« La gauche doit gagner Tarbes », Marie-Pierre Vieu (PCF-65)
« Les municipales 2008 s’engagent et leur débat ne peut être réduit à un affrontement de personnes et d’écuries électorales. La gestion d’une ville n’est pas une affaire comptable mais politique. Depuis 2001 la majorité de droite s’est investie dans un paraître qui cache mal un ultralibéralisme économique ruinant l’emploi et la solidarité locale. Il est urgent de battre Gérard Trémège ! Cela appelle à rassembler toute la gauche, être clair sur les conditions de ce rassemblement ! Les communistes s’opposent à toute alliance avec le centre. La gauche ne fera pas la différence par des appels de pied à P. Lagonelle, adjoint au maire sortant. Elle gagnera par son projet et la dynamique créée autour. Chacun doit prendre ses responsabilités dans ce sens. Je commence.
Le PCF qui de 1977 à 2001 a dirigé la ville, reste la deuxième force de gauche à Tarbes. C’est important mais pas suffisant pour conduire la liste de gauche. La décision du PS local de travailler à l’union conjuguée à la personnalité de Jean Glavany, autorise à penser qu’il est le mieux placé pour emporter cette victoire. On m’a fait opposer ce choix à celui de Chantal Robin-Rodrigo. Je ne discute pas son apport à la liste, mais son ambiguïté et celle du PRG concernant l’ouverture au centre hypothéquerait si elle en était le leader, la présence de mon Parti. Pour les communistes il est aussi important que l’extrême gauche et les alter malgré leurs divergences avec le PS, s’engagent pour l’union autour d’un programme de progrès pour Tarbes. Il faut passer aux actes ; vite initier des assises débouchant sur le projet 2008 pour Tarbes et la liste « ouverte » qui le portera. Dès les prochains jours, la gauche tarbaise doit se rencontrer pour cela ! »
La réponse de la LCR-65
1/ Sans vouloir sous-estimer l’importance des élections, il nous semble évident que, en ce dernier trimestre 2007, l’urgence des urgences est d’organiser les luttes. En effet, face à l’offensive capitaliste du gouvernement Sarkozy-Fillon, la première préoccupation du mouvement ouvrier, politique, syndical, associatif, devrait être de développer la défense et d’organiser la contre-attaque du monde du travail sur le terrain des luttes, des manifestations de rue, des grèves, coordonnées et généralisées. Défendre la protection sociale, les retraites, les salaires, le service public, impliquerait, par exemple, de préparer une manifestation nationale dès octobre, dans l’unité la plus large.
2/ Pour nous le débat sur les échéances électorales ne peut avoir lieu que dans ce cadre. Les différents échelons institutionnels de l’État ne peuvent être occupés qu’à condition de servir de point d’appui pour soutenir concrètement les luttes, changer de société, rompre avec le capitalisme. Or, les municipalités de gauche – les intercommunalités, les conseils généraux, les conseils régionaux et les gouvernements de « gauche plurielle » – n’ont pas rempli ce rôle. Au contraire elles ont privatisé des services (eau…), subventionné des entreprises privées (même quand elles licenciaient et faisaient des profits), et n’ont pas soutenu les luttes. Cela est dû à l’orientation politique des principaux partis de gauche (PS et PRG) qui prétendent que l’horizon du capitalisme est indépassable, que la lutte des classes n’existe plus, que le gouvernement de Sarkozy a tort seulement sur « la méthode » et sur « les rythmes », donc qu’il a raison sur le fond. Il ne s’agit pas de « certaines orientations sociales libérales du PS et du PRG », comme le dit Marie-Pierre Vieu, mais d’une acceptation complète du système capitaliste et impérialiste. D’ailleurs, le seul bilan que les dirigeants du PS et du PRG tirent de la dernière séquence électorale, c’est qu’« il faut moderniser », « s’adapter », « accepter la mondialisation », « en finir avec les archaïsmes de la lutte des classes, de la défense des acquis et des services publics », en clair, virer encore plus à droite ! Malheureusement, le PCF et les Verts acceptent de s’allier au PS, dans ce cadre, alors qu’il faut construire une alternative, qu’il faut une nouvelle représentation politique du monde du travail.
3/ C’est pourquoi le rassemblement ne peut se faire que sur une orientation politique anticapitaliste. Il n’y a que dans ce cadre que des élus pourraient être des relais efficaces des luttes des salariés et des opprimés, autour d’un programme de mesures d’urgence contre l’offensive patronale, en opposition déterminée à la politique gouvernementale et à l’extrême droite, dans l’indépendance vis-à-vis du PS impliquant le refus de participer à tout exécutif social libéral. Nous nous adressons à toutes celles et tous ceux qui partagent ce projet et leur proposons de travailler, avec nous, à sa réalisation.
Le PCF qui de 1977 à 2001 a dirigé la ville, reste la deuxième force de gauche à Tarbes. C’est important mais pas suffisant pour conduire la liste de gauche. La décision du PS local de travailler à l’union conjuguée à la personnalité de Jean Glavany, autorise à penser qu’il est le mieux placé pour emporter cette victoire. On m’a fait opposer ce choix à celui de Chantal Robin-Rodrigo. Je ne discute pas son apport à la liste, mais son ambiguïté et celle du PRG concernant l’ouverture au centre hypothéquerait si elle en était le leader, la présence de mon Parti. Pour les communistes il est aussi important que l’extrême gauche et les alter malgré leurs divergences avec le PS, s’engagent pour l’union autour d’un programme de progrès pour Tarbes. Il faut passer aux actes ; vite initier des assises débouchant sur le projet 2008 pour Tarbes et la liste « ouverte » qui le portera. Dès les prochains jours, la gauche tarbaise doit se rencontrer pour cela ! »
La République des Pyrénées du 22 septembre 2007
La réponse de la LCR-65
1/ Sans vouloir sous-estimer l’importance des élections, il nous semble évident que, en ce dernier trimestre 2007, l’urgence des urgences est d’organiser les luttes. En effet, face à l’offensive capitaliste du gouvernement Sarkozy-Fillon, la première préoccupation du mouvement ouvrier, politique, syndical, associatif, devrait être de développer la défense et d’organiser la contre-attaque du monde du travail sur le terrain des luttes, des manifestations de rue, des grèves, coordonnées et généralisées. Défendre la protection sociale, les retraites, les salaires, le service public, impliquerait, par exemple, de préparer une manifestation nationale dès octobre, dans l’unité la plus large.
2/ Pour nous le débat sur les échéances électorales ne peut avoir lieu que dans ce cadre. Les différents échelons institutionnels de l’État ne peuvent être occupés qu’à condition de servir de point d’appui pour soutenir concrètement les luttes, changer de société, rompre avec le capitalisme. Or, les municipalités de gauche – les intercommunalités, les conseils généraux, les conseils régionaux et les gouvernements de « gauche plurielle » – n’ont pas rempli ce rôle. Au contraire elles ont privatisé des services (eau…), subventionné des entreprises privées (même quand elles licenciaient et faisaient des profits), et n’ont pas soutenu les luttes. Cela est dû à l’orientation politique des principaux partis de gauche (PS et PRG) qui prétendent que l’horizon du capitalisme est indépassable, que la lutte des classes n’existe plus, que le gouvernement de Sarkozy a tort seulement sur « la méthode » et sur « les rythmes », donc qu’il a raison sur le fond. Il ne s’agit pas de « certaines orientations sociales libérales du PS et du PRG », comme le dit Marie-Pierre Vieu, mais d’une acceptation complète du système capitaliste et impérialiste. D’ailleurs, le seul bilan que les dirigeants du PS et du PRG tirent de la dernière séquence électorale, c’est qu’« il faut moderniser », « s’adapter », « accepter la mondialisation », « en finir avec les archaïsmes de la lutte des classes, de la défense des acquis et des services publics », en clair, virer encore plus à droite ! Malheureusement, le PCF et les Verts acceptent de s’allier au PS, dans ce cadre, alors qu’il faut construire une alternative, qu’il faut une nouvelle représentation politique du monde du travail.
3/ C’est pourquoi le rassemblement ne peut se faire que sur une orientation politique anticapitaliste. Il n’y a que dans ce cadre que des élus pourraient être des relais efficaces des luttes des salariés et des opprimés, autour d’un programme de mesures d’urgence contre l’offensive patronale, en opposition déterminée à la politique gouvernementale et à l’extrême droite, dans l’indépendance vis-à-vis du PS impliquant le refus de participer à tout exécutif social libéral. Nous nous adressons à toutes celles et tous ceux qui partagent ce projet et leur proposons de travailler, avec nous, à sa réalisation.
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