiffres alarmants, puisque la pauvreté est passée d'un taux de 11,7% de la population à 12,1%.
- De nombreux salariés, hommes et femmes, continuent à être pauvres et mal logés en ayant un travail, mais très peu payé, à temps partiel, ou avec des alternances de chômage et d'emploi répétées. Il y a 7,1 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, 2 millions de travailleurs pauvres dont 200 000 sans logement.
Face à une telle situation, les quatre propositions actuelles faites par le gouvernement sont pour certaines inappropriées, pour d'autres insuffisantes, et toutes renvoient à un traitement spécifique qui, sans mesures globales, maintiendront de nombreuses personnes durablement dans l'exclusion.

Fusion des minima sociaux
Il faut rappeler le niveau très bas des allocations actuelles : RMI (440 euros), allocation parent isolé, allocation adulte handicapé, allocation spéciale de solidarité... sans parler du minimum vieillesse. La discussion sur cette fusion ne pourrait avoir de sens qu'avec des minima réévalués. De plus, la charge serait aussi à revoir parce que ces allocations ou minima relèvent aujourd'hui de systèmes différents de solidarité (certains financés par l'impôt, et sous la responsabilité des conseils généraux comme le RMI, certains relevant du système de protection sociale comme l'allocation de parent isolé ou l'allocation adulte handicapé). Faire sortir du système de protection sociale de nouveaux éléments reviendrait à l'affaiblir encore un peu. Lire la suite...

Ambiance Manif du 20 novembre...

Au Point diff de la LCR... Myriam Martin:


Au hasard de la manif... CSP:


Cortège de SUD... Patrick:


Cortège Cheminot... Céline:


Cortège FSU avec son orchestre habituel... Marie Cécile:


Point collectif contre les franchises... Marie Pierre:


Cortège étudiant... Louis et Sylvain:


La manif était grosse. 35 000 annoncés, 23 000 réels, 18 000 à 20 000 selon la police. De gros bataillons de la fonction publique, dont de nombreux enseignants ; quelques boites du privé, moins d’étudiants que prévu (2 à 3000) mais un millier de lycéens environ.

Coté politique, excellent accueil du pôle LCR (par ailleurs très fourni) avec diffusion de la feuille hebdo et du quatre page sur le nouveau parti. Gros écho de la prestation d’Olivier hier. Des messages d’encouragement. Un pôle PCF, la liste PS avec sa tête de liste Cohen en queue de peloton, quelques verts, Attac et militants antilibéraux divers.

Cheminots : toutes les AG ont reconduit avec un taux de gréviste plus fort aujourd’hui (46% de grévistes) que hier (40 % environ). Les AG continuent d’être grosses et à reconduire massivement.

De la LCR au nouveau parti...

Avec Basile, de Rail-Rouge
(extrait de l'article de Mariane de Anna Borrel)

Aiguilleur à la SNCF, Basile milite depuis dix-huit ans à la LCR et depuis dix ans à Sud. La grève, c'est son petit Nöel. Et un formidable vivier pour le parti de Besancenot si la CGT négocie trop vite...

Un petit rayon de soleil éclaire le bout de la voie numéro 2, ce jeudi 15 novembre, à la Gare de l'Est. Sur un terre-plein jouxtant les rails, une troupe de cent cinquante cheminots se serre, anorak contre anorak pour lutter contre le froid. «Il y a du monde là, j'ai jamais vu ça… on est deux fois plus nombreux que le 18 octobre», lance Basile aux nouveaux arrivants qui viennent le saluer. Il est un peu plus de 11h00, au milieu du groupe, un leader syndical de la CFDT prend la parole : «Tout le monde est là ? On va commencer». Mais avant même que l'Assemblée générale ne démarre, la voix forte de Basile Pot s'élève déjà depuis la foule pour réclamer un vote. Motif : «C'est pas parce que l'intersyndicale a décidé que les journalistes n'étaient pas admis dans les AG que ça doit être comme ça. Dans les AG, c'est aux travailleurs de décider !» Un peu plus loin, Jean-Marc, photographe de Rouge, le magazine de la Ligue communiste révolutionnaire, attend de voir s'il peut rester… Mais Basile doit finalement reculer devant les rappels à l'ordre de Marie-Hélène, déléguée syndical de la CGT. A 38 ans, «militant professionnel» de la LCR depuis 18 ans, aiguilleur à la SNCF et membre du syndicat Sud-Rail depuis dix ans, Basile connaît la musique. Sa grande crainte ce matin : que la grève ne soit pas reconduite. «Il faut qu'on tienne jusqu'au 20 novembre, pour faire un grand mouvement avec les fonctionnaires… S'ils ne veulent pas que la presse reste, j'espère que c'est pas pour voter la reprise du travail en douce», s'inquiète-t-il.

Noël au mois de novembre

Une heure et demie plus tard, débriefing avec Jean-Marc dans un café près de la gare. Le visage du militant rayonne : «Reconduction à l'unanimité ! Même pas une abstention, rien !» Des sifflements de train retentissent, c'est la sonnerie du portable de Basile qui l'alerte des textos des « camarades » de la gare de Lyon, de la gare d'Austerlitz, de Bordeaux, Marseille… Son sourire s'élargit, il est midi et demi et le mouvement est reconduit partout en France. Un seul regret : «J'ai pas pu préparer le mouvement à fond : je travaille à mi-temps et c'est surtout quand je suis sur place que je peux sensibiliser les collègues. Mais je dois aussi aller aux AG de la ligue, écrire pour le Rail rouge, le fanzine qu'on distribue dans les cantines de la SNCF, coordonner le mouvement des camarades cheminots sur Internet…» Sans compter sa petite fille d'un an qui est malade, Basile est complètement débordé. Malgré des recrutements depuis deux ans en vue du « nouveau parti » que la LCR compte officialiser en janvier, les cheminots de la ligue ne sont guère plus de 70 dans toute la France. Et à la Gare de l'Est, Basile est tout seul. «En plus, cette gare est super difficile à bouger, maugrée-t-il. Je ne sais pas à quoi ça tient... mais regardez la Gare d'Austerlitz, chez eux c'est une insurrection tous les quinze jours!»

Soudain, la sonnerie du téléphone se fait plus forte : stop ! C'est Olivier Besancenot qui appelle. Il doit passer sur RTL dans quelques minutes. Basile l'informe brièvement, raccroche : «Olivier, c'est notre meilleure vitrine, c'est sûr. Il doit venir dans quelques jours à la Gare, j'espère que ça aidera les sympathisants à franchir le cap et à devenir adhérents de la Ligue. » Car malgré les bonnes nouvelles qui pleuvent, les temps sont durs pour le militant de la LCR. Basile a structuré sa vie en fonction de son «engagement» : il a choisi la SNCF «parce que c'est pratique pour militer», il n'a «pas raté un jour de grève depuis dix ans», il se rend à toutes les réunions de cellule, au stage de formation annuel de la Ligue, paye sa cotisation de 45 euros par mois, son abonnement à Rouge, et il s'est même marié à une militante de la LCR… Mais il sait qu'il ne peut pas demander un pareil investissement à ceux que l'organisation de Besancenot attire. De son propre aveu, son mouvement «fait peur aux gens.» «Il y en a une bonne dizaine à la Gare qui lisent Rouge, distribuent des tracts ou payent des souscriptions», mais «le trotskisme a du mal à passer et ils craignent de se faire embrigader, manipuler par le Parti…»

Du régime spécial au Grand Soir ?

Pourtant, Basile rêve de se démultiplier et cette période « historique » de mouvement social est, à cet égard, une aubaine. «On est complètement en phase avec les revendications des cheminots. Pendant l'AG, il y en a un qui a pris la parole parce qu'il ne comprenait pas ce que disait la CGT sur les 37,5 annuités. C'est vrai que c'était pas clair, la CGT s'était lancée dans un charabia sur les compensations… Moi je lui ai répondu, la position de Sud est simple: on défend les régimes spéciaux, un point c'est tout. Tout le monde m'a applaudi !» En temps de grève dure, ce discours clair et radical passe bien. Et, fort de son argumentaire, Basile parvient même à politiser quelques collègues : «Il y a quelques jours, il ne fallait parler que de la grève. Mais aujourd'hui j'ai proposé à des camarades cheminots d'aller soutenir les mal-logés de la rue de la Banque. Et ça les tente !» Il en a aussi profité pour en inviter d'autres au meeting de Besancenot, le 22 novembre, à la Mutualité…

Reste à savoir si l'essai peut se transformer, si, à partir de cette bataille matinale pour les régimes spéciaux, certains se sentiront l'envie de se mettre en route pour le grand soir. Au loin, la CGT regarde, un brin agacée, cette petite mouvance Sud-LCR qui s'agite dans les AG et pourrait bien récupérer la mise si les gros syndicats reculent. «On essaye de négocier pour vider la réforme de son contenu. Eux, ils veulent tout politiser», s'agace Gérard Filoche, cégétiste plus proche du PS. Pour le moment, pour les révolutionnaires, c'est l'état de grâce. L'après-midi même, tandis que Le Monde titre : «Les syndicats sont prêts à négocier, mais la base hésite», sur les forums de cheminots les messages décryptent ce qui se joue à ce moment charnière de la grève : «si la CGT appelle à la reprise, les gars vont se barrer chez Sud…»

GRAND TOULOUSE: LE SCANDALE DU PRIX DE L’EAU, ÇA NE PEUT PLUS DURER !

Voici 17 ans que la gestion de l’eau et de l’assainissement ont été délégués à la CGE Véolia par la Ville de Toulouse. Malgré la dénonciation des illégalités des tarifs de l’eau et de l’assainissement par l’association Eau Secours 31 en 2003, malgré les observations de la Chambre Régionale des Comptes Midi-Pyrénées en 2004 concluant à une facturation surévaluée d’au moins 11 %, qu’ont fait les maires de Toulouse et de la Communauté d’Agglomération du Grand Toulouse (CAGT) pour réviser à la baisse les rémunérations du délégataire ? RIEN !

Les résultats de la dernière enquête de l’UFC-Que choisir démontrent un taux exorbitant de marge de 41,7 % au profit de Véolia pour sa gestion à Toulouse et à la Communauté d’agglomération. Cela impose maintenant aux élus concernés d’agir rapidement.
Les usagers veulent payer le service de l’eau et de l’assainissement au juste coût ! La facture d’eau n’est ni une feuille d’impôt, ni une source d’argent pour rémunérer les actionnaires et contribuer au monopoly financier des multinationales.

Les élus de la Ville de Toulouse et de la CAGT doivent assurer le retour en gestion directe des services de l’eau et de l’assainissement le plus tôt possible au sein d’un service public démocratisé grâce au contrôle des usagers.

Pour cela, il est indispensable de commanditer des audits indépendants dans les plus brefs délais permettant de faire un état des lieux : à Bordeaux, cela a déjà permis aux usagers de récupérer 233 millions d’euros surfacturés par la Lyonnaise des Eaux.

Les Etats Généraux de l’eau et de l’assainissement qui se tiendront à Toulouse le 8 décembre 2007 finaliseront les revendications des associations de défense des usagers et du Service Public, trois mois avant les élections municipales.

Communiqué de presse de "eau secours 31"

Géodis:7ème jour de grève, les grévistes bloquent le site (photos et vidéos)

Le patron a fait venir des cadres jaunes pour préparer les commandes de la fin du mois et briser la grève.Les grévistes ont decidé hier de bloquer leur site 24/24 et ils ont besoin de notre soutien et solidarité.

VOIR :TRES URGENT!! Géodis Cugnaux besoin des renforts pour les grévistes


Pour voir les vidéos cliquez sur les images

Souscription 2007 / 150000 €
récoltés 94000 €/ manquent 56000 €

Non, la LCR ne sort pas ruinée de l’élection présidentielle : nous avons construit notre budget de campagne de manière à ce qu’il soit couvert, pour l’essentiel, par le forfait de 800000euros accordé par l’État à chaque candidat. D’autres partis ont été moins prudents… Renforcée, non seulement par le nombre de voix qui se sont portées sur Olivier Besancenot, mais aussi par l’écho de la campagne, pour la première fois, la LCR a présenté ou soutenu plus de 500 candidatures aux élections législatives, beaucoup plus que ce que nous avions prévu et budgétisé. Et là, pas de remboursement de l’État.

Mais les activités de la LCR ne s’arrêtent pas à cela :
– Nous voulons que de nombreux jeunes, chômeurs, salarié-e-s précaires puissent participer à notre Université d’été, au-delà des contraintes financières.

– Nous voulons pouvoir être présents, dès maintenant, avec des affiches, des tracts contre la politique de Sarkozy et sa bande de tueurs des droits sociaux et démocratiques.

– Nous voulons que notre hebdomadaire, Rouge, puisse vivre.
Nous savons que vous comptez sur la LCR pour les luttes futures. La LCR compte sur vous pour l’aider à les mener. En 2006, comme en 2005, nous avons réussi la souscription et dépassé les 150000 euros. En 2007,nous ne doutons pas que nous ferons aussi bien.

D’avance, merci à toutes et tous

Participez à la souscription en envoyant vos chèques pour "lcr souscription" à lcr31 9, rue corneille 31300 Toulouse