Criminels de guerre: leaders israéliens à La Haye!
Il y a quelques années, l’ancien conseiller d’Ariel Sharon, Dov Weisglass, avait menacé d’imposer «une diète» aux Palestiniens, organiser un siège visant à les affamer, non les faire totalement mourir de faim, mais créer une détresse tout en évitant une complète crise humanitaire qui aurait provoquer une intervention internationale. La réaction de la communauté internationale, toutefois, obligea le gouvernement israélien à reculer. Ce qui, il y a quatre ans encore, était considéré comme un crime de guerre majeur, semble aujourd’hui accepté comme totalement légitime.
«Nous déclarons Gaza entité hostile», a annoncé le conseil des ministres israélien, ordonnant le complet embargo d’un territoire où résident plus d’un million et demi d’habitants. En d’autres termes, un million et demi d’hommes de femmes, d’enfants, de malades et de vieillards ne sont plus considérés comme des êtres humains, protégés par les lois internationales, mais seulement comme une «entité» hostile. En plus de l’embargo sur le fuel, l’alimentation et les médicaments, les approvisionnements en eau et électricité sont coupés plusieurs fois par jour. Les leaders israéliens ne cachent pas leur but de cibler la population civile: «Gaza retournera au Moyen Âge. Naturellement les produits de base continueront à parvenir jusqu’à la Bande [de Gaza], en sorte de ne pas provoquer une crise humanitaire. Mais notre but est de forcer la population à ressentir la pression pour réduire [les tirs] de missiles Qassam», a déclaré un officiel israélien (Israeli Today, 25 octobre 2007).
La punition collective et le ciblage de civils sont considérés comme de graves violations des lois internationales et, partant, des crimes de guerre. En définissant la population comme une «entité hostile», les membres du conseil des ministres israéliens ont ouvert la voie qui les mènera, tôt ou tard, au Trbunal pénal international. Mais la communauté internationale reste silencieuse, elle apaise sa conscience en fournissant l’assistance humanitaire d’urgence aux habitants de Gaza.
Le mouvement international de solidarité doit accroître sa mobilisation de soutien et demander à ses gouvernements et aux Nations Unies d’imposer des sanctions à l’État d’Israël aussi longtemps qu’il ne respectera pas les lois internationales et n’aura pas levé le siège sur Gaza et sa population.
Nous tous devons relayer l’appel du Comité national (palestinien) pour briser le siège sur Gaza qui déclare : «Le peuple de Gaza est privé des plus élémentaires conditions d’une vie décente. Nous sommes déterminés à agir main dans la main, épaule contre épaule, avec tous ceux qui croient en la liberté, la dignité humaine et la paix. C’est un véritable appel au secours d’un peuple […] Gaza est destiné à être la ville de la mort où tout est détruit. C’est notre devoir de sauver la vie.»
«Nous déclarons Gaza entité hostile», a annoncé le conseil des ministres israélien, ordonnant le complet embargo d’un territoire où résident plus d’un million et demi d’habitants. En d’autres termes, un million et demi d’hommes de femmes, d’enfants, de malades et de vieillards ne sont plus considérés comme des êtres humains, protégés par les lois internationales, mais seulement comme une «entité» hostile. En plus de l’embargo sur le fuel, l’alimentation et les médicaments, les approvisionnements en eau et électricité sont coupés plusieurs fois par jour. Les leaders israéliens ne cachent pas leur but de cibler la population civile: «Gaza retournera au Moyen Âge. Naturellement les produits de base continueront à parvenir jusqu’à la Bande [de Gaza], en sorte de ne pas provoquer une crise humanitaire. Mais notre but est de forcer la population à ressentir la pression pour réduire [les tirs] de missiles Qassam», a déclaré un officiel israélien (Israeli Today, 25 octobre 2007).
La punition collective et le ciblage de civils sont considérés comme de graves violations des lois internationales et, partant, des crimes de guerre. En définissant la population comme une «entité hostile», les membres du conseil des ministres israéliens ont ouvert la voie qui les mènera, tôt ou tard, au Trbunal pénal international. Mais la communauté internationale reste silencieuse, elle apaise sa conscience en fournissant l’assistance humanitaire d’urgence aux habitants de Gaza.
Le mouvement international de solidarité doit accroître sa mobilisation de soutien et demander à ses gouvernements et aux Nations Unies d’imposer des sanctions à l’État d’Israël aussi longtemps qu’il ne respectera pas les lois internationales et n’aura pas levé le siège sur Gaza et sa population.
Nous tous devons relayer l’appel du Comité national (palestinien) pour briser le siège sur Gaza qui déclare : «Le peuple de Gaza est privé des plus élémentaires conditions d’une vie décente. Nous sommes déterminés à agir main dans la main, épaule contre épaule, avec tous ceux qui croient en la liberté, la dignité humaine et la paix. C’est un véritable appel au secours d’un peuple […] Gaza est destiné à être la ville de la mort où tout est détruit. C’est notre devoir de sauver la vie.»
Michel Warschawski,
30 octobre 2007
30 octobre 2007
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