Santé : la pilule va être dure à avaler
"En Sarkoland, mieux vaut être riche et bien portant ! "
Déclaration d’Olivier Besancenot. (Le 25 mai 2007)
Déclaration d’Olivier Besancenot. (Le 25 mai 2007)
Par Arnaud
Le gouvernement vient de confirmer sa volonté de mettre en place une « franchise » sur le remboursement des soins. Comme pour une assurance automobile, il s’agit de « responsabiliser » le malade en le contraignant à payer de sa poche une franchise (on parle de 25 à 100 €) avant de pouvoir être remboursé par l’assurance maladie et sa mutuelle complémentaire (pour ceux qui en ont une). Cette franchise s’appliquerait à tous les soins, consultations médicales, hospitalisations, remboursement des examens et des médicaments. Ces dispositions n’empêcheront pas la plupart des habitants de Neuilly de se soigner, mais la « France qui travaille » et gagne peu sera lourdement pénalisée. Un français sur 5 renonce aujourd’hui à des soins pour des raisons financières. Cette inégalité s’aggraverait si le gouvernement devait parvenir à ses fins. Même si les bénéficiaires des « minima sociaux » en sont exemptés, les salariés, en particulier les plus précaires, les retraités, les jeunes seront particulièrement visés. Ils devront retarder ou renoncer à des soins, ce qui aura des conséquences catastrophiques sur l’état de santé de la population. Les propos du président de la république à Dunkerque qui veut en finir avec les urgences « ouvertes à tout le monde » pour des raisons de « commodité », illustrent bien cette vision marchande et inégalitaire de la santé. La LCR appelle donc l’ensemble des forces politiques, syndicales, associatives à organiser immédiatement la riposte pour mettre en échec ce projet qui constituerait un recul dramatique dans l’accès aux soins.
Lire la suite...
Lire la suite...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire