ATTAC-Toulouse: Interview
Le Piment Rouge a rencontré Michel Metz, membre du bureau d’Attac-Toulouse.
Le Piment. Peux-tu nous résumer la situation nationale d’Attac, après les élections de décembre 2006 ?
Michel Metz. Jusqu’à l’AG de juin 2006, il y avait une situation assez tendue, liée aux orientations et pratiques de l’équipe dirigeante. Les élections ont mis en évidence une fraude, et les élus qui se retrouvaient dans les propositions de Susan George ont refusé de sièger au nouveau C.A. Une période très difficile s’est alors ouverte, avec comme enjeu la survie de l’association. Finalement, de nouvelles élections ont été organisées, avec la présence de quatre listes, les principales étant « Attac : altermondialiste et démocratique » regroupant autour des démissionnaires de juin ceux qui s’étaient le plus clairement opposés à la direction sortante et menaient un combat sans concession sur la question de la fraude, d’un autre côté la liste « Avenir d’Attac » autour de la direction sortante. Le premier point positif a été la forte participation au vote, la meilleure depuis la naissance d’Attac. Le résultat a été très net, 20 sièges sur 24 allant à la liste qui aurait dû l’emporter en juin, s’il n’y avait eu fraude. D’autre part, le vote de juin concernant la place des membres fondateurs a été confirmée, en particulier la désignation de leurs représentants par eux-mêmes et non par les adhérents d’Attac, là aussi contre la direction sortante Nikonoff-Cassen. Lire la suite...
Le Piment. Peux-tu nous résumer la situation nationale d’Attac, après les élections de décembre 2006 ?
Michel Metz. Jusqu’à l’AG de juin 2006, il y avait une situation assez tendue, liée aux orientations et pratiques de l’équipe dirigeante. Les élections ont mis en évidence une fraude, et les élus qui se retrouvaient dans les propositions de Susan George ont refusé de sièger au nouveau C.A. Une période très difficile s’est alors ouverte, avec comme enjeu la survie de l’association. Finalement, de nouvelles élections ont été organisées, avec la présence de quatre listes, les principales étant « Attac : altermondialiste et démocratique » regroupant autour des démissionnaires de juin ceux qui s’étaient le plus clairement opposés à la direction sortante et menaient un combat sans concession sur la question de la fraude, d’un autre côté la liste « Avenir d’Attac » autour de la direction sortante. Le premier point positif a été la forte participation au vote, la meilleure depuis la naissance d’Attac. Le résultat a été très net, 20 sièges sur 24 allant à la liste qui aurait dû l’emporter en juin, s’il n’y avait eu fraude. D’autre part, le vote de juin concernant la place des membres fondateurs a été confirmée, en particulier la désignation de leurs représentants par eux-mêmes et non par les adhérents d’Attac, là aussi contre la direction sortante Nikonoff-Cassen. Lire la suite...
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