AIRBUS: Renationalisation sans indemnités sous le contrôle des salariés
Par Jean-Michel Audoin
La presse « économique » s’empresse de reprendre tous les arguments de la direction d’EADS. Pourtant, aucun d’eux ne tient vraiment la route :
– La parité euro-dollar tuerait l’entreprise. Dans les locaux d’Airbus, la direction a fait placarder des affiches disant « Quand le dollar baisse de 10 centimes, Airbus perd 1 milliard d’euros ». Sauf que des processus financiers existent pour en atténuer les effets (les « couvertures de change ») et que toute perte à l’exportation se trouve compensée par un gain similaire… à l’importation : en clair, une société comme Total, qui achète son pétrole en dollars (pas cher) et le revend en euros (cher). Les gains des uns pourraient facilement équilibrer les pertes des autres. Mais cela suppose la présence d’un État qui assure ce transfert. Lire la suite...
La presse « économique » s’empresse de reprendre tous les arguments de la direction d’EADS. Pourtant, aucun d’eux ne tient vraiment la route :
– La parité euro-dollar tuerait l’entreprise. Dans les locaux d’Airbus, la direction a fait placarder des affiches disant « Quand le dollar baisse de 10 centimes, Airbus perd 1 milliard d’euros ». Sauf que des processus financiers existent pour en atténuer les effets (les « couvertures de change ») et que toute perte à l’exportation se trouve compensée par un gain similaire… à l’importation : en clair, une société comme Total, qui achète son pétrole en dollars (pas cher) et le revend en euros (cher). Les gains des uns pourraient facilement équilibrer les pertes des autres. Mais cela suppose la présence d’un État qui assure ce transfert. Lire la suite...
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