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UL CGT MIRAIL: Interview

Le Piment. Peux-tu nous donner un petit historique de l’union locale ?


Christophe Baric. L’UL existe depuis près de trente ans. Nous sommes dans ces locaux (à Bellefontaine, 37 avenue de la Reynerie, tout près du commissariat) depuis près de dix ans. Auparavant nous étions impasse de Jérusalem. Les locaux sont fournis par la mairie, mais ils doivent être détruits à la fin de l’année, et notre relogement n’est pas assuré. Mais pour les locaux actuels, il a fallu bagarrer. Nous avons envoyé un courrier à l’opposition municipale pour que ce point soit mis à l’ordre du jour du conseil municipal, car Moudenc ne nous a pas répondu. On voudrait un local dans le même secteur, un peu plus grand si possible.

Comment fonctionne l’UL ?

Avec une commission exécutive mensuelle et un bureau. Avant, nous avions un permanent, mais nous n’avons plus les moyens financiers de le maintenir. Je travaille dans la chimie et le droit syndical me permet de jongler entre mon entreprise et mes responsabilités de secrétaire de l’UL. Nous essayons bien sûr de créer de nouvelles bases syndicales dans les entreprises, mais nous essayons surtout de créer des liens entre sections syndicales, de developper la dimension interpro. C’est le plus difficile, mais c’est aussi le plus important, avec le côté échange humain. Pendant la grève à Technal, le simple fait de fournir une tente aux grévistes a joué un grand rôle dans le sentiment de solidarité, et tous les jours il y avait un membre du bureau ou de la CE [commission exécutive] avec les grévistes.

Pour renforcer l’interpro, nous tenons les réunions de la CE au sein même des entreprises, et les syndicalistes de la boîte, même non membres de la CE peuvent y assister. Nous l’avons fait à Purpan, à la Météo, à La Dépêche, à Freescall (ex-Motorola).

Et toujours pour être au plus près des salariés, nous avons ouvert une permanence le mardi et le jeudi à Portet dans les locaux du centre culturel pour couvrir toute la zone commerciale qui est énorme. Nous espérons pouvoir obtenir un vrai local syndical.

Quelles sont les dernières luttes importantes que vous avez suivies ?

Technal dont le mouvement a duré quinze jours, SFR et Planète-Saturne. Le syndicat de cette boîte vient de faire un film sur la lutte. On va voir comment on va le faire connaître…

Et les privés d’emploi ?

Notre comité des privés d’emploi est très actif. Ils avaient réussi à obtenir il y a quelques années une « prime » au moment des fêtes de fin d’année. Cette année nous avons mené une grande bagarre pour les 500 euros en fin d’année, avec distribution massive de tracts, des interventions et occupations à la CAF, à l’ANPE, aux ASSEDIC, à la mairie annexe, au centre social, à la maison commune de l’emploi. Nous avons prolongé cette action par la lutte pour un revenu de remplacement. Nous nous sommes heurtés au blocage du préfet alors que la CAF, le conseil général et le conseil régional étaient ouverts à la discussion.

Quel bilan tirez-vous le l’initiative sur Airbus, le 9 mai dernier ?

Bon bilan. Nous étions une centaine à La Mounède, et les échanges entre syndicalistes de la sous-traitance étaient intéressants. Il reste maintenant à prendre une initiative au niveau de tout le département. C’est ce que doit faire l’UD en septembre.

Et pour finir, l’UL s’est dotée d’un site Internet ?

Oui, ulcgtmirail.over-blog.com. On y trouve diverses rubriques : luttes, déclarations de la CGT, permanences, photos de luttes, etc.

Propos recueillis par Lucien Sanchez, le 21 juin 2007

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Souscription 2007 / 150000 €
récoltés 94000 €/ manquent 56000 €

Non, la LCR ne sort pas ruinée de l’élection présidentielle : nous avons construit notre budget de campagne de manière à ce qu’il soit couvert, pour l’essentiel, par le forfait de 800000euros accordé par l’État à chaque candidat. D’autres partis ont été moins prudents… Renforcée, non seulement par le nombre de voix qui se sont portées sur Olivier Besancenot, mais aussi par l’écho de la campagne, pour la première fois, la LCR a présenté ou soutenu plus de 500 candidatures aux élections législatives, beaucoup plus que ce que nous avions prévu et budgétisé. Et là, pas de remboursement de l’État.

Mais les activités de la LCR ne s’arrêtent pas à cela :
– Nous voulons que de nombreux jeunes, chômeurs, salarié-e-s précaires puissent participer à notre Université d’été, au-delà des contraintes financières.

– Nous voulons pouvoir être présents, dès maintenant, avec des affiches, des tracts contre la politique de Sarkozy et sa bande de tueurs des droits sociaux et démocratiques.

– Nous voulons que notre hebdomadaire, Rouge, puisse vivre.
Nous savons que vous comptez sur la LCR pour les luttes futures. La LCR compte sur vous pour l’aider à les mener. En 2006, comme en 2005, nous avons réussi la souscription et dépassé les 150000 euros. En 2007,nous ne doutons pas que nous ferons aussi bien.

D’avance, merci à toutes et tous

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