Pétition contre le "démantèlement des politiques d’égalité femmes/hommes".
Un groupement d’associations, de partis politiques et de syndicats s’inquiète du "démantèlement des politiques d’égalité femmes/hommes" et demande la nomination d’un(e) ministre chargé(e) des droits des femmes, dans un pétition rendue publique mardi. La pétition compte à ce jour 3.000 signataires, dont Martine Aubry (PS), Marie-George Buffet (PC) et Marie-Jo Zimmermann (rapporteure de l’Observatoire de la parité, UMP). Le collectif se mobilise également pour le maintien du Service des droits des femmes et de l’égalité (SDFE) qui est "menacé" dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), selon eux. "Si ce réseau est démantelé, on n’est pas sûr de pouvoir continuer à assumer nos missions, notamment sur l’emploi des femmes" a indiqué Geneviève Couraud, trésorière de la Confédération du Planning Familial (MFPF), lors d’une conférence de presse.
Le SDFE, une administration qui s’appuie sur un réseau de délégués régionaux et chargés de missions départementaux sous autorité des préfets, a pour mission d’améliorer l’accès à l’emploi des femmes, promouvoir l’égalité salariale, préserver les acquis (contraception, IVG) et lutter contre les violences faites aux femmes. Le groupement s’inquiète d’une possible intégration du SDFE dans une "grande direction de la cohésion sociale" et estime notamment que "sans réseau régional et départemental, l’égalité et les droits des femmes vont régresser". "Depuis un an, l’absence de ministre chargé des droits des femmes et la dilution de ces thématiques dans une politique globale de solidarité est d’assez mauvais augure.
C’est l’abandon des politiques publiques pour l’égalité femmes/hommes à court terme", a déclaré à l’AFP, Laurence Rossignol, secrétaire nationale PS aux droits des femmes. PS, PC, Verts, LCR, Planning Familial, CFDT, CGT, FSU, CNDF (collectif national pour les droits des femmes), Cadac (droit à la contraception et avortement), Femmes solidaires, Collectif féministe contre le viol et Rupture (réseau féministe) ont signé cette pétition "droits des femmes en danger : réagissons contre le démantèlement des politiques d’égalité femmes/hommes".
Le SDFE, une administration qui s’appuie sur un réseau de délégués régionaux et chargés de missions départementaux sous autorité des préfets, a pour mission d’améliorer l’accès à l’emploi des femmes, promouvoir l’égalité salariale, préserver les acquis (contraception, IVG) et lutter contre les violences faites aux femmes. Le groupement s’inquiète d’une possible intégration du SDFE dans une "grande direction de la cohésion sociale" et estime notamment que "sans réseau régional et départemental, l’égalité et les droits des femmes vont régresser". "Depuis un an, l’absence de ministre chargé des droits des femmes et la dilution de ces thématiques dans une politique globale de solidarité est d’assez mauvais augure.
C’est l’abandon des politiques publiques pour l’égalité femmes/hommes à court terme", a déclaré à l’AFP, Laurence Rossignol, secrétaire nationale PS aux droits des femmes. PS, PC, Verts, LCR, Planning Familial, CFDT, CGT, FSU, CNDF (collectif national pour les droits des femmes), Cadac (droit à la contraception et avortement), Femmes solidaires, Collectif féministe contre le viol et Rupture (réseau féministe) ont signé cette pétition "droits des femmes en danger : réagissons contre le démantèlement des politiques d’égalité femmes/hommes".
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