Edito: Urgence sociale et démocratique
Par Myriam Martin
On vit vraiment une époque formidable ! Les SDF, les mal-logés ? Dans deux ans c’est fini, grâce à Sarkozy ! Et même les travailleurs de ce pays n’ont plus à s’en faire, Blum et Jaurès inspirent le candidat de l’UMP ! Et si ces mêmes travailleurs se méfient – à juste titre – des propos de Sarkozy, ils peuvent se consoler avec Ségolène Royal qui, après avoir souhaité être la candidate de « la France qui réussit », aurait la volonté depuis peu d’être celle « des sans-voix » !
Sans voix, on l’est, incontestablement, devant tant de tartuferie et de langue de bois.
C’est vrai qu’il faut essayer de répondre aux attentes, aux préoccupations qui sont celles des hommes et des femmes dans ce pays. Et manque de bol pour le ministre de l’intérieur, il ne s’agit pas des problèmes liés à l’insécurité, mais bien ceux liés aux salaires, trop faibles, au pouvoir d’achat, en berne, au chômage, car les licenciements et les suppressions de postes dans la fonction publique se poursuivent. La question des sans-logement et des mal-logés mise au-devant de la scène publique avec les « Don Quichotte », les luttes pour les augmentations de salaires nombreuses se sont invitées dans la campagne alors qu’elles n’étaient pas attendues. Et même « la communion nationale », hypocrite et affligeante, à la mort de l’abbé Pierre, ne doit pas nous faire oublier que ni les uns, ni les autres, au gouvernement depuis vingt-cinq ans n’ont voulu s’attaquer au scandale du mal-logement et n’ont rien fait pour les sans-abri. N’oublions pas davantage qu’après avoir prononcé un discours de tribun de la plèbe, Nicolas Sarkozy se précipitait le lendemain dans les bras du Medef dont le livre blanc, « Besoin d’air », épouse parfaitement les propositions de démolition sociale du candidat de la droite.
Face à cette offensive arrogante, le PS et sa candidate paraissent à l’heure actuelle, en difficulté. Les débats participatifs ne peuvent faire oublier que Ségolène Royal incarne la gauche du renoncement, et que la question sociale se posant avec acuité dans cette campagne, le programme social-libéral de la candidate PS ne permet pas d’y répondre. « Ségo » traverserait donc une zone de turbulences, « Sarko », lui, aurait trouvé sa vitesse de croisière. C’est sans compter avec les luttes. Les dizaines de milliers de grévistes et manifestants du 8 février ont indiqué le chemin à suivre : pour les salaires, les services publics, pas de trêve électorale.
Il faut inviter dans la campagne les exigences sociales et démocratiques. Et dans cette élection présidentielle, Olivier Besancenot, avec la LCR, est candidat, lui, pour faire entendre une autre voix : celle de la résistance sociale et de la lutte face à la droite et au Medef.
Avec les militants de la LCR, Olivier Besancenot entend défendre des mesures d’urgence, radicales, sociales et démocratiques : SMIC à 1500 euros net, augmentation des salaires et des minima sociaux, tout de suite, de 300 euros, interdiction des licenciements, renforcement et développement des services publics.
Notre campagne popularise le partage des richesses et porte les exigences des travailleurs, des chômeurs, des exclus, des pauvres, qui sont essentiellement des femmes.
Olivier Besancenot incarne une gauche de combat, une gauche anticapitaliste qui assume l’opposition radicale à la droite et à l’extrême droite, en toute indépendance de la direction du parti socialiste.
La présence dans les meetings avec Olivier Besancenot de milliers de participants, avec une part importante de jeunes, montre que notre campagne a de l’écho. Les actions menées avec notre porte-parole, pour le logement, contre le Medef, nous ont valu de nombreux témoignages de sympathie. C’est une campagne de terrain qu’il nous faut mener. Aujourd’hui il faut l’amplifier, et partout où cela est possible, dans les quartiers, dans les facs, avec les salariés du public comme du privé, organisons des comités de soutien à la candidature d’Olivier Besancenot, des comités de soutien 100 % à gauche.
On vit vraiment une époque formidable ! Les SDF, les mal-logés ? Dans deux ans c’est fini, grâce à Sarkozy ! Et même les travailleurs de ce pays n’ont plus à s’en faire, Blum et Jaurès inspirent le candidat de l’UMP ! Et si ces mêmes travailleurs se méfient – à juste titre – des propos de Sarkozy, ils peuvent se consoler avec Ségolène Royal qui, après avoir souhaité être la candidate de « la France qui réussit », aurait la volonté depuis peu d’être celle « des sans-voix » !
Sans voix, on l’est, incontestablement, devant tant de tartuferie et de langue de bois.
C’est vrai qu’il faut essayer de répondre aux attentes, aux préoccupations qui sont celles des hommes et des femmes dans ce pays. Et manque de bol pour le ministre de l’intérieur, il ne s’agit pas des problèmes liés à l’insécurité, mais bien ceux liés aux salaires, trop faibles, au pouvoir d’achat, en berne, au chômage, car les licenciements et les suppressions de postes dans la fonction publique se poursuivent. La question des sans-logement et des mal-logés mise au-devant de la scène publique avec les « Don Quichotte », les luttes pour les augmentations de salaires nombreuses se sont invitées dans la campagne alors qu’elles n’étaient pas attendues. Et même « la communion nationale », hypocrite et affligeante, à la mort de l’abbé Pierre, ne doit pas nous faire oublier que ni les uns, ni les autres, au gouvernement depuis vingt-cinq ans n’ont voulu s’attaquer au scandale du mal-logement et n’ont rien fait pour les sans-abri. N’oublions pas davantage qu’après avoir prononcé un discours de tribun de la plèbe, Nicolas Sarkozy se précipitait le lendemain dans les bras du Medef dont le livre blanc, « Besoin d’air », épouse parfaitement les propositions de démolition sociale du candidat de la droite.
Face à cette offensive arrogante, le PS et sa candidate paraissent à l’heure actuelle, en difficulté. Les débats participatifs ne peuvent faire oublier que Ségolène Royal incarne la gauche du renoncement, et que la question sociale se posant avec acuité dans cette campagne, le programme social-libéral de la candidate PS ne permet pas d’y répondre. « Ségo » traverserait donc une zone de turbulences, « Sarko », lui, aurait trouvé sa vitesse de croisière. C’est sans compter avec les luttes. Les dizaines de milliers de grévistes et manifestants du 8 février ont indiqué le chemin à suivre : pour les salaires, les services publics, pas de trêve électorale.
Il faut inviter dans la campagne les exigences sociales et démocratiques. Et dans cette élection présidentielle, Olivier Besancenot, avec la LCR, est candidat, lui, pour faire entendre une autre voix : celle de la résistance sociale et de la lutte face à la droite et au Medef.
Avec les militants de la LCR, Olivier Besancenot entend défendre des mesures d’urgence, radicales, sociales et démocratiques : SMIC à 1500 euros net, augmentation des salaires et des minima sociaux, tout de suite, de 300 euros, interdiction des licenciements, renforcement et développement des services publics.
Notre campagne popularise le partage des richesses et porte les exigences des travailleurs, des chômeurs, des exclus, des pauvres, qui sont essentiellement des femmes.
Olivier Besancenot incarne une gauche de combat, une gauche anticapitaliste qui assume l’opposition radicale à la droite et à l’extrême droite, en toute indépendance de la direction du parti socialiste.
La présence dans les meetings avec Olivier Besancenot de milliers de participants, avec une part importante de jeunes, montre que notre campagne a de l’écho. Les actions menées avec notre porte-parole, pour le logement, contre le Medef, nous ont valu de nombreux témoignages de sympathie. C’est une campagne de terrain qu’il nous faut mener. Aujourd’hui il faut l’amplifier, et partout où cela est possible, dans les quartiers, dans les facs, avec les salariés du public comme du privé, organisons des comités de soutien à la candidature d’Olivier Besancenot, des comités de soutien 100 % à gauche.
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