UNIVERSITE D’ETE DE LA LCR : Nouveau succès !
La 16e Université d’été de la LCR a réuni un millier de participants à Port-Leucate (Aude), du 24 au 29 août.
C’était la seizième, cette université d’été, une nouvelle fois à Port-Leucate. Et cette fois encore, le succès fut au rendez-vous, plus éclatant encore que l’an passé : le millier de participants a été atteint, avec beaucoup de camarades participant pour la première fois et beaucoup de jeunes. Une telle participation et l’été pourri pouvaient faire craindre une dégradation du climat. Il n’en fut heureusement rien ! Une grande tente supplémentaire pour les débats, un soleil brillant, l’efficacité de l’équipe organisatrice, le talent et le dévouement confirmés du personnel du village Les Carrats ont permis de faire face à cette foule, souvent affamée et assoiffée... Et l’ambiance fut en permanence au beau fixe !
À raison de huit débats par demi-journée, sans compter les tables rondes, les multiples rencontres au long des soirées, impossible, bien évidemment, de prétendre à une vue d’ensemble. Et de relever une nouvelle fois la frustration, pour beaucoup, d’être obligés de choisir quelques thèmes parmi cette richesse de l’offre. Et aussi la difficulté à arracher quelques moments de calme pour se baigner et flâner...
Dans le kaléidoscope des échanges, on notera les cycles de formation, toujours plébiscités, formation de base, économique, historique, avec retours sur la Révolution française... Des cycles sur la Révolution russe et la vague qui l’a suivie, de lectures de Marx, sur les questions stratégiques, l’écologie, le féminisme et les homosexualités... Un cycle sur les élus, sous l’égide de « Formation et citoyenneté » et des « élus 100 % à gauche », d’autant plus animé qu’il permettait de préparer la prochaine échéance électorale des municipales de 2008.
Grand intérêt aussi pour un cycle international très riche : Amérique latine, Afrique, Moyen-Orient... Un débat, comme toujours très animé, sur les médias, avec Action-critique-medias (Acrimed). Quelques invités surprise : Galilée, Zola et... la crise boursière !
Mais, bien évidemment, en cet été 2007, après la présidentielle et sous le nouveau pouvoir sarkozyste, ce sont les débats sur la situation politique française qui étaient les plus attendus et qui ont suscité le maximum de passion.
La presse, avant et au cours même de l’université, a donné un large écho aux déclarations d’Olivier Besancenot. C’est devant le millier de participants, voire un peu plus, que s’est tenu, le dimanche en fin d’après-midi, le meeting de notre porte-parole : « Je lance un double appel, à la résistance sociale, large, unitaire et sans sectarisme pour battre la droite et le Medef » et à « une résistance politique par la construction d’un nouveau parti anticapitaliste ». Cette proposition de fonder un nouveau parti à échéance de l’année 2008, qui devrait être au centre du prochain congrès de la LCR, a été discutée entre les différentes plates-formes au cours de deux débats sur le thème « Un parti, quel parti ? ». Échanges fort animés, plusieurs heures apparaissant insuffisantes pour tous ceux et toutes celles qui voulaient s’exprimer sur le sujet, tant sont fortes l’ampleur et la diversité des questionnements.
Mais les réunions de rentrée sont à venir, ainsi que le futur congrès, et il s’agissait bien de l’université d’été. D’où de nombreux autres temps forts. On soulignera ceux liés à la mémoire de Che Guevara, avec la présentation du livre à paraître d’Olivier Besancenot et Michael Löwy, un fond de rap avec la présence de Monsieur R, et une soirée musicale.
Temps fort également, la table ronde sur les dernières colonies françaises, avec des camarades de la Réunion, de la Guadeloupe et de la Martinique, ainsi que de Corse, et un débat sur Franz Fanon. Et des films : Eisenstein, la campagne électorale de la LCR, le Chili de l’Unité populaire et du MIR, la lutte des Lips... La table ronde du dernier jour portait sur les résistances sociales à l’automne, signe que l’université se finissait et qu’il était temps, non seulement de rejoindre ses pénates, mais surtout de préparer les mobilisations sur les multiples terrains où le pouvoir est à l’offensive : fin des vacances, fin de la convivialité et début de la bagarre !
On fera le point l’an prochain, lors de la 17e Université d’été de la Ligue communiste révolutionnaire, sauf si, comme d’aucuns en font l’augure, c’est la première du nouveau parti... À suivre !
C’était la seizième, cette université d’été, une nouvelle fois à Port-Leucate. Et cette fois encore, le succès fut au rendez-vous, plus éclatant encore que l’an passé : le millier de participants a été atteint, avec beaucoup de camarades participant pour la première fois et beaucoup de jeunes. Une telle participation et l’été pourri pouvaient faire craindre une dégradation du climat. Il n’en fut heureusement rien ! Une grande tente supplémentaire pour les débats, un soleil brillant, l’efficacité de l’équipe organisatrice, le talent et le dévouement confirmés du personnel du village Les Carrats ont permis de faire face à cette foule, souvent affamée et assoiffée... Et l’ambiance fut en permanence au beau fixe !
À raison de huit débats par demi-journée, sans compter les tables rondes, les multiples rencontres au long des soirées, impossible, bien évidemment, de prétendre à une vue d’ensemble. Et de relever une nouvelle fois la frustration, pour beaucoup, d’être obligés de choisir quelques thèmes parmi cette richesse de l’offre. Et aussi la difficulté à arracher quelques moments de calme pour se baigner et flâner...
Dans le kaléidoscope des échanges, on notera les cycles de formation, toujours plébiscités, formation de base, économique, historique, avec retours sur la Révolution française... Des cycles sur la Révolution russe et la vague qui l’a suivie, de lectures de Marx, sur les questions stratégiques, l’écologie, le féminisme et les homosexualités... Un cycle sur les élus, sous l’égide de « Formation et citoyenneté » et des « élus 100 % à gauche », d’autant plus animé qu’il permettait de préparer la prochaine échéance électorale des municipales de 2008.
Grand intérêt aussi pour un cycle international très riche : Amérique latine, Afrique, Moyen-Orient... Un débat, comme toujours très animé, sur les médias, avec Action-critique-medias (Acrimed). Quelques invités surprise : Galilée, Zola et... la crise boursière !
Mais, bien évidemment, en cet été 2007, après la présidentielle et sous le nouveau pouvoir sarkozyste, ce sont les débats sur la situation politique française qui étaient les plus attendus et qui ont suscité le maximum de passion.
La presse, avant et au cours même de l’université, a donné un large écho aux déclarations d’Olivier Besancenot. C’est devant le millier de participants, voire un peu plus, que s’est tenu, le dimanche en fin d’après-midi, le meeting de notre porte-parole : « Je lance un double appel, à la résistance sociale, large, unitaire et sans sectarisme pour battre la droite et le Medef » et à « une résistance politique par la construction d’un nouveau parti anticapitaliste ». Cette proposition de fonder un nouveau parti à échéance de l’année 2008, qui devrait être au centre du prochain congrès de la LCR, a été discutée entre les différentes plates-formes au cours de deux débats sur le thème « Un parti, quel parti ? ». Échanges fort animés, plusieurs heures apparaissant insuffisantes pour tous ceux et toutes celles qui voulaient s’exprimer sur le sujet, tant sont fortes l’ampleur et la diversité des questionnements.
Mais les réunions de rentrée sont à venir, ainsi que le futur congrès, et il s’agissait bien de l’université d’été. D’où de nombreux autres temps forts. On soulignera ceux liés à la mémoire de Che Guevara, avec la présentation du livre à paraître d’Olivier Besancenot et Michael Löwy, un fond de rap avec la présence de Monsieur R, et une soirée musicale.
Temps fort également, la table ronde sur les dernières colonies françaises, avec des camarades de la Réunion, de la Guadeloupe et de la Martinique, ainsi que de Corse, et un débat sur Franz Fanon. Et des films : Eisenstein, la campagne électorale de la LCR, le Chili de l’Unité populaire et du MIR, la lutte des Lips... La table ronde du dernier jour portait sur les résistances sociales à l’automne, signe que l’université se finissait et qu’il était temps, non seulement de rejoindre ses pénates, mais surtout de préparer les mobilisations sur les multiples terrains où le pouvoir est à l’offensive : fin des vacances, fin de la convivialité et début de la bagarre !
On fera le point l’an prochain, lors de la 17e Université d’été de la Ligue communiste révolutionnaire, sauf si, comme d’aucuns en font l’augure, c’est la première du nouveau parti... À suivre !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire