ENFANTS SCOLARISÉS SANS PAPIERS
La résistance doit s’amplifier
L’été et la rentrée auront été marqués, une fois encore, par la question des sans-papiers : réaffirmation des objectifs chiffrés de « reconduites à la frontière », convocation des préfets (dont celui de la Haute-Garonne), pressions permanente sur les sans-papiers, avec comme conséquence des drames : Ivan, un jeune sans papiers grièvement blessé lors d’une chute cet été à Amiens, le décès de Mme Chulan Zhang Liu à Paris, et tant d’autres cas de détresse personnelle.
Mais pour autant, les luttes des sans-papiers et de leurs soutiens n’ont pas fléchi : longue grève de la faim de sans-papiers à Lille, poursuite du mouvement des ex-salariés de Buffalo Grill, mobilisation contre la loi Hortefeux et l’amendement sur les tests ADN, activité intense du Réseau éducation sans frontières (RESF).
À tel point, que le gouvernement se retrouve aujourd’hui avec des marges de manœuvre plus réduites, face à une opinion publique de plus en plus choquée par les violences des expulsions et avec une justice qui refuse d’être aux ordres. Même certains policiers se disent « gênés » du rôle qu’on leur fait jouer.
Mobilisations à Toulouse
RESF-31 s’est mobilisé cet été en faveur des enfants scolarisés sans papiers et de leurs familles, afin qu’ils puissent passer l’été à l’abri et retrouver leurs places dans les écoles à la rentrée. Rappelons que depuis plus d’un an, 140 familles ont été parrainées dans le département de la Haute-Garonne par des élus, des citoyens à l’appel de RESF.
Début septembre, dès les premiers jours de la rentrée, des collectifs d’école ont mené des actions de sensibilisation auprès de la population, tandis qu’une conférence de presse du Réseau posait le cadre des mobilisations, sur le thème « pas une chaise vide dans les écoles ». De nombreux appels ont été lancés pour soutenir les familles devant le tribunal administratif, le rythme de comparution s’accélérant fortement.
Solidarité avec les familles à la rue
Comme l’an dernier à la même époque, l’absence de papiers se double d’une absence de logement. Pour 10 familles anciennement hébergées dans les hôtels, soit 25 enfants (dont certains en très bas âge) et 2 femmes enceintes, les actions ont dû se durcir pour qu’elles ne se retrouvent pas à la rue : deux campements ont été organisés, dont le dernier avec les familles concernées. Si des solutions intermédiaires ont été trouvées dans l’urgence (financement de quelques nuits d’hôtel), RESF-31 continue à demander la régularisation de la situation de ces familles, avec le droit au travail.
La mobilisation permanente de RESF autour des familles menacées d’expulsion a permis d’empêcher de nombreuses tentatives, mais il nous faudra une mobilisation plus large pour contrer la politique discriminatoire et violente de ce gouvernement à l’égard des sans-papiers.
Infos locales sur : http://www.truc.abri.org/
Contact : RESF-31, s’inscrire ou écrire à : resf31@abri.org
L’été et la rentrée auront été marqués, une fois encore, par la question des sans-papiers : réaffirmation des objectifs chiffrés de « reconduites à la frontière », convocation des préfets (dont celui de la Haute-Garonne), pressions permanente sur les sans-papiers, avec comme conséquence des drames : Ivan, un jeune sans papiers grièvement blessé lors d’une chute cet été à Amiens, le décès de Mme Chulan Zhang Liu à Paris, et tant d’autres cas de détresse personnelle.
Mais pour autant, les luttes des sans-papiers et de leurs soutiens n’ont pas fléchi : longue grève de la faim de sans-papiers à Lille, poursuite du mouvement des ex-salariés de Buffalo Grill, mobilisation contre la loi Hortefeux et l’amendement sur les tests ADN, activité intense du Réseau éducation sans frontières (RESF).
À tel point, que le gouvernement se retrouve aujourd’hui avec des marges de manœuvre plus réduites, face à une opinion publique de plus en plus choquée par les violences des expulsions et avec une justice qui refuse d’être aux ordres. Même certains policiers se disent « gênés » du rôle qu’on leur fait jouer.
Mobilisations à Toulouse
RESF-31 s’est mobilisé cet été en faveur des enfants scolarisés sans papiers et de leurs familles, afin qu’ils puissent passer l’été à l’abri et retrouver leurs places dans les écoles à la rentrée. Rappelons que depuis plus d’un an, 140 familles ont été parrainées dans le département de la Haute-Garonne par des élus, des citoyens à l’appel de RESF.
Début septembre, dès les premiers jours de la rentrée, des collectifs d’école ont mené des actions de sensibilisation auprès de la population, tandis qu’une conférence de presse du Réseau posait le cadre des mobilisations, sur le thème « pas une chaise vide dans les écoles ». De nombreux appels ont été lancés pour soutenir les familles devant le tribunal administratif, le rythme de comparution s’accélérant fortement.
Solidarité avec les familles à la rue
Comme l’an dernier à la même époque, l’absence de papiers se double d’une absence de logement. Pour 10 familles anciennement hébergées dans les hôtels, soit 25 enfants (dont certains en très bas âge) et 2 femmes enceintes, les actions ont dû se durcir pour qu’elles ne se retrouvent pas à la rue : deux campements ont été organisés, dont le dernier avec les familles concernées. Si des solutions intermédiaires ont été trouvées dans l’urgence (financement de quelques nuits d’hôtel), RESF-31 continue à demander la régularisation de la situation de ces familles, avec le droit au travail.
La mobilisation permanente de RESF autour des familles menacées d’expulsion a permis d’empêcher de nombreuses tentatives, mais il nous faudra une mobilisation plus large pour contrer la politique discriminatoire et violente de ce gouvernement à l’égard des sans-papiers.
Infos locales sur : http://www.truc.abri.org/
Contact : RESF-31, s’inscrire ou écrire à : resf31@abri.org
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