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SÉGOLÈNE ROYAL: La tentation centriste


Par Frédéric Borras

En réunissant 9 501 295 suffrages (25,87 %), Ségolène Royal a lavé l’échec de Jospin en 2002. Dans le cadre d’un scrutin qui a enregistré un record de participation, la candidate du Parti socialiste a rassemblé près de 5 millions de voix de plus que son prédécesseur à la présidentielle précédente.

Les études sorties des urnes - qui permettent d’analyser la sociologie et les motivations du vote - confirment ce que nous pressentions sur le terrain. Jamais le score d’un candidat socialiste n’a été autant nourri plus par le rejet de la droite que par le soutien à son programme. D’ailleurs, lorsque les sondeurs posent la question aux électeurs de Royal « Pour qui d’autre avez-vous sérieusement envisagé de voter ? », le nombre de celles et ceux qui répondent Olivier Besancenot est impressionnant. La peur de la réédition du scénario de 2002, largement alimentée par la direction du PS au point d’en devenir le seul argument en faveur du vote Royal dans les deux dernières semaines, a fonctionné à plein. Lire la suite...

Retour sur le meeting de Toulouse

Par Fred Borras

Ca fait maintenant assez longtemps que je milite à Toulouse et… que j’attendais ça.

Cette salle, on la connaît bien et on l’avait jamais vue comme ça. La salle était pleine à craquer avec des centaines de personnes à l’extérieur. La dépêche du midi annonce 2500, L’AFP et AP plus de 2600. Nous avons effectué plusieurs comptages. Les plus bas donnent 2600 et les plus hauts 2800 (un ou deux camarades disent 3000 mais je pense que c’est excessif). C’est beaucoup plus qu’en 2002 (mais meeting loin de l’échéance, loin du centre ville et pendant les vacances de février).

En 2004, dans la même salle on avait fait 1200/1300 avec LO. En 95, LO réunissait 1500 personnes. Donc le plus gros meeting d’extrême gauche depuis 30 ans. Voilà pour les points de comparaison chiffrés. La salle était comme ailleurs, colorée, populaire et jeune. Et très attentive et enthousiaste, avec des salves d’applaudissements. Les gens sont ressortis conquis – le mot est faible -, forme et fond, par le topo d’Olivier. Les autres interventions étaient super aussi (Jean Michel pour Airbus, Hegoa pour les jeunes, Myriam pour la ligue avec Marie comme présidente…). Le meeting s’est terminé avec une internationale massivement chantée et une forêt de poings en l’air. On a pas encore tout le bilan en terme de prise de contacts, notamment le décompte des demandes de contact aux tables LCR. Mais les JCR, super bien organisés ont accroché beaucoup de jeunes , les militants de la ligue étaient eux aussi très actifs.

Notre frange sympathisante était bien mobilisée mais une petite partie n’est pas venue, nous boudant pour Bové. Ce dernier a réuni un peu moins de gens que nous l’avant-veille mais moins de jeunes et dans le cadre d’un meeting-concert avec notamment Hakim et Mouss (Zebda). Les chiffres qu’ils ont annoncé (plus de 3000) sont pipeau. Je profite de ce mail pour remercier les camarades qui sont venus de loin pour nous filer un coup de main. J’en ai vu de tous les départements de Midi-Pyrénées (en bus gratuit s’il vous plait !), d’Agen, de Bayonne, de Bordeaux…

Bref un meeting à l’image de l’excellente campagne que nous venons de faire.

Interview avant le meeting:



Vote des syndicalistes...

Sondage sorties des urnes des personnes déclarant une appartenance syndicale :

- CGT : Royal 42%, Besancenot 9%, Buffet 7%, Arlette 2, Bové et Schivardi 1 chacun, et Le Pen 12, Sarkozy et Bayrou 11 chacun, De Villiers 3, et Voynet 2.
- FO : Royal 25, Arlette et Besancenot 7 chacun, Buffet 3, Bové et Schivardi 1, et Sarkozy 20, Bayrou 19 et Le Pen 14.
- CFDT : Royal 32, Besancenot 2, Buffet et Arlette 1, et Bayrou 24, Sarkozy 20, Le Pen 8 et De Villiers 5.
- UNSA : Royal et Bayrou 29 chacun, Sarkozy 20, De Villiers 10 ( !? il est précisé "à prendre avec précaution car effectifs sondés faibles").
- FSU : Royal 69%, Besancenot 9% et Bayrou 14%, Sarkozy... 1% !
- SUD : Royal 42% et Besancenot 20%, Bové 4, et Bayrou 27%, Sarkozy... 2%.


Sinon, CGPME et Medef : Sarkozy 96, Bayrou 2, Royal 2 !

Déclaration d'Olivier Besancenot


Près d’1,6 million d'électeurs et d'électrices se sont rassemblés autour de ma candidature. C'est 600 000 de plus par rapport à 2002. Malgré la pression du « vote utile » qui dans les dernières semaines a servi de seul programme à la campagne de Ségolène Royal, plus de 4,5% d’électeurs ont porté leurs suffrages sur mon nom. C’est un encouragement précieux pour les luttes de demain. Merci à celles et ceux qui viennent de voter pour moi. Nous avons réussi ensemble dans cette campagne, au-delà de notre score,à répondre aux attentes sociales de la population. Pour le droit à l'emploi, l'augmentation du pouvoir d'achat ou encore le droit au logement...Le SMIC à 1500 euros net, l'augmentation de tous les revenus de 300 euros nets, la réquisition des logements vides, l'interdiction des licenciements et la lutte contre les discriminations; autant de questions désormais installés dans la société et dans le monde du travail; autant de mobilisations à venir pour faire entendre notre voie et notre force.


Nicolas Sarkozy est donc en tête et qualifié au second tour face à Ségolène Royal. La droite vient depuis cinq ans de mener une politique de démolition systématique de nos conquêtes sociales, et Sarkozy veut appliquer désormais à la société française le traitement de choc du MEDEF. C'est à dire plus d'inégalités, plus d'injustices et moins de libertés. Le Pen est exclu de la compétition et c’est une excellente nouvelle. Mais Sarkozy a mené une campagne extrêmement réactionnaire. Chassant sur les terres du FN, cet homme et son programme sont un danger majeur immédiat.

Personne n'est propriétaire de ses voix et chacun, chacune est évidemment libre de son vote le 6 mai. Mais depuis cinq ans la LCR combat la politique de Chirac et de ses premiers ministres dans la rue comme dans les urnes. C'est en ce sens que je vous appelle le 1 mai à manifester dans toutes les villes de France pour les mesures d’urgence sociales que j’ai défendues dans cette campagne et contre le projet antisocial de Sarkozy. Contre cette droite arrogante, le deuxième tour prend nécessairement l’allure d’un referendum anti-Sarkozy pour tous ceux et celles qui entendent résister à sa politique. Le 6 mai nous serons du côté de ceux et celles qui veulent empêcher Nicolas Sarkozy d'accéder à la présidence de la république.
Il ne s'agit pas de soutenir Ségolène Royal mais de voter contre Nicolas Sarkozy.

Face à cette droite dure, le parti socialiste et sa candidate ne sont pas en effet à la hauteur. J'ai proposé tout au long de cette campagne une redistribution des richesses. Je constate que ce n'est pas le projet du PS qui se situe sur le même terrain que la droite en acceptant le libéralisme et en salunat les profits des grandes entreprises. Même sur le terrain du patriotisme et du nationalisme, le PS cherche à rivaliser avec la droite. sur le terrain du patriotisme et du nationalisme. C'est pourquoi la LCR ne se situe pas en soutien à Ségolène Royal.

J'appelle celles et ceux qui se sont reconnus dans nos propositions à se regrouper pour qu'ensemble nous puissions créer une force susceptible de les défendre dans les mobilisations sociales. Quelle que soit la présidence qui sortira des urnes le 6 mai, il faudra continuer à s’opposer aux politiques libérales et la LCR continuera à oeuvrer pour l'unité la plus large possible dans les luttes à venir. Et ce, si Sarkozy devait malheureusement l'emporter le 6 mai, mais également si Ségolène Royal était élue afin qu'elle connaisse une opposition à sa gauche et pas seulement à sa droite.

Nous avons besoin d'une nouvelle force anticapitaliste. Pour être utile comme nous l’avons été ces cinq dernières années dans les luttes et les résistances en s’appuyant sur la nouvelle génération politique qui émerge après les mobilisations contre le CPE, dans les banlieues et dans les entreprises,. La LCR vous propose de construire ensemble cette force capable de combattre le capitalisme et d’offrir l’espoir qu’un autre monde est possible.

SOIREE ELECTORALE

Venez suivre avec nous les résultats du Premier Tour à notre local au 9, rue Corneille.
A partir de 19h

Venez nombreux !!! On fera peut être la fête.

Meeting Besancenot à TOULOUSE






M.A.P. nous offrent cette chanson pour le meeting, on les remercie chaleureusement , alors ... Salutations Révolutionnaires !!!

Dernier meeting de campagne:

Vendredi 20 Avril 20H

Salle Mermoz (en face du Stadium)

Intervenants: Olivier BESANCENOT
JCR, Myriam Martin, Salariés d'AIRBUS, CGT ANPE...

Venez nombreux, projection prévue à l'extérieur...

La droite ne tombera qu'avec une bonne gauche !

Par Olivier Besancenot

Membres de la direction de campagne de Ségolène Royal, Michel Rocard et Bernard Kouchner disent-ils tout haut ce que nombre de dirigeants socialistes préparent tout bas ? On pourrait le croire, surtout lorsque Strauss-Kahn déclare qu'ils "pensent trop vite" ! Cela n'aurait rien d'illogique. Le PS a martelé que le capitalisme globalisé est l'horizon indépassable. Cela l'a conduit à mener des politiques libérales qui aggravent les conditions de vie des classes populaires. Voilà ce qui a brouillé les frontières entre la gauche et la droite.

La campagne de Ségolène Royal garde cette même boussole. Elle propose de mettre en oeuvre le CPC, sorte de "CPE de gauche", alors que, tous, nous revendiquions un CDI pour les jeunes face au projet de Villepin. Elle promet le smic à 1 500 euros... mais brut et dans cinq ans. En proposant l'encadrement militaire de la jeunesse ou l'étendard national à chaque balcon, elle s'aventure sur le terrain de nos pires adversaires. A qui elle offre ainsi des armes. Pourtant, après cinq années de politiques antisociales, il aurait dû être clair pour tous qu'une élection ne se gagne à gauche qu'en recréant l'espoir sur les questions sociales, et sûrement pas en chassant sur les terres de la droite, même celle de la droite soft de Bayrou. Lire la suite...

LCR 81: où est le vrai vote utile ?

Dans cette dernière semaine de campagne Présidentielle le fumet du vote utile tente de fonctionner à plein, François Hollande vient de déclarer qu'il n'était pas sûr que Ségolène Royal soit au second tour, de faux sondages des Renseignements Généraux annoncent Le Pen au second tour ...

La LCR voudrait apporter trois arguments au débat qui s'adressent aux hésitants et plus particulière-ment à ceux qui se retrouvent dans la campagne d'Olivier Besancenot ...

- si l'on pense réellement que lors du dernier Référendum Européen, il y avait deux visions irréconci-liables de notre société, pour faire simple, une prête à gérer, avec plus au moins de brutalité le capita-lisme et l'autre, avec plus ou moins de force, voulant s'y opposer et essayer de construire un autre possible ... bref, si l'on est convaincu qu'il y a bien deux gauches dans notre pays, il est inconcevable de voter au premier tour pour les candidats qui défendaient le oui à l'Europe libérale. Voter pour Mme Royal dès le 22 avril, c'est s'apprêter à revoter dans les mois qui viennent pour une nouvelle mouture à peine relookée du traité Européen ...

- refuser de voter pour ses idées au premier tour, c'est de fait, commencer de rentrer dans la logique d'un vote à l'Américaine où il n'y a plus que le choix entre Pepsi et Coca !

- sur l'idée, bien répandue, qu'il serait inutile de voter pour les petits candidats qui n'ont aucune chance d'accéder au pouvoir et qui d'ailleurs, ne le veulent pas, puisqu'ils refusent de "mettre les mains dans le cambouis" ... nous rappelons que quel que soit le résultat au second tour, ce qui sera vraiment utile face à une droite dure ou une gauche molle, c'est une force radicalement à gauche .

Nous mettons au défi ceux qui ne voient en nous que des protestataires d'instaurer une véritable pro-portionnelle qui nous permettrait d'avoir une représentation Parlementaire qui réveillerait les bancs de l'Assemblée Nationale !
Votons pour nos idées ... pour ne pas avoir à le regretter dès les premières semaines de l'au-tomne 2007.

Albi, le 16 avril 2007

Besancenot : « Sarkozy et Le Pen tentent un hold-up électoral »

Avez-vous le sentiment que cette campagne est plus dure que celle de 2002 ?

Je ne dirais pas cela. Elle est plus enthousiasmante qu’en 2002. Il y a de la contradiction, de la discussion, pas simplement en meeting mais dans les cités, dans les usines, dans les quartiers, partout. Les aspirations sociales sont beaucoup plus fortes dans les couches populaires et dans la jeunesse. En 2002, on nous questionnait sur l’insécurité. Cette fois, c’est sur l’emploi, le pouvoir d’achat, le service public, le logement, la santé, les retraites. Un terrain sur lequel on a des choses à dire. Lire la suite...

Edito : Pas d’état de grâce pour Sarkozy !

La télé ne parle plus que de lui, la radio rapporte sans cesse ses propos, la presse écrite commente constamment ses faits et gestes. « L’hyperactif » président de la République Nicolas Sarkozy, entre deux joggings avec son fidèle François Fillon, ne cesse de faire parler de lui. Jusqu’à l’overdose. Ne vous inquiétez pas, dans les colonnes du Piment rouge si on parle du nouveau président de la République, et on s’en excuse par avance, c’est pour dénoncer avant tout les projets libéraux de ce dernier et de la nouvelle équipe au pouvoir. Ceux et celles, bernés par la campagne du candidat de l’UMP qui ont vu en Sarkozy le candidat de la « rupture », ne vont pas tarder à comprendre rapidement que Sarko peut incarner une certaine rupture, mais pas celle qu’une partie des classes populaires attendait. Le nouveau chef de l’État ne compte pas lutter contre les inégalités, le chômage ou la misère qui s’accroissent ! Bien au contraire ! La politique de Sarkozy sera et est pire que celle de ses prédécesseurs. Tels le prince Jean et le shérif de Nottingham, Nicolas Sarkozy et François Fillon s’ingénient à voler les pauvres pour donner toujours plus aux riches, et cela sans aucune vergogne.

Vous voulez toucher plus ? Vous n’avez qu’à travailler plus ! Mais les heures supplémentaires que vous serez obligés d’effectuer seront exonérées de cotisations pour les patrons. Les promoteurs de cette devise « travailler plus pour gagner plus », expliquent que les salariés s’y retrouveront car ces heures seront défiscalisées. Quelle avancée en effet pour des travailleurs aux petits revenus (nombreux et nombreuses dans ce pays) qui payent pas ou peu d’impôt car très peu rémunérés, mais qui par contre payent la TVA au même titre qu’un richissime détenteur de stock options ou de « parachute doré ». Une arnaque donc de plus, mais celle de la « TVA sociale » n’est pas passée comme ça, et certains au gouvernement doivent avoir un goût amer dans la bouche après le deuxième tour des élections législatives, puisque l’annonce de cette TVA sociale a eu pour effet immédiat d’empêcher l’arrivée à l’assemblée d’une « vague bleue » que l’UMP pensait irrémédiable.

Malgré tout, nos tristes sires au pouvoir poursuivent inexorablement : politique fiscale en faveur des plus riches, remise en cause du droit de grève purement et simplement dans les transports pour commencer, franchise médicale pour les soins, casse de l’université avec la loi sur l’autonomie des universités, suppression de 10000 postes à la rentrée dans l’Éducation nationale ! À cet ultralibéralisme il faut adjoindre la politique du tout-répressif en direction de la jeunesse notamment et des sans-papiers. Pour ces derniers la chasse est ouverte, pour les plus jeunes c’est la mise en place des peines planchers. Au rancard donc prévention et éducation, voici le temps de la répression et de l’emprisonnement des mineurs.

Il faut réagir et agir vite. La victoire électorale du camp de la réaction ne doit pas nous faire oublier ceux et celles qui résistent, les luttes pour les salaires pendant la campagne électorale, les mobilisations autour des enfants scolarisés sans papiers et leurs familles. Même le vote au deuxième tour des législatives a démontré que l’état de grâce ne durerait pas très longtemps : en se saisissant d’un bulletin PS, non pas parce qu’il y avait quelques espoirs du côté d’un parti socialiste qui vire de plus en plus au centre, les électeurs ont voulu envoyer un message à la droite : tout ne passera pas. Bien sûr le nouveau pouvoir en a pris la mesure ; il décide donc d’accélérer la mise en route des contre-réformes dès cet été, afin de limiter l’action des salariés et des jeunes en cette période estivale. Pourtant il s’agit bien, dès à présent, de travailler aux mobilisations et de les faire converger. La Ligue s’y attellera avec la volonté d’unir dans un même combat contre les politiques libérales et liberticides l’ensemble de la gauche sociale et politique.

Mais l’urgence politique exige aujourd’hui d’avancer sur la question du nouveau parti à construire. Un parti anticapitaliste de masse capable de répondre aux aspirations des travailleurs, des jeunes, de tous ceux et de toutes celles qui en ont assez d’un système qui n’est que misère, inégalités et violences. Par la campagne d’Olivier Besancenot, par les résultats électoraux obtenus tant à la présidentielle qu’aux législatives, la LCR a des responsabilités. Pour y répondre et dès à présent, la Ligue propose de débattre de la construction de ce nouveau parti, tant au sein de sa propre organisation, qu’avec les hommes et les femmes qui souhaitent renverser le capitalisme et qui pensent qu’une autre société, de justice et d’égalité, est possible.

Myriam Martin

Monsieur R a revu et corrigé l'internationale pour la campagne de Besancenot !!!

Débat sur le programme de la LCR sur FMR

FMR invite tous les représentants toulousains des candidats. Julien y était pour la LCR.

Réunion de Campagne secteur «Santé-Social»

Notre Santé vos plus que leurs profits...
Mardi 10 avril 2007 – 20 h 30
(9 rue Corneille – Toulouse)

Dérives des lois sécuritaires de l’état « ex-social » à l’état pénal
(Daniel, Francis et Marie-Pierre)

Contre-réforme de la Santé
(Jacques, Rusty et Marie-Pierre)


Nos propositions et leurs traductions locales...

Pour le plaisir...


MAP (Ministère des Affaires Populaires - bonne idée...) est un groupe Lillois qui était au concert "Resistance" de soutient à Besancenot... ça réveille !!!











Contre Sarko, Votez Besancenot


Par François Sabado

L’histoire semble bégayer. Comme Chirac en 2002, Sarkozy tente de mettre en place un scénario qui place au centre les questions de sécurité et d’immigration. Après avoir fait une incursion sur les terres du mouvement ouvrier, en essayant de kidnapper Jaurès et Blum, et visité les usines - toujours à l’invitation des patrons -, il revient sur son terrain de prédilection et sur des thèmes plus porteurs - croit-il - pour rassembler la droite et regagner des secteurs de l’électorat d’extrême droite. L’utilisation des « incidents » de la gare du Nord illustre bien ses objectifs politiques : dénoncer « les voyous », la « fraude », criminaliser toute réaction face aux exactions policières. L’amalgame « immigration » et « sécurité » est accompagné de démagogie sur l’« identité nationale ». Son objectif est clair : au premier tour, l’élection se gagne à droite et à l’ultradroite, en reconquérant une partie de l’électorat du Front national. Certains électeurs de droite peuvent le suivre sur cette voie. Mais cette mécanique est risquée : les gens préfèrent l’original à la copie. Ils se tournent alors vers l’initiateur de cette politique, à savoir Le Pen. Lire la suite...

SÉGOLÈNE ROYAL: La tentation centriste


Par Frédéric Borras

En réunissant 9 501 295 suffrages (25,87 %), Ségolène Royal a lavé l’échec de Jospin en 2002. Dans le cadre d’un scrutin qui a enregistré un record de participation, la candidate du Parti socialiste a rassemblé près de 5 millions de voix de plus que son prédécesseur à la présidentielle précédente.

Les études sorties des urnes - qui permettent d’analyser la sociologie et les motivations du vote - confirment ce que nous pressentions sur le terrain. Jamais le score d’un candidat socialiste n’a été autant nourri plus par le rejet de la droite que par le soutien à son programme. D’ailleurs, lorsque les sondeurs posent la question aux électeurs de Royal « Pour qui d’autre avez-vous sérieusement envisagé de voter ? », le nombre de celles et ceux qui répondent Olivier Besancenot est impressionnant. La peur de la réédition du scénario de 2002, largement alimentée par la direction du PS au point d’en devenir le seul argument en faveur du vote Royal dans les deux dernières semaines, a fonctionné à plein.

Il faut dire que le programme du PS penchait sérieusement vers la droite. Sur le terrain social, un programme très light avec comme « mesure phare », l’augmentation du Smic à 1 500 euros... mais brut et dans cinq ans ! Il ne faut ainsi pas s’étonner si de plus en plus d’électeurs ne font plus la différence entre le programme du PS et celui de l’UDF, et si une fraction des électeurs de gauche n’a ainsi pas trouvé incongru de voter Bayrou au premier tour, au nom de la recherche de l’efficacité face à Sarkozy.

L’équation Bayrou

Les dirigeants PS ont gagné la première manche et, par contrecoup, ont réduit à rien le vote en faveur de leurs ex-partenaires gouvernementaux - PCF et Verts -, limitant aussi la poussée électorale de la LCR, sans réussir toutefois à la juguler. Reste que le PS ne sait pas trop comment il doit s’y prendre pour l’emporter au second tour. Le total droite-gauche est très favorable à la droite. Les reports de voix, avec une faible possibilité de croissance de la participation au second tour par rapport au premier, n’ont jamais été aussi aléatoires. Quid de l’électorat de Bayrou ? Les études sorties des urnes montrent que cet électorat est difficile à cerner. Si ses électeurs adhèrent pour la plupart d’entre eux aux thèmes qu’a défendu le candidat, leur vote au second tour se partagera entre Sarkozy et Royal. Mais dans quelle proportion ?

Gagner sur sa droite, sans trop perdre sur sa gauche, voilà la difficile équation et la cause de l’embarras et des tiraillements au sommet de la direction socialiste. Royal a eu logiquement du mal à caler son discours le soir du premier tour, repoussant son intervention à plusieurs reprises. L’appel du pied est resté elliptique ce soir-là : « [...] Je dois aller au-delà, bien sûr, en rassemblant toute la gauche et les écologistes mais aussi, encore au-delà, pour rassembler une majorité de Français qui veulent vraiment que ça change, que ça change vraiment. »

Lundi 23 avril, François Hollande déclarait : « Dans l’électorat de François Bayrou, des hommes et des femmes [...] ont voulu le changement [et] croyaient même, en votant Bayrou, battre Sarkozy. » À l’opération de séduction de l’électorat centriste, a déjà rapidement succédé le lancement de tractations avec Bayrou et les dirigeants de l’UDF. Poussant la logique, le socialiste Arnaud Montebourg a indiqué, quant à lui, que les socialistes étaient « exactement dans [le] projet de reconstruction défendu au premier tour par François Bayrou ». Quant à Ségolène Royal, en meeting à Valence, lundi 23 avril, elle se faisait beaucoup plus précise en proposant « un dialogue public » à l’ancien candidat centriste.

De quoi faire pousser des cris de contentement aux Rocard et autres Cohn-Bendit, qui avaient devancé l’appel avant le premier tour. Kouchner en a rajouté une louche, en proposant de constituer un gouvernement qui irait de Bayrou à Besancenot - ben voyons ! -, à l’image du gouvernement italien d’alliance gauche-centre droit, conduit par Romano Prodi. Les signaux se multiplient. On ressort Jacques Delors des placards. On invite Prodi à tenir meeting avec Ségolène Royal.

L’ouverture à droite n’est pas un concept nouveau. Il taraude les dirigeants socialistes depuis longtemps. C’était la volonté exprimée, dès 1981, par Rocard, qui au moins a de la suite dans les idées. C’était en germe également en 1988, avec la « Lettre aux Français », écrite par Mitterrand, qui se posait en rassembleur au-delà des frontières droite-gauche. Enfin, c’est aussi une conséquence du virage à droite de tous les courants socialistes et sociaux-démocrates dans le monde, avec comme maîtres d’œuvre Blair au Royaume-Uni et Schröder en Allemagne.

Dans cette lignée, Royal cherche à concrétiser ce vieux projet en France. Cela n’annonce rien de bon pour les couches populaires. Ce second tour prendra nécessairement l’allure d’un référendum anti-Sarkozy, tant la politique qu’il entend mener représente un danger redoutable pour les travailleurs et pour les libertés publiques. Mais rejeter Sarkozy n’est pas donner un chèque en blanc à Royal...

Retour sur une grève exemplaire: Six semaines à Citroën

Éric Guérineau est un des 500 grévistes de Citroën à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) qui ont, pendant six semaines, fait grève et popularisé dans toute la région, et au-delà par les médias, leurs trois revendications : 300 euros net pour tous, embauche des 700 intérimaires du site, départ en retraite des salariés de plus de 55 ans. Le groupe PSA ne voulait surtout pas lâcher sur des revendications posant de fait la question d’un autre partage des richesses. Les grévistes ont repris le travail, le 11 avril, fiers d’un combat mené jusqu’aux limites des forces engagées. Éric Guérineau tire le bilan de cette expérience collective.

• Quels ont été les éléments déclencheurs de la grève à Citroën-Aulnay ?

Éric Guérineau - Le succès de la grève à la société Magneto nous a incités à faire de même. Dans cette société de 300 salariés, sous-traitante de Citroën, une grève de six jours a permis d’obtenir 100 euros net d’augmentation salariale, l’embauche de dix intérimaires, l’amélioration du déroulement de carrière et des conditions de travail, le paiement des jours de grève. L’étincelle Magneto s’est produite à Aulnay sur un terreau militant plutôt actif et revendicatif. De plus, on sait maintenant que les grèves refleurissent au printemps (deux mois de grève au printemps 1933, au printemps 1982, en mars 2005, et donc six semaines au printemps 2007).

• D’après toi, quelles sont les conditions qui ont permis qu’une grève de 500 travailleurs dure six semaines et se fasse entendre ?

É. Guérineau - Une partie de la réponse est dans la question... Je m’explique : la popularité de notre mouvement, mesurable par exemple dans les discussions lors des collectes de solidarité, nous a encouragé à continuer. Nous étions le « fer de lance » d’une majorité invisible pour laquelle demander, ce n’était pas trop. Alors, quand ils nous ont vus en lutte pour 300 euros net d’augmentation, pour aucun salaire en dessous de 1 525 euros net, pour l’embauche des intérimaires et le départ à la retraite des plus de 55 ans... vous imaginez !

• Quels ont été les points forts de votre mobilisation ?

É. Guérineau - Nous avons découvert qu’une autre vie, au sein même des liens familiers (usine, ville, rue...) était possible quand on était ensemble. Nous savons maintenant que le malheur n’est pas géographique mais social. Les manifs que nous avons faites pour notre grève (qui était aussi la vôtre), ne ressemblaient pas (d’un point de vue sentimental) aux autres manifs que j’avais pu faire auparavant. En plus d’être offensives, elles étaient joyeuses, non mécaniques, exprimant notre bonne humeur, notre joie et notre attente. La tension entre le côté mécanique d’une manif et sa dérive vers la libération de notre mouvement, nous l’avons vécue le jour de notre manifestation au siège de PSA, avenue de la Grande-Armée. Le retour au métro Charles-de-Gaulle devait se faire, suite à un accord entre les forces de l’ordre et notre service d’ordre, par le chemin le plus court. Mais la fantaisie de la manif nous a conduits à faire un tour d’honneur de l’Arc de Triomphe, bloquant la circulation pour notre plus grand plaisir. Ce tour de l’Arc de Triomphe symbolise, cristallise et, au final, résume le mieux notre mouvement. Nous avons appris à nous déplacer partout collectivement, à prendre les transports à 300, à organiser les casse-croûte et les barbecues. Nous avons montré à PSA, cinquième groupe français, que 500 ouvriers pouvaient lui tenir tête, malgré les pressions, les menaces et les tentatives de nous acheter. Nous avons tenu parce que nous avons discuté ces questions, tous ensemble, jour après jour, au comité de grève et dans les AG, au fur et à mesure que les problèmes se posaient, pour inventer nos réponses. Nous avons tenté d’étendre notre mouvement dans le groupe PSA, dans la région, et nous avons partout fait connaître nos revendications. À défaut de faire tache d’huile, nous avons fait grain de sable.

• À quelles limites vous êtes-vous heurtés ?

É. Guérineau - « Les deux armes les plus redoutables sont le temps et la patience » disait Tolstoï. Nous l’avons appris à nos dépens, car le temps, en pays capitaliste, est convertible en argent, celui-là même pour lequel nous nous sommes battus, celui-là même pour lequel nous avons perdu la bataille. Sur un plan plus philosophique, les limites sont qu’il n’y a pas de limites, il n’y a que des gens qui acceptent les limites. Je pense aux autres travailleurs du groupe, qui ont choisi les limites d’une collaboration avec une direction qui les méprise. L’esprit qui règne en maître dans le groupe PSA est le suivant : PSA offre, paraît-il, des avantages, au vu de l’ensemble des entreprises. Ce qui n’est pas faux, pour certains, ceux-là mêmes qui tiennent ce genre de discours ! Le problème, c’est que la direction le sait, et elle profite de cet état d’esprit pour niveler sa politique salariale vers le bas depuis quelques années. On n’avance pas en faisant la politique du moins pire et, au final, c’est la fatalité qu’on mondialise, bien plus que l’économie dont nous ne voyons jamais la couleur.

• Dans quel état d’esprit la reprise du travail s’est-elle déroulée ?

É. Guérineau - La reprise s’est faite dans un bon esprit, et là encore, c’était une petite victoire. Le fait d’avoir décidé à l’unanimité (vote en assemblée générale) la reprise, au moment où la grève s’affaiblissait en nombre et en moral, fut un choix raisonné, garant d’une solidarité future dont nous savons que nous ne pouvons faire l’économie, surtout face à une direction qui fait la politique du loup : diviser pour mieux croquer. Il y a eu deux manifs avant la reprise pour leur faire comprendre que ce n’était qu’un au revoir, une bataille qui en appelle d’autres. Parfois, pour gagner la guerre, il faut savoir reculer. Cela s’appelle le courage.

• Qu’est-ce que cette grève a changé ? Qu’est-ce qui ne sera plus pareil après ces six semaines ?

É. Guérineau - Ce qui a changé, c’est nous-mêmes. Nous avons changé durablement, les faits eux s’effaceront dans la multitude. Nous nous sommes politisés davantage, pour le plus grand malheur de ceux qui veulent le contraire pour mieux nous contrôler. Nous avons appris que la démocratie, la vraie, c’est dans la rue et pas dans les urnes. Mais nous savons aussi que la politique, c’est du temps, beaucoup de temps, celui-là même que l’on ne peut s’offrir. Du temps pour la politique, c’était le luxe suprême des démocrates grecs. Pour cela, ils avaient leurs esclaves, nos démocrates actuels ont aussi les leurs. En tant que citoyens (maintenant actifs), ces six semaines nous ont donné de l’avance, beaucoup d’avance face à ceux qui reculent. Six semaines, tous ensemble, sur un pied d’égalité avec les forces dominantes de ce pays, ça forge forcément. C’est mieux qu’une seconde tous les cinq ans, seul devant une urne !

Propos recueillis par Cathy Billard

La droite ne tombera qu'avec une bonne gauche !

Par Olivier Besancenot

Membres de la direction de campagne de Ségolène Royal, Michel Rocard et Bernard Kouchner disent-ils tout haut ce que nombre de dirigeants socialistes préparent tout bas ? On pourrait le croire, surtout lorsque Strauss-Kahn déclare qu'ils "pensent trop vite" ! Cela n'aurait rien d'illogique. Le PS a martelé que le capitalisme globalisé est l'horizon indépassable. Cela l'a conduit à mener des politiques libérales qui aggravent les conditions de vie des classes populaires. Voilà ce qui a brouillé les frontières entre la gauche et la droite.

La campagne de Ségolène Royal garde cette même boussole. Elle propose de mettre en oeuvre le CPC, sorte de "CPE de gauche", alors que, tous, nous revendiquions un CDI pour les jeunes face au projet de Villepin. Elle promet le smic à 1 500 euros... mais brut et dans cinq ans. En proposant l'encadrement militaire de la jeunesse ou l'étendard national à chaque balcon, elle s'aventure sur le terrain de nos pires adversaires. A qui elle offre ainsi des armes. Pourtant, après cinq années de politiques antisociales, il aurait dû être clair pour tous qu'une élection ne se gagne à gauche qu'en recréant l'espoir sur les questions sociales, et sûrement pas en chassant sur les terres de la droite, même celle de la droite soft de Bayrou.

La campagne semble s'achever sur un double dialogue à coups de "je t'aime moi non plus", entre d'une part MM. Sarkozy et Le Pen, et de l'autre M me Royal et M. Bayrou. Bref, une nouvelle bipolarisation, qu'il faut aussi rejeter. Et à ce petit jeu M me Royal ne gagne pas d'électeurs, mais en perd même au profit de M. Bayrou. Surtout quand M. Rocard confirme qu'il n'y a plus de différences fondamentales entre "la social-démocratie et les démocrates-sociaux" .

Voilà où mène le social-libéralisme ! Nous aussi, nous voulons barrer la route à M. Sarkozy, mais pour le faire il faut battre toutes les politiques de droite. S'en remettre à M. Bayrou est une mauvaise idée. Ministre et député UDF depuis vingt ans, il a provoqué des millions de manifestants avec sa politique en faveur de l'école privée. Il a voté la réforme Fillon sur les retraites ! Quant à la libéralisation de la Poste, au-delà des déclarations d'intention, les députés UDF ont été parmi les plus actifs pour que le Parlement applique la directive européenne qui casse le service public en fermant des milliers de bureaux de poste dans les quartiers et les zones rurales. Quand on est de gauche, on ne s'allie pas avec la droite.

Nombreux sont ceux qui approuvent les idées que je défends. Parmi eux, certains disent hésiter entre voter pour leurs idées ou voter en fonction du second tour. Or on ne vote pas pour un seul soir, mais on vote pour les cinq prochaines années. Cinq années durant lesquelles, quel que soit le gouvernement, les politiques libérales continueront. Cinq années durant lesquelles du coup nous aurons de nouveau besoin d'une gauche anticapitaliste indépendante de la direction du PS. Notre gauche n'a pas été inutile ces cinq dernières années durant le CPE, contre les licenciements, la révolte des quartiers, au sein du mouvement altermondialiste ou dans la campagne du non de gauche.

Si Ségolène Royal arrive au pouvoir, il y a fort à parier que la politique du gouvernement penchera vers le centre et la droite, avec ou sans l'aide de Bayrou, d'autant plus que sur l'après-premier tour UDF et PS laissent planer le suspense sur une éventuelle entente.

Pour peser sur l'évolution de la situation en faveur des classes populaires, il faudra un contrepoids à gauche qui n'existera que si la gauche anticapitaliste est suffisamment forte. L'allure du second tour et le rapport de forces des prochaines années ne seront pas les mêmes si notre gauche, une gauche 100 % à gauche, se compte en milliers ou en millions de voix.
Olivier Besancenot est candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR).


Article paru dans l'édition du 19.04.07

Souscription 2007 / 150000 €
récoltés 94000 €/ manquent 56000 €

Non, la LCR ne sort pas ruinée de l’élection présidentielle : nous avons construit notre budget de campagne de manière à ce qu’il soit couvert, pour l’essentiel, par le forfait de 800000euros accordé par l’État à chaque candidat. D’autres partis ont été moins prudents… Renforcée, non seulement par le nombre de voix qui se sont portées sur Olivier Besancenot, mais aussi par l’écho de la campagne, pour la première fois, la LCR a présenté ou soutenu plus de 500 candidatures aux élections législatives, beaucoup plus que ce que nous avions prévu et budgétisé. Et là, pas de remboursement de l’État.

Mais les activités de la LCR ne s’arrêtent pas à cela :
– Nous voulons que de nombreux jeunes, chômeurs, salarié-e-s précaires puissent participer à notre Université d’été, au-delà des contraintes financières.

– Nous voulons pouvoir être présents, dès maintenant, avec des affiches, des tracts contre la politique de Sarkozy et sa bande de tueurs des droits sociaux et démocratiques.

– Nous voulons que notre hebdomadaire, Rouge, puisse vivre.
Nous savons que vous comptez sur la LCR pour les luttes futures. La LCR compte sur vous pour l’aider à les mener. En 2006, comme en 2005, nous avons réussi la souscription et dépassé les 150000 euros. En 2007,nous ne doutons pas que nous ferons aussi bien.

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