Acrimed-Toulouse
Le lundi 5 novembre dernier, l’association de critique des médias Acrimed (Action-Critique-Médias) organisait à Toulouse une réunion publique en réaction au projet de rachat du groupe de presse Les Journaux du Midi, lequel comprend trois quotidiens locaux dont Midi Libre. Propriété depuis sept ans du groupe Le Monde – criblé de dettes, celui-ci doit rapidement satisfaire ses créanciers – Les Journaux du Midi sont en passe d’être rachetés conjointement et à part égale par les groupes Sud-Ouest et La Dépêche. Il faut noter que s’il n’y a pas concurrence directe sur le terrain de la presse quotidienne entre Sud-Ouest et Les Journaux du Midi, il en va différemment entre La Dépêche et Les Journaux du Midi (concurrents dans l’Aveyron et l’Aude). Il existe entre ces deux groupes une rivalité «historique» et la perspective pour les journalistes des Journaux du Midi de se voir «mangés» par l’«ennemi» de toujours ne fait qu’accroître leur inquiétude.
Aux côtés d’Acrimed, étaient présents ce jour-là des journalistes de La Dépêche et de Sud-Ouest, tous par ailleurs représentants du SNJ (Syndicat national des journalistes, majoritaire dans les trois groupes en question). Plusieurs aspects sont ressortis de cette réunion publique:
– l’ignorance dans laquelle sont tenus les syndicats quant aux projets de leur direction respective. Opacité et absence de dialogue social ne prennent-elles pas une saveur singulière quand elles ont cours au sein d’une entreprise de presse?
– les inquiétudes que cette opération de concentration suscite : à propos de la pérennité des titres concernés, de leur indépendance rédactionnelle, de l’emploi au sein de leur rédaction, du pluralisme de l’information (notamment dans les départements où il y a concurrence)…
Florent Coste, pour Acrimed
Aux côtés d’Acrimed, étaient présents ce jour-là des journalistes de La Dépêche et de Sud-Ouest, tous par ailleurs représentants du SNJ (Syndicat national des journalistes, majoritaire dans les trois groupes en question). Plusieurs aspects sont ressortis de cette réunion publique:
– l’ignorance dans laquelle sont tenus les syndicats quant aux projets de leur direction respective. Opacité et absence de dialogue social ne prennent-elles pas une saveur singulière quand elles ont cours au sein d’une entreprise de presse?
– les inquiétudes que cette opération de concentration suscite : à propos de la pérennité des titres concernés, de leur indépendance rédactionnelle, de l’emploi au sein de leur rédaction, du pluralisme de l’information (notamment dans les départements où il y a concurrence)…
Florent Coste, pour Acrimed
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