Ce site n'est plus actualisé, toute l'ACTU dela LCR31 est maintenant sur ce site:

Contre les franchises médicales, pour l’accès aux soins pour tous

Mobilisons-nous le 29 septembre, rassemblement Place du Capitole (10 h 30 – 12 h 30)

Plus ça va, plus on fait payer les malades

D’abord présentées pour combler le déficit de la Sécu, aujourd’hui proposées pour financer le plan Alzheimer, les franchises se rajouteraient à ce que les assurés sociaux doivent déjà payer. De lois en décrets, sous des prétextes variables – responsabilisation, trou de la sécu… – les assurés sociaux doivent payer toujours plus pour se soigner. 1967 : le ticket modérateur – partie non remboursée par la sécurité sociale – devait diminuer la surconsommation médicale. Depuis, du forfait hospitalier au forfait par consultation en passant par les dépassements, ce qui reste à payer pour se soigner est de 240 euros en moyenne par personne et par an. Et pour 900 000 personnes cela atteint même 1000 euros ! Pour beaucoup, c’est impossible. De plus, les franchises pourraient remettre en cause la prise en charge à 100% dont bénéficient les personnes atteintes de pathologies graves.

Les franchises, c’est le principe de la double peine : les malades paient pour les malades.

Les franchises, c’est 5,50 euros par boîte de médicament, 0,50 euros par acte médical, 2 euros sur les transports sanitaires. Ces franchises vont coûter aux malades 850 millions d’euros par an !

Comme pour réparer une voiture, il faudra payer les franchises et faire jouer l’assurance pour avoir le droit de se soigner ! Les gens qui n’ont pas les moyens renonceront à certains soins comme c’est déjà le cas pour les lunettes et pour les dents. Nous refusons l’instauration de telles franchises, socialement injustes, économiquement inefficaces et dangereuses pour la santé publique.
Pour ceux qui ont une mutuelle, le ticket modérateur et le forfait hospitalier peuvent, dans certaines limites, être pris en charge. Mais les franchises ne le seront pas. La franchise au début c’est 50 euros, mais après…

Les franchises, c’est la fin de la solidarité et la remise en cause des principes fondateurs de la Sécu.

Parce que riche ou pauvre, jeune ou vieux… nous devons tous être égaux dans l’accès aux soins, la France a créé la Sécurité Sociale en 1945. Le principe en est simple : chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. A l’opposé de ce système solidaire, celui des assurances : selon le niveau, et donc le prix du contrat, la couverture varie. Ainsi, se développe une médecine à plusieurs vitesses.

Le financement solidaire, condition indispensable pour améliorer notre système de santé

Il faut d’abord améliorer la prévention des maladies : transformer les conditions de vie, de travail, d’environnement, d’alimentation… autant de pistes pour réduire la venue des maladies, comme le cancer, le diabète, et peut-être même l’Alzheimer. Notre pays n’a jamais été aussi riche. Il faut donc exiger un débat sur la part des richesses dévolue à la santé. C’est un choix de société. Alors, il faut choisir. Soit, comme l'a fait Sarkozy, multiplier les cadeaux fiscaux (13 milliards d'euros) aux plus favorisés et les exonérations de cotisations pour les employeurs, soit partager les richesses pour maintenir une Sécu fondée sur la solidarité. Là est le cœur du débat.

Souscription 2007 / 150000 €
récoltés 94000 €/ manquent 56000 €

Non, la LCR ne sort pas ruinée de l’élection présidentielle : nous avons construit notre budget de campagne de manière à ce qu’il soit couvert, pour l’essentiel, par le forfait de 800000euros accordé par l’État à chaque candidat. D’autres partis ont été moins prudents… Renforcée, non seulement par le nombre de voix qui se sont portées sur Olivier Besancenot, mais aussi par l’écho de la campagne, pour la première fois, la LCR a présenté ou soutenu plus de 500 candidatures aux élections législatives, beaucoup plus que ce que nous avions prévu et budgétisé. Et là, pas de remboursement de l’État.

Mais les activités de la LCR ne s’arrêtent pas à cela :
– Nous voulons que de nombreux jeunes, chômeurs, salarié-e-s précaires puissent participer à notre Université d’été, au-delà des contraintes financières.

– Nous voulons pouvoir être présents, dès maintenant, avec des affiches, des tracts contre la politique de Sarkozy et sa bande de tueurs des droits sociaux et démocratiques.

– Nous voulons que notre hebdomadaire, Rouge, puisse vivre.
Nous savons que vous comptez sur la LCR pour les luttes futures. La LCR compte sur vous pour l’aider à les mener. En 2006, comme en 2005, nous avons réussi la souscription et dépassé les 150000 euros. En 2007,nous ne doutons pas que nous ferons aussi bien.

D’avance, merci à toutes et tous

Participez à la souscription en envoyant vos chèques pour "lcr souscription" à lcr31 9, rue corneille 31300 Toulouse