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La papeterie de Lédar dépecée puis liquidée par les groupes capitalistes!





Lundi, 22 Septembre 2008 16:26
En 2005, le fonds d'investissement étatsunien Mattlin-Paterson, implanté dans un paradis fiscal aux îles Caïmans, après avoir dépecé le groupe Matussière et Forest, s'est approprié la papeterie de Lédar pour une bouchée de pain.

Ce fonds d'investissements est spécialisé dans la reprise d'entités en difficultés. Pour ce fonds, les actions doivent rapporter au moins 15% , et si l'usine de Saint-Girons dégagent du bénéfice, ce n'est pas à ce niveau.

En 2007, avec la complicité de l'Etat, il vend les deux centrales hydrauliques de Lédar et Castillon, qui, elles, rapportent beaucoup. Les bénéfices ont été empochés et les salariés peuvent maintenant pointer à l'ANPE! Un dossier de déclaration de cession de paiement est déposé au tribunal de commerce de Grenoble.

Un repreneur se fait connaître, le groupe espagnol Papresa. Mais son offre présentée au tribunal de commerce est un véritable torchon, même pas signé, une insulte envers les salariés.

Mardi 23 septembre, Lédar sera placée en liquidation judiciaire, massacrée par des propriétaires avides de dividendes .

C'est une catastrophe économique et sociale pour Saint-Girons et le Couserans.

Près de 120 emplois supprimés. 45% des taxes professionnelles de Saint-Girons.

Depuis Vendredi les salariés occupent l'usine, avec le soutien de représentants des employés communaux qui s'inquiètent des conséquences de la liquidation de l'entreprise.

Le Nouveau Parti Anticapitaliste Ariège appelle au soutien et sera de toutes les actions aux cotés des salariés et des habitants de Saint-Girons.

Rencontre avec Nana, de l'USTKE et du Parti Travailliste Kanak.

Nous avions invité Nana, de passage en ce moment à Toulouse, pour discuter de son intervention à la Fête du NPA. Elle est venue nous faire un point sur la situation en Kanaky. Pendant la "coutume", petite cérémonie de présentation et d'échange de cadeaux, Nana nous a touché par son humilité et son respect, mais aussi par sa détermination et son espérance intacte pour un changement profond en Kanaky.

Petit rappel historique : Il y a 28 ans, la révolte kanake démarrait par l'image symbolique d'Éloi Machoro brisant une urne. Elle permit l'inscription par l'ONU de la Nouvelle-Calédonie sur la liste des pays à décoloniser. En 1988, les accords Matignon-Oudinot, signés pour dix ans, mettaient fin à quatre ans « d'événements », qui firent des dizaines de morts parmi les Kanaks. Michel Rocard, Premier ministre, avait réussi à faire croire aux Kanaks que l'évolution démographique leur redonnerait la majorité sous dix ans et que l'État engagerait un processus de rééquilibrage économique en leur faveur. Dans un contexte où la colonisation de peuplement n'a jamais cessé, et où les principaux dirigeants du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste) ont goûté aux prébendes largement distribuées par la France et démobilisé toutes les structures de lutte à la base, l'accord de Nouméa fut signé en 1998, et ratifié par référendum en 1999.

Aujourd'hui, le Syndicat USTKE, premier syndicat de Kanaky et membre fondateur du FLNKS, se retrouve isolé sur la question des luttes sociales, pourtant nombreuses et radicales, ainsi que sur la question indépendantiste, totalement éludée par les autres composantes du FLNKS, notamment l'UC et Palika.

Cet isolement et les différentes trahisons de l'UC et Palika ont amené les camarades à lancer un projet de nouveau parti en novembre 2007: Le Parti Travailliste Kanak qui dès sa création a enregistré près de 3000 adhésions !!! Les Kanaks sont 70.000...

Ce parti a pour but de relancer le travail de base, dans les usines et dans les tribus, de refonder un programme basé sur l'indépendance (campagne référendaire pour l'autodétermination de la Kanaky en 2014), la répartition des richesses (l'exploitation des mines notamment Goro), l'emploi local et la formation, le respect de la tradition Kanak.

Le premier Congrès du Parti travailliste aura lieu en Novembre. Nana nous demande d'user de notre "influence" pour qu'Olivier Besancenot soit présent pour ce Congrès car beaucoup de militants fondent beaucoup d'espoir sur notre projet de NPA ...

Il y a de gros conflits actuellement, notamment à CARSUD (Service de Transport) qui dure depuis 17 mois avec des piquets de grève interprofessionnels très gros. La répression de ces piquets de grève est extrêmement violente de la part du pouvoir colonial.

Pendant les affrontements à CARSUD, 22 camarades dont Gérard Jodar, président du Parti travailliste, ont été arrêtés puis condamnés à 1 an de prison dont 3 mois ferme pour avoir "incité" des violences. Ils ont fait appel et attendent un nouveau jugement.

Le Parti travailliste aura une table à notre fête de Ramonville du 27 Septembre et une exposition sera installée sur l'Histoire de la Kanaky. Nana interviendra au Meeting internationaliste.

Colomiers: Compétences de la communauté urbaine: tous d'accord sauf la LCR

source: la Dépêche

Lors de la dernière réunion du conseil municipal, les élus de Colomiers ont été appelés à se prononcer sur le projet de transformation de la communauté urbaine du Grand-Toulouse en communauté urbaine pure et simple. Il est vrai que Toulouse était avec Nice, les deux dernières grandes villes à être en retard dans ce domaine. Au-delà de simples dénominations, c'est tout un mode de gestion et de compétences qui va être transférer à la communauté urbaine.

« Le Grand Toulouse est désormais compétent pour l'aménagement, l'entretien et la gestion de zones d'activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale... La compétence de la future structure englobera aussi bien les réalisations achevées (ZAC ou lotissements) que celles en chantier.»

Afin de faciliter ce transfert, il convient de compléter les conditions financières et patrimoniales du transfert des biens immobiliers concernés.

Dans le domaine de transfert de compétence, Bernard Sicard a rappelé : « Le Grand Toulouse est depuis sa création compétent pour les équipements culturels, et sportifs d'intérêt communautaire.

Un vote contre
D'autre part, le GT a contribué à la création, l'aménagement, au développement et à l'animation d'équipements culturels ou d'établissements socioculturels tels que l'Usine, la Grainerie, Mix'Art Myrys et le centre éducatif de la Passerelle. » Pour que la communauté urbaine soit pleine et entière elle devra désormais prendre en compte : lycées et collèges, le PLU, les réserves foncières, la création ou aménagement de voirie, signalisation, parcs et stationnement, le code de l'urbanisme, les cimetières, les abattoirs, les déchets, la lutte contre la pollution de l'air, etc.Si l'unanimité a été la règle du vote pour la gauche et l'opposition de droite, Laurent Marty (LCR) a été le seul à s'élever contre.

quel statut pour les agents concernés
« Je m'inquiète du devenir des personnels municipaux, de leur rémunération et de leur carrière. Les incertidtudes sur ce sujet me conduisent à voter contre. »
Bernard Sicard a répondu : « La CU, doté de moyens financiers nouveaux obligera à élever les régimes indemnitaires des agents. Les personnels y ont tout à gagner ». Dans les faits, la création de 6 pôles territoriaux de 80.000 habitants chacun, puisque la population touchée serait de l'ordre de 650.000 personnes sur la Haute-Garonne, permettra aussi aux agents « une gestion de proximité et de terrain» a conclu le maire de Colomiers.
Dans la mesure où beaucoup craignaient une nouvelle usine à gaz, lointaine et inaccessible.

Communiqué LCR31: L'arrogance des radiologues privés toulousains

Le 1er septembre, les radiologues privés toulousains ont décidé de s'affranchir du tiers payant. Cette décision est scandaleuse, elle oblige tous leurs patients à avancer des sommes pouvant atteindre 300 euros avant leur remboursement. Inutile de préciser que cela peut mettre en danger des familles, et pas seulement les plus modestes.

Cette mesure est intolérable de la part de médecins bâtissant de véritables empires financiers grâce aux remboursements des examens par l'assurance maladie. Leur argument de difficulté de gestion et de "lourdes charges" sur les petits cabinets ne tient pas, les chiffres d'affaires de ces structures étant extrêmement importants (La radiologie est la seconde spécialité médicale la plus lucrative). Il faut rappeler aussi que l'amortissement des appareils lourds est entièrement pris en charge par l'assurance maladie.

Nous incitons les patients à exiger que le tiers payant leur soient accordés.

La LCR s'est toujours battue contre le paiement à l'acte des médecins et spécialement des radiologues qui les poussent à multiplier les incidences inutiles et pour leur rémunération directe par le service public de santé.

Cet évènement local est révélateur d'une situation en France se dégradant à cause des mesures de l'ensemble des gouvernements précédents combinant désengagement financier de l'état, exonération des cotisations sociales, liberté des prix des consultations pour les médecins (dépassements d'honoraires) et casse progressive du système de remboursement (Franchises médicales).

Il faut réagir vite pour ne pas perdre ces acquis précieux et bâtir un système de santé de qualité, nationalement des collectifs s'organisent pour contrer la politique de Sarkozy notamment la loi Patients, santé et territoires (PST) et de la loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) dont la première expression aura lieu le 7 octobre lors de la journée syndicale.

Sur ce thème, nous inviterons lors de notre fête du 27 septembre à Ramonville un militant de la lutte de Carhaix en Bretagne victorieuse sur le maintien de leur maternité.

Julien Terrié

La Poste : Y a pas marqué « privatisation » !

Salariés-usagers, tous ensemble pour faire reculer le gouvernement !

Depuis des années, l’Etat et les gouvernements successifs n’ont eu de cesse d’accélérer la privatisation rampante de la Poste. La recherche de la rentabilité à tout prix s’est traduite par la fermeture de milliers de bureaux de poste, la réduction des effectifs et l’allongement des queues devant les guichets, la précarisation croissante des personnels. Près de la moitié des salariés de la Poste n’a déjà plus le statut de fonctionnaire.

Le gouvernement veut maintenant frapper un grand coup : après l’ouverture à la concurrence, la Poste devrait désormais changer de statut. C’est le préalable à l’ouverture du capital et à une privatisation pure et simple.

La logique du privé est incompatible avec l’intérêt du plus grand nombre

Privatiser la Poste, ce serait la livrer directement aux actionnaires, à leur appétit de profits, et aggraver cette situation.

La logique du profit est incompatible avec une mission de service public, qui consiste à rendre le même service quel que soit l’endroit où l’on habite ; et le faire quelque soient les revenus des habitants, en permettant à tout à chacun non seulement de recevoir du courrier mais également les minima sociaux, d’ouvrir un compte bancaire ou un compte d’épargne, ce que les banques refusent généralement de faire lorsque les revenus sont trop bas.

Ce sont ces missions, utiles à la population, qui seront sacrifiées au profit de contrats plus juteux avec les entreprises, en pressurant un peu plus au passage les salariés de la Poste.

Faisons converger les luttes des salariés

Une première journée de grève aura lieu le mardi 23 septembre. Toutes les organisations syndicales doivent y appeler dans l’unité, tous les partis de gauche devraient la soutenir et aider à sa réussite, pour donner sans attendre un avertissement au gouvernement, lui montrer que nous ne nous laisserons pas faire.

La réussite du 23 doit être avant tout un encouragement pour aller vers une action prolongée, qui pourrait même commencer à s’étendre à d’autres secteurs : une grève reconductible, voire explosive, imprévisible, c’est cela qui pourrait faire trembler le gouvernement !

Or dans bien des secteurs, à commencer par l’éducation, la santé, les transports, l’énergie, de nombreux salariés ressentent aujourd’hui le besoin de faire converger leurs luttes.

C’est une nécessité, et c’est possible, parce que dans tous les secteurs, on trouve les mêmes problèmes : dégradation du service rendu au public faute de moyens, sélection des activités les plus rentables, privatisation partielle ou totale.

Elargissons la mobilisation à l’ensemble de la population

Plusieurs organisations syndicales et politiques proposent aujourd’hui une campagne de débat public pour aller vers l’exigence d’un référendum. Cette exigence est légitime : ce n’est pas au gouvernement de décider mais à la population de le faire. C’est elle après tout qui est directement concernée.

En exigeant un référendum, c’est une grande campagne d’opinion publique que nous pouvons démarrer pour conforter les salariés dans leur résistance et dans leurs luttes.
L’exigence d’un référendum doit être l’occasion de nous mobiliser dans l’unité, salariés et usagers, pour mettre un coup d’arrêt à la privatisation, exiger des services publics de qualité, avec un personnel suffisant, correctement payé.

Ce sera une lutte prolongée, pour changer le rapport de force et faire respecter les intérêts des salariés et de toute la population alors que le monde de la finance et de la bourse nous conduit chaque jour vers des crises toujours plus graves, au détriment de l’intérêt du plus grand nombre.

Souscription 2007 / 150000 €
récoltés 94000 €/ manquent 56000 €

Non, la LCR ne sort pas ruinée de l’élection présidentielle : nous avons construit notre budget de campagne de manière à ce qu’il soit couvert, pour l’essentiel, par le forfait de 800000euros accordé par l’État à chaque candidat. D’autres partis ont été moins prudents… Renforcée, non seulement par le nombre de voix qui se sont portées sur Olivier Besancenot, mais aussi par l’écho de la campagne, pour la première fois, la LCR a présenté ou soutenu plus de 500 candidatures aux élections législatives, beaucoup plus que ce que nous avions prévu et budgétisé. Et là, pas de remboursement de l’État.

Mais les activités de la LCR ne s’arrêtent pas à cela :
– Nous voulons que de nombreux jeunes, chômeurs, salarié-e-s précaires puissent participer à notre Université d’été, au-delà des contraintes financières.

– Nous voulons pouvoir être présents, dès maintenant, avec des affiches, des tracts contre la politique de Sarkozy et sa bande de tueurs des droits sociaux et démocratiques.

– Nous voulons que notre hebdomadaire, Rouge, puisse vivre.
Nous savons que vous comptez sur la LCR pour les luttes futures. La LCR compte sur vous pour l’aider à les mener. En 2006, comme en 2005, nous avons réussi la souscription et dépassé les 150000 euros. En 2007,nous ne doutons pas que nous ferons aussi bien.

D’avance, merci à toutes et tous

Participez à la souscription en envoyant vos chèques pour "lcr souscription" à lcr31 9, rue corneille 31300 Toulouse