EMPLOI: Une loi pour protéger tous les travailleurs
Par Lucien Sanchez
Sur cette question, les propositions de la LCR et d’Olivier Besancenot rencontrent parfois un scepticisme dans le genre « On ne peut pas éviter les licenciements dans une économie de concurrence », quand ce n’est pas une franche opposition. Une loi anti-licenciements serait inapplicable.
Notons qu’avec ce genre de raisonnement, la Sécu n’aurait jamais vu le jour. La Sécu est encore (malgré les attaques qui lui sont portées) en gros un système solidaire de défense de la santé de tous les travailleurs. C’est du moins dans ce sens qu’elle a été mise en place. Pourquoi ce qui est possible pour la santé ne le serait-il pas pour l’emploi ? Au nom de quoi ?
La réalité des licenciements peut déjà donner une idée de la réponse à donner : il y a sans arrêt de nouveaux plans de licenciements, qui sont le plus souvent connus parce qu’ils touchent d’un seul coup des centaines de travailleurs, voire des milliers comme dans le cas d’Airbus. Mais on oublie souvent que 70 % des licenciements sont des individuels. De ceux-là on ne parle pas ou si peu.
C’est pourquoi une loi anti-licenciements ne peut se limiter à l’interdiction (certes nécessaire) des licenciements dans les entreprises qui font des profits. Il faut une protection globale, pour l’ensemble de la classe ouvrière.
C’est pourquoi la LCR défend la création au sein de la Sécurité sociale d’un fonds de mutualisation alimenté exclusivement par les cotisations patronales et géré par les salariés, qui permettrait de financer le droit permanent à l’emploi pour tout salarié quelle que soit son entreprise.
Le patronat doit devenir collectivement responsable de la continuité du contrat de travail.
Bien sûr, ces mesures ne sont pas envisageables sans la construction d’un rapport de forces pour faire plier le patronat, comme ce dernier a réussi à faire plier les salariés ces dernières années. Elles tracent aussi ce que serait le chemin que prendrait un gouvernement vraiment fidèle aux travailleurs, rompant avec les logiques capitalistes des gouvernements actuel et précédents.
Sur cette question, les propositions de la LCR et d’Olivier Besancenot rencontrent parfois un scepticisme dans le genre « On ne peut pas éviter les licenciements dans une économie de concurrence », quand ce n’est pas une franche opposition. Une loi anti-licenciements serait inapplicable.
Notons qu’avec ce genre de raisonnement, la Sécu n’aurait jamais vu le jour. La Sécu est encore (malgré les attaques qui lui sont portées) en gros un système solidaire de défense de la santé de tous les travailleurs. C’est du moins dans ce sens qu’elle a été mise en place. Pourquoi ce qui est possible pour la santé ne le serait-il pas pour l’emploi ? Au nom de quoi ?
La réalité des licenciements peut déjà donner une idée de la réponse à donner : il y a sans arrêt de nouveaux plans de licenciements, qui sont le plus souvent connus parce qu’ils touchent d’un seul coup des centaines de travailleurs, voire des milliers comme dans le cas d’Airbus. Mais on oublie souvent que 70 % des licenciements sont des individuels. De ceux-là on ne parle pas ou si peu.
C’est pourquoi une loi anti-licenciements ne peut se limiter à l’interdiction (certes nécessaire) des licenciements dans les entreprises qui font des profits. Il faut une protection globale, pour l’ensemble de la classe ouvrière.
C’est pourquoi la LCR défend la création au sein de la Sécurité sociale d’un fonds de mutualisation alimenté exclusivement par les cotisations patronales et géré par les salariés, qui permettrait de financer le droit permanent à l’emploi pour tout salarié quelle que soit son entreprise.
Le patronat doit devenir collectivement responsable de la continuité du contrat de travail.
Bien sûr, ces mesures ne sont pas envisageables sans la construction d’un rapport de forces pour faire plier le patronat, comme ce dernier a réussi à faire plier les salariés ces dernières années. Elles tracent aussi ce que serait le chemin que prendrait un gouvernement vraiment fidèle aux travailleurs, rompant avec les logiques capitalistes des gouvernements actuel et précédents.
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