Pyrénées: Non à la traversée centrale !
Ainsi il n’a pas fallu attendre longtemps après l’élection présidentielle pour que le masque tombe : en prenant position pour la traversée centrale des Pyrénées (TCP), Sarkozy confirme qu’il est le représentant politique des patrons, du transport dans ce cas-là ! Or, il suffit de se poser quelques questions pour comprendre qu’il y a, derrière le projet, un choix de société.
On nous dit : mieux vaut le train que la route. C’est effectivement ce que nous pensons avec les populations alpines qui subissent un trafic de poids lourds insupportable. C’est également pour cette raison que nous avons soutenu les opposants au tunnel routier du Somport qui n’ont guère été entendus par les gouvernements d’aujourd’hui ou d’hier.
Commençons donc par soulager les deux extrémités de la chaîne pyrénéenne en développant les voies maritimes et ferrées et en les imposant au trafic qui ne fait que traverser la France (plus de la moitié du trafic terrestre actuel) plutôt que de réserver tous les fonds pour un tunnel au centre de la chaîne. D’autant que ce tunnel ne détournerait pas le trafic actuel et que le débouché de la voie ferrée, s’il était à Tarbes, se traduirait par une saturation de la plaine tarbaise par les poids lourds ! Ce tunnel serait, nous dit-on, indispensable pour absorber l’équivalent de ce qui transite actuellement aux deux bouts de la chaîne : un doublement du trafic de marchandises à travers les Pyrénées est annoncé comme inéluctable dans les vingt ans à venir !
Les populations de Bayonne et de Perpignan devraient-elles donc se résigner à subir les camions, celle de Tarbes a en faire l’expérience ?
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